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Comme cela avait été annoncé il y a un peu moins d'un an maintenant, la saison de Vincent Vosse allait se réduire à peau de chagrin en cette année 2010. Non pas que le pilote Theutois souhaitait mettre un terme à sa carrière mais bien parce qu'un projet tellement ambitieux voyait le jour qu'il devenait difficile de mener convenablement une saison complète en sport auto en tant que pilote conjointement à ce projet. Il s’agit bien de la création du W Racing Team dont nous parlons ici et inutile de dire qu’au jour d’aujourd’hui, aucun regret ne pointe dans le cœur du pilote. Mieux, à l’approche de cette fin de saison 2010, la plupart des signaux sont au vert. De son côté, Vincent a malgré tout réussi à participer aux dernières 24 Heures de Spa-Francorchamps au volant d’une Audi R8 LMS chère à son cœur et cela au sein du team qu’il dirige en compagnie de René Verbist et d’Yves Weerts. Comme en 2009, Vincent participait également ce week-end aux 6 Heures historiques de Spa-Francorchamps. Avec un public venu nombreux pour admirer les anciennes gloires de la production automobile mondiale, Vosse arpentait le tracé spadois avec une Ford Mustang Shelgy 350GT. Pas de stress en vue, pas d’obligation d’obtenir un résultat mais tout simplement le plaisir de prendre le volant d’une GT à l’ancienne sans aides à la conduite ou autres innovations modernes. Au final, après des essais libres et qualificatifs positifs, la belle américaine décidait malheureusement de s’arrêter en bord de piste après à peine 20 minutes de course. Dommage mais encore une fois, le but était de prendre du plaisir. Et nul doute qu’à voir les travers réalisés par Vincent Vosse dans la majorité des virages du tracé spadois, cet objectif-là est bel et bien atteint. |
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Suite à quelques événements imprévus, c'est avec regret que Vincent ne pourra participer à la dernière épreuve du Belgian GT prévue le week-end des 24 et 25 octobre. La même décision a été prise pour l'épreuve de l'Open GT à Barcelone programmée le 1er week-end de novembre. Vincent devait initalement prendre part à ces meetings en compagnie d'Eddy Renard au volant de l'Aston Martin DBRS9 GT3 engagée à l'année dans le championnat de Belgique GT. |
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Au début de son implication officielle dans le Belgian GT en 2009, le Belgian Audi Club avait annoncé que l’objectif était notamment d’assurer la promotion de la nouvelle Audi R8 GT3 LMS avec l’espoir de voir des teams privés en aligner dès la saison 2010.
C’est donc avec joie que le Belgian Audi Club confirme aujourd’hui la création d’une nouvelle équipe, le W Racing Team, qui a décidé de miser sur la belle GT frappée des quatre anneaux pour la prochaine saison.
Derrière le W Racing Team se cachent en fait trois noms : René Verbist, Vincent Vosse et Yves Weerts. Ingénieur chez Volkswagen Motorsport après avoir activement participé aux succès du Belgian Audi Club avec le Dubois Racing, René Verbist effectuera ainsi son grand retour en Belgique. C’est d’ailleurs dans ses installations de Flénu, près de Mons, que sera basée l’équipe.
De son côté, Vincent Vosse a derrière lui une impressionnante carte de visite en tant que pilote. Ayant lui aussi porté les couleurs du Belgian Audi Club au milieu des années ’90, Vincent a décidé de travailler sur ce projet sans se mettre lui-même derrière le volant. Dans cette belle aventure, Vincent a aussi associé Yves Weerts, homme d’affaire sponsorisant le Verviétois depuis plusieurs saisons. Avec un double V (Verbist et Vosse) et un W (Weerts), le nom du team coulait presque de source.
Pour sa première saison en sport automobile, le W Racing Team a acheté trois Audi R8 LMS chez Audi Sport avec l’objectif d’en faire rouler deux en Belgique et, peut-être, à l’étranger. Plus de 6 mois avant le coup d’envoi de la saison 2010, les discussions avec les sponsors et les pilotes sont évidemment loin d’être terminées et rien n’a encore été révélé à ce sujet.
« La création de ce W Racing Team est une excellente nouvelle », se réjouit J.G. Mal-Voy, le Président du Belgian Audi Club. « Nous connaissons bien René Verbist et Vincent Vosse et nous savons avec quel sérieux ils travaillent. Quand ils sont venus nous trouver au mois de mai en nous demandant de les aider lors des contacts avec Audi Sport, nous l’avons fait avec plaisir. La création de ce team, en collaboration très étroite avec Yves Weerts, est une belle récompense du travail effectué ces derniers mois. Nous sommes ravis de savoir que des Audi R8 LMS évolueront encore en Belgique la saison prochaine et nous souhaitons bien sûr au W Racing Team toute la réussite qu’il mérite. » |
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Les (bonnes) habitudes ne se perdent pas, dès qu’ils en ont l’occasion les pilotes se changent les idées au volant de voitures plus exotiques les unes que les autres. Pour certains, on découvre même de nouvelles catégories avec le pilotage de quads, motos, vélos, voitures de rallye… Vincent Vosse ne fait évidemment pas exception à la règle. Ainsi, après une participation le week-end dernier à l’endurance des couteliers sur un quad, il participera le week-end des 26 et 27 septembre prochain aux 6 heures historiques de Spa-Francorchamps au volant d’une Ford Mustang Shelby 350 GT. C’est Hans Hugenholtz, ancien vainqueur de l’épreuve et ami de longue date de Vincent qui permet cette petite récréation au pilote Theutois.
Vincent : « J’ai rencontré Hans lors de mes différents passages au sein du team Chamberlain à l’époque de la Viper. Hans était en fait le propriétaire de l’équipe. Il m’a proposé de rouler sur la Mustang et je n’ai pas hésité longtemps. Quand je regarde les images qui circulent de cette voiture sur Youtube, il va y avoir du spectacle. C’est en travers partout. ». |
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Après 3 ans de disette, le Theutois Vincent Vosse ajoute un 5ème podium à son palmarès des 24 Heures de Francorchamps. Engagé sur la 3ème voiture du team Vitaphone en compagnie de son compatriote Stéphane Poulidor Lémeret (2ème pour la 3ème fois en 4 ans), d’Alessandro Pier Guidi et de Carl Rosemblad, l’ancien vainqueur du double tour d’horloge Ardennais a fait taire certaines critiques rangeant le bolide n°33 au rang de simple numéro sur la liste des engagés. Mais après avoir décroché un 2ème chrono lors de la séance qualificative et cela sous des conditions délicates, le quatuor a réussi à maitriser les éléments pour cruiser vers une seconde position plus qu’inespérée après un accrochage survenu en milieu de nuit. Toujours dégoulinant de Champagne, Vincent Vosse ne pouvait que confirmer cela : « Après notre accrochage avec une Porsche vers une heure du matin, nous pensions que la bataille pour le podium s’éloignait définitivement. Avec une quinzaine de tours de retard en début de matinée, la messe semblait dite. Nous avons alors accumulés les double relais pour perdre le moins de temps possible. Cela cumulé aux divers soucis rencontrés par nos concurrents et le podium nous ouvrait ses bras. ».
Même si certains mettaient en doute les chances égales de victoire ou en tout cas de podium entre les Maserati, les événements auront donné raison à Vincent Vosse qui n’avait pas hésité à affirmer avant le départ que les éventuelles consignes d’équipe avaient peu de chance de se présenter. Il confirme : « Vitaphone engage deux voitures sur toute la durée du championnat et il est donc normal que celles-ci aient un objectif plus important que le nôtre. Mais en 24 Heures, tant d’événements peuvent se passer que le risque d’avoir des consignes sont quasi inexistantes. Un accrochage ou un incident mécanique est si vite arrivé, que les écarts peuvent très vite se creuser. Avec l’accident de la n°1 et l’abandon sur problème mécanique de la n°2, nous devenions la voiture de pointe du team. Et avec des sponsors communs sur les trois voitures, il était important pour Michael Bartels et toute son équipe de se trouver sur la photo du podium. ». |
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Pilote confirmé dans le monde de la course automobile en général et de l’endurance en particulier, Vincent Vosse retrouvera ce week-end la Maserati MC12 du team Vitaphone pour un double tour d’horloge qui s’annonce encore une fois très relevé avec une quarantaine de participants. Déjà membre de l’écurie Allemande en 2006, le Belge se réjouit bien évidemment de retrouver le team vainqueur de trois des quatre dernières éditions des 24 Heures de Spa. Comme annoncé, ses coéquipiers se nommeront Stéphane Lemeret, Alessandro Pier Guidi et Karl Rosenblad.
Déjà présent à de nombreuses reprises sur le podium de la classique spadoise par le passé (vainqueur de l’édition 2002 et 3ème en GT l’année suivante à chaque fois sur la Viper GTS-R du team Larbre Compétition, 2ème sur la Ferrari 575 du team GPC en 2004 et à nouveau 3ème sur la Ferrari 550 pour son retour chez Larbre en 2005), le pilote local bénéficie d’une superbe opportunité de retrouver des marches qu’il n’a plus foulées depuis 4 ans.
« La décision a mis du temps à se confirmer » avoue Vincent Vosse avant de poursuivre « mais cela en valait vraiment la peine. Je retrouve un team ultra pro chez qui j’avais eu de très bonnes sensations en 2006. J’espère simplement que nous aurons un peu plus de chance pour cette édition puisque nous avions abandonné à l’époque. ».
Grand habitué des 24 Heures, le team Vitaphone affiche un palmarès impressionnant faisant de lui le grand favori de l’épreuve. Mais avec 3 voitures au départ, n’y a-t-il pas un risque de voir le team se disperser ou bien de le voir se concentrer sur les deux voitures jouant le championnat ? « Michael Bartels et toute l’équipe sont suffisamment expérimentés pour savoir que tout peut arriver sur 24 Heures, nous en avons d’ailleurs encore eu la preuve au Mans cette année. Ils n’ont donc aucun intérêt à privilégier un équipage plutôt qu’un autre. Quant au risque de déconcentration avec la présence d’une 3ème Maserati, je n’ai aucune inquiétude à ce sujet. Si un team sait et peut le faire, c’est bien Vitaphone. Tout est tellement étudié que chaque mouvement est prévu. Alors que d’autres teams vont par exemple perdre de l’énergie sur un point extra sportif ou sur un événement inattendu, chaque membre du team Allemand sait ce qu’il doit faire parce que cela a été discuté durant le briefing. ».
Un pilote expérimenté et rapide, un équipage homogène, un team ultra professionnel et aguerri, une voiture rapide et fiable… Tous les ingrédients sont réunis pour retrouver la Maserati n°33 sur le podium des 24 Heures de Francorchamps. Bien sûr, le sport auto reste une grande loterie aux dénouements plus ou moins imprévisibles. Reste que certains disposent de plus de cartes que d’autres dans leur jeu. À chacun de s’en servir au mieux pour obtenir le meilleur résultat possible.
Et Vincent Vosse de conclure : « C’est une 1ère victoire en soi de se retrouver dans une voiture compétitive. Cela n’est pas un gage de succès puisque depuis 3 ans nous avons des problèmes alors que nous sommes performants (en tête de l’épreuve en 2006 et en 2007 – Impossibilité de prendre le départ en 2008 après avoir obtenu la pole position) mais cela est indéniablement un plus. Comme le dit l’adage "jamais deux, sans trois". Mon compte est donc bon ». |
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Les week-ends se suivent et se ressemblent furieusement pour le duo Renard/Vosse. Ainsi, c’est avec une nouvelle 4ème position comme meilleur résultat – pour la 3ème fois en 4 meetings – que l’Aston Martin Barwell quittait le circuit de Spa-Francorchamps. À croire que les marches du podium se refusent à ce tandem Pro-Am. Pourtant, comme d’habitude, les choses semblaient se dessiner pour le mieux : une voiture très efficace sur le tracé spadois, un Vincent Vosse très rapide au volant de la voiture anglaise (avec une nouvelle pole position dans sa séance qualif. où il relèguera son plus proche poursuivant à plus de 9 dixièmes) et un Eddy Renard en perpétuel progrès. Mais le constat est implacable : avec une 4ème et une 10ème position respectivement en manche 1 et en manche 2, l’objectif du podium n’est toujours pas atteint. Retour en arrière.
Grâce à un superbe départ permettant à Eddy Renard de passer de la 8ème à la 6ème place, la course 1 démarrait sous les meilleurs auspices. Mieux, l’avocat-pilote poursuivait sur sa lancée, accumulant les bons chronos à un rythme jamais réalisé depuis deux saisons et, le tout, avec la plus grande régularité. Ainsi, si l’Aston Martin devait laisser partir les trois voitures se battant pour le leadership, elle n’avait aucun problème à suivre la cadence de la Ferrari championne en titre et de la Viper du team KRK. Son relais effectué, et le volant transmis au vainqueur 2002 du double tour d’horloge local, Eddy Renard savourait sa performance : « Je me sentais vraiment à l’aise dans la voiture. J’ai tourné dans des chronos proches de 2’29"00, ce que je n’avais jamais réussi auparavant. C’est d’autant plus positif que je suis parvenu à rééditer la performance plusieurs tours durant. À Vincent de conclure le travail… ». Et Vincent de confirmer la bonne santé du bolide issu des ateliers de chez Aston Martin Racing. Parmi les plus rapides en piste, à peine moins vite que la Ford GT de plus en plus proche dans ses rétroviseurs, le Theutois attaquait fort afin d’enfin offrir un podium au team anglais et à sa monture. Mais au passage du drapeau à damiers, le résultat (logique) restait le même que ces dernières semaines : une 4ème place à moins de 1,5 secondes du podium.
Toujours un peu déçu d’avoir loupé le podium de si peu mais le moral au beau fixe suite à la belle performance de la veille, la seconde course du week-end s’annonçait palpitante. Démarrant de la pole position, Vincent Vosse devait s’incliner au freinage de la Source et laisser passer l’Audi R8 de Jean-François Hemroulle. S’abattait alors une légère pluie rendant délicat toute velléité de dépassement. Toujours dans les rétroviseurs du bolide aux anneaux, l’Aston profitait alors d’une erreur du pilote en tête pour prendre le leadership de l’épreuve et faire le trou sur ses poursuivants. Seul à suivre le rythme, la Ford GT, déjà menaçante la veille, passait la surmultipliée et poussait l’Aston dans ses derniers retranchements. Vincent Vosse devait finalement baisser pavillon face à l’américaine avant de rendre le volant du bolide à son coéquipier. Reparti à la même position mais rapidement 4ème suite à une erreur au freinage du bustop sur une piste toujours piégeuse, Eddy Renard continuait malgré tout sur le même mode que lors de la 1ère manche. En bataille avec Damien Coens pour récupérer la 3ème marche du podium, le pilote Aston finissait par dépasser la Ferrari et pensait avoir fait le plus dur. Las, son concurrent touchait accidentellement l’Aston au freinage des Combes à hauteur du train arrière. Aussitôt, l’Aston perdait le 3ème et le 4ème rapport, l’obligeant à terminer la course à allure réduite. Résultat : une 10ème place loin de correspondre aux performances du quatuor Renard/Vosse/Barwell/Aston Martin DBRS9. |
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Comme c’est devenu une habitude depuis plusieurs années, les bolides du Belgian GT arpenteront dès ce week-end le tracé de Spa-Francorchamps en ouverture des toujours très populaires 25 Heures VW Fun Cup. Dernière épreuve de la saison sur le tracé spadois pour le BGTC mais également dernier meeting avant le double tour d’horloge limbourgeois qui s’annonce plus ouvert que jamais avec l’arrivée des grosses voitures de tourisme habituellement animatrice du championnat BTCS.
Souvent bien placé mais jamais sur le podium, le duo Renard/Vosse doit faire face à de nombreux contretemps depuis l’ouverture de la saison 2009 du Belgian GT. Pourtant, aussi bien Vincent Vosse qu’Eddy Renard avaient annoncé que l’arrivée du championnat belge réservé aux GT sur les terres spadoises coïnciderait avec une montée en puissance de leur Aston Martin. De leurs propres aveux, l’Aston allait se montrer "diabolique" sur le tracé de Francorchamps. Deux meetings plus tard, on doit avouer que, même si le bolide anglais a démontré de belles aptitudes avec notamment deux poles positions et un podium loupé de peu, la course a la plus haute marche du podium s’est essentiellement jouée sans eux. De quoi revoir à la baisse leurs espoirs sur Francorchamps ? « Certainement pas. » répond du tac-au-tac Vincent Vosse en poursuivant : « La voiture est faite pour le tracé de Spa. Mais en 4 courses ici, nous explosons un pneu à deux reprises alors que nous sommes en bagarre pour le podium. Si on y ajoute nos deux poles et une 4ème place où avec un tour de plus nous montions sur le podium, nous ne pouvons que continuer à croire en nos chances de podium. ».
Tout comme son compère et le reste du team Barwell Motorsport, Eddy Renard espère enfin pouvoir monter sur un podium cette saison afin de remercier les partenaires de ce projet. Il faut dire qu’après leur victoire de l’année dernière sur ce même tracé, l’attente semble bien longue avant de pouvoir déguster à nouveau la douce saveur du champagne. « Vincent l’a déjà signalé mais on manque un peu de chance pour le moment. On doit en tout cas faire mieux que lors des deux premiers meetings ici. Surtout qu’il s’agira certainement de notre dernière vraie possibilité de réaliser un très bon résultat. Par la suite, il restera deux meetings à Zolder dont les 24 Heures où un podium est encore plus difficile à atteindre que lors des courses classiques. Quoique, nous pouvons toujours envisager de participer au double tour d’horloge en guest vu que plus rien n’est envisageable au niveau du championnat… ».
Enfin, et pour être complet, nous ne manquerons pas de signaler qu’il s’agit de la dernière visite de Vincent Vosse sur le tracé spadois avant l’événement immanquable du mois de juillet, à savoir les 24 Heures de Francorchamps. Comme annoncé ces derniers jours, le vainqueur 2002 du double tour d’horloge retrouvera la prestigieuse écurie Vitaphone et la Maserati qu’il pilotera en compagnie de notre compatriote Stéphane Lemeret, de l’Italien Alessandro Pier Guidi et du Suédois Karl Rosenblad. Sans oublier une…double participation ce week-end aux 25 Heures VW Fun Cup sur les montures de chez Astur Car Racing (double 2ème des éditions 2007 et 2008 - équipage Delrez/Capocci/Piron/Vosse) et du team Racing for Children qui arborera les couleurs de Child Focus (équipage Collignon/Van Nuffelen/Van Nuffelen/Vosse). |
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L’information a été officialisée ce vendredi. Dans le cadre du double tour d’horloge spadois, Vincent Vosse retrouvera le team de référence du FIA-GT en général et des 24 Heures de Spa en particulier c’est-à-dire le Vitaphone Racing Team. Pour l’occasion, Vincent se retrouvera sur la 3ème voiture du team qui sera engagée sous la bannière Vitasystems, particularité réglementaire oblige. Ses coéquipiers auront pour nom Alessandro Pier Guidi, Karl Rosenblad et Stéphane Lemeret. Pour rappel, le pilote Theutois avait déjà eu l’occasion de piloter cette Maserati MC12 lors de l’édition 2006 des 24 Heures ainsi qu’en fin de cette même saison pour la manche dubaïote du FIA-GT. |
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De retour sur le tracé spadois après le meeting des 1000 km, les bolides du Belgian GT, malgré leur faible nombre, auront offert un spectacle intense aux spectateurs présents. Auteur d’un 7ème chrono dans la 1ère séance qualif et d’une pole position dans la seconde (la deuxième de la saison), le duo Renard/Vosse pensait pouvoir se mêler à la lutte pour le podium en ouverture des 12 Heures de Francorchamps. La malchance en aura encore une fois décidé autrement.
Parti 7ème, passant très rapidement le champion en titre, Damien Coens, puis retrouvant sa position de départ, cette 1ère manche n’aura pas été très positive pour Eddy Renard. Moins vite ou moins régulier que les pilotes devant lui, l’avocat Waterlotois ne pouvait que limiter la casse. Rentrant au stand avec une trentaine de secondes de retard sur les leaders, il ne reste à Vincent Vosse que le choix d’attaquer. Améliorant sans cesse le meilleur chrono en piste, l’équipier d’Eddy Renard remonte tour après tour sur la tête de la course. Au rythme de 1 à 2 secondes par tour, voir 3 à certains moments, rien ne semble pouvoir arrêter l’Aston Martin DBRS9. Au moment du baissé du drapeau à damiers, il reste pourtant 6 secondes d’écart en trop entre la 1ère position et la 4ème du duo Renard/Vosse. Et un tour de plus aurait du permettre au bolide anglais de monter sur le podium.
Nanti de la pole position de la séance chrono réservée aux pilotes pro, les choses débutaient pour le mieux pour Vincent Vosse. En forme après ses exploits de la 1ère course, tout le clan Aston Martin/Barwell espérait enfin pouvoir décrocher un résultat en vue. Il n’en sera rien. Parti sur les chapeaux de roues devant la bestiale Dodge Viper, Vincent Vosse pointait en tête après le passage du virage de la Source. Mais face au monstrueux moteur de la Viper, impossible de résister en arrivant au bout de la ligne droite des Combes. Avec une quinzaine de kilomètre/heure de différence, Vosse ne pouvait que s’incliner. Impossible de ne pas penser sur le moment que la course venait peut-être de se jouer. Régulièrement plus rapide sur un tour mais toujours trop loin en bout de ligne droite, le pilote local ne pouvait que ronger son frein et attendre une erreur qui n’arrivera jamais. Pire, l’Aston Martin devra rentrer au stand précipitamment suite à une crevaison. La course qui aurait du se conclure par un podium se terminera finalement par une 7ème position avec un Eddy Renard qui n’aura qu’à rejoindre l’arrivée tout en faisant attention à la piste rendue de plus en plus délicate par la pluie et, comme les autres montures, avec des pneus pour piste sèche.
Vincent Vosse : « La voiture était vraiment performante. Mon meilleur tour dans la course 1 et ma pole sont là pour le prouver. Mais encore une fois, il nous manquait un rien pour accrocher le podium. Mais bon, pour être honnête, j’ai été trop prudent dans la seconde course en passant le raidillon dans le 1er tour, ce qui a encore plus accentué la différence entre la Viper et notre Aston au bout de la ligne droite des Combes. La crevaison nous aurait de toute façon arrêté par la suite. ».
Eddy Renard : « On continue de jouer de malchance. Néanmoins, si j’avais tourné une seconde plus vite par tour, nous serions sur le podium de la 1ère manche. Je sais donc ce qu’il me reste à faire pour la prochaine. D’autant plus qu’il s’agira de notre dernière visite à Spa avant de clôturer la saison par deux derniers meetings à Zolder. ». |
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Pour la 1ère fois cette saison, BGTC et BTCS se retrouveront sur la piste pour le point d’orgue de la saison tourisme belge avec les 12 Heures de Francorchamps. Comme c’est devenu une habitude depuis le lancement du tour d’horloge spadois, le public très familial devrait se masser dans le paddock pour profiter des nombreuses animations gratuites prévues. Avec 2 manches de 60 minutes programmées juste avant le départ des 12 Heures, le Belgian GT participera au spectacle pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Parmi les dynamiteurs du peloton, nous retrouverons le duo Renard/Vosse qui espère retrouver une Aston Martin aussi fiable que rapide.
Convaincante en qualification avant de baisser pavillon en course lors du dernier meeting des 1000 Km de Spa, l’Aston Martin DBRS9 du team Barwell nous doit une revanche. Une revanche d’abord au team britannique en charge du bolide qui se démène chaque week-end pour fournir la meilleure voiture possible à son duo de pilote. Une revanche ensuite à Vincent Vosse, auteur de chronos impressionnants lors de chaque montée en piste mais arrêté à chaque fois en pleine bagarre pour le podium. Une revanche toujours pour les moyens et l’application démontrés par Eddy Renard depuis l’intersaison. Une revanche enfin envers Aston Martin Brussels très actif dans le paddock pour se démarquer des autres réceptifs et faire de leur hospitality un lieu à l’image de la marque anglaise.
Malgré tout ce travaille, sur la piste, les résultats tardent à se faire ressentir. On se rappelle bien sûr de la belle envolée lors du Kick Off à Zolder avec un Vincent Vosse doublant ses adversaires les uns après les autres pour pointer très rapidement en tête. On n’oublie pas non plus la pole position réalisée en ouverture des 1000 Km de Spa avec plus de 7 dixièmes de seconde d’avance sur le deuxième meilleur chrono de la séance. Las, lors de ces deux premiers meetings de la saison, une pièce défectueuse, une erreur humaine, un fait de course viendra enrayer la belle mécanique anglaise. Ces incidents de parcours n’empêchent pourtant pas les acteurs de ce programme 2009 de rester convaincus du bien-fondé de leurs choix posés au cours de cet hiver.
Figure de proue du projet, Vincent Vosse nous donne ses impressions pour ce meeting qui marque déjà la fin de la 1ère moitié du championnat : « Encore une fois, tout est rassemblé pour obtenir de bons résultats. Mais la course automobile reste une science inexacte comme nous avons pu le voir lors de la dernière manche. On espère donc simplement concrétiser nos espoirs. ».
Épaulant le theutois sur la DBRS9, Eddy Renard confirme les dires de son coéquipier : « On ne va plus annoncer que nous allons gagner la course parce que lors de la dernière manche, malgré un bon début de week-end, on était loin du compte en course alors que nous avions clairement affiché nos ambitions. Je pense simplement que la voiture sera plus facile à piloter. Et jusqu’à présent, l’Aston est très performante en FIA-GT3. Il n’y a pas de raison que cela ne soit pas le cas pour nous. Il faudra donc que nous mettions à profit les séances d’essais pour faciliter la suite du week-end. ». |
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Organisé conjointement avec son homologue anglais, le Belgian GT promettait deux courses passionnantes avec une trentaine de bolides plus impressionnants les uns que les autres devant le public venu assister aux mythiques 1000 Km de Spa. Outsider déclarée, l’Aston du team Barwell Compétition visait le podium du général. Objectif à reporter pour le prochain meeting.
Convaincu de pouvoir marquer de gros points lors du meeting du Belgian GT en ouverture des 1000 Km de Spa, le duo Renard/Vosse aura très rapidement dû revoir ses ambitions à la baisse. Pourtant, tout avait bien commencé avec une voiture performante sur le tracé très rapide de Francorchamps comme cela était prévu. Auteur du meilleur chrono lors de la 1ère séance d’essais libres avant de rééditer la même performance lors de sa qualif., Vincent Vosse pensait réellement avoir fait une grosse part du boulot. Il confirme : « Dès notre arrivée sur le circuit, la voiture s’est montrée efficace. Dans ma qualif. réservée aux pros, je relègue d’ailleurs mon plus proche poursuivant à plus de 0,7 seconde. De quoi espérer au minimum un podium pour la seconde manche. ».
Un podium qui aurait été la bienvenue après la désillusion de la 1ère course. Parti 9ème, Eddy Renard se fait accrocher légèrement par la Ford GT au 1er passage de la Source. Touchette sans conséquence apparente, si ce n’est un peu de carrosserie abîmée, puisqu’il passe sans trop de difficultés la Lamborghini de Wim Lumbeek avant de remonter sur la Ferrari championne en titre pilotée par Damien Coens. Rapidement dans les échappements de cette dernière, il passe la surmultipliée pour pointer au 7ème rang de la compétition. Mais, sans raison apparente, les chronos commencent à stagner obligeant Eddy à défendre sa position et l’empêchant finalement de conserver cette dernière. C’est donc au 12ème rang qu’il rentrera aux stands pour laisser le soin à Vincent Vosse d’essayer de remonter vers le haut du classement. Mission qu’il parviendra à réaliser, accumulant les chronos de références, avant une double crevaison à quelques tours du drapeau à damiers au passage de la chicane du Bustop. Vincent Vosse n’aura que le temps de contrôler le bolide à plus de 220 Km/h et de rentrer directement dans les stands.
Le dimanche matin aurait donc dû être marqué sous le sceau de la revanche pour la seconde manche du week-end. Obligés de prendre le départ sous safety car au vu du brouillard rendant la visibilité quasi nulle, les pros devront finalement attendre 15 minutes avant de réellement pouvoir s’élancer. Etonnamment, la belle anglaise, habituellement très efficace dans les mains du pilote local, se montrait très hostile à piloter avec des chronos très loin de ceux réalisés par les autres bolides. La DBRS9 ne se laissera dompter ni par Vincent, ni par Eddy terminant la course finalement 5ème mais laissant un goût amer dans la bouche des pilotes au vu des performances réalisées en qualification. La conclusion venait finalement de la bouche d’Eddy Renard qui n’oubliait pas de rester lucide au moment de quitter Spa : « Nous pouvons globalement parler d’un week-end décevant au vu de ce que nous aurions pu réaliser à la régulière. Mais bon, personnellement, je suis descendu sous la barre des 2’30 au tour, ce que je n’avais jamais réalisé. Il me reste à rester régulier pour pouvoir se battre avec les pros-pros. ». |
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Second meeting de la saison ce week-end pour le championnat Belgian GT Mediagroep Van Dyck avec deux manches qui s’annoncent d’ores et déjà très indécises. Auteur de résultats encourageants à Zolder sur leur Aston Martin DBRS9 malgré un abandon prématuré en 2ème manche, le tandem Renard/Vosse espère bien remettre les choses au point à Spa en ouverture des toujours très populaires Le Mans Series.
Rien de tel qu’un meeting comme les 1000 Km pour se faire plaisir au volant d’un bolide de course tel que l’Aston Martin DBRS9 qu’Eddy Renard et Vincent Vosse piloteront en cette fin de semaine. Programmées samedi midi et dimanche matin, les deux manches du BGTC devraient bénéficier d’une belle visibilité. « Cela sera surtout le cas samedi… » précise le local Vincent Vosse qui regrette d’ailleurs l’horaire matinal de la manche dominicale « … Par contre, la course du dimanche risque d’être un peu trop tôt dans la matinée que pour espérer avoir beaucoup de monde dans les tribunes. Mais quoiqu’il en soit, cela reste très sympa d’avoir une course du championnat belge GT en ouverture des 1000 Km. C’est un vrai plus pour nos partenaires. ». Partenaires qui ne manqueront d’ailleurs pas non plus de suivre Vincent lors des deux courses de Formula Le Mans prévues au cours du meeting.
Pointant en tête lors de la course d’ouverture du championnat avant de commettre une faute l’obligeant à une folle remontée, le theutois est conscient de l’efficacité de l’Aston couvée par le team Barwell Motorsport. Il espère donc pouvoir marquer de gros points ce week-end : « J’ai été très surpris par la voiture dès le début de nos séances d’essais fin mars et n’ai d’ailleurs jamais caché que l’Aston jouerait les premières positions si nous faisions notre travail correctement. Quelques soucis techniques à Zolder nous ont empêché de viser le podium à la régulière mais cela devrait être réglé ici. D’autant plus que Spa devrait nous convenir beaucoup plus que Zolder. ».
Plus performant il y a deux semaines que durant toute sa saison 2008 sur une Ferrari, Eddy Renard espère bien rééditer son week-end du Kick Off. Il tempère : « Mes deux prestations de Zolder ont en effet été correctes mais il me reste du boulot. Tout d’abord en arrivant à rester régulier d’un tour à l’autre nonobstant les attardés et autres obstacles pouvant perturber ma concentration. Et puis je reste encore un peu trop loin des chronos de Vincent même si, c’est vrai, je suis mieux que l’année dernière sur un tour. ». De quoi envisager un podium dès ce meeting des 1000 Km ? « La voiture en est capable et le team, très professionnel, l’est tout autant. De plus, le tracé de Spa demande un véhicule à la fois bien équilibrée et efficace dans les rapides. Deux qualités que cumule notre DBRS9. C’est d’ailleurs dans le 1er secteur à Zolder que nous arrivions à faire la différence par rapport au 2ème et 3ème qui demande surtout une voiture efficace au niveau des freinages. ». De quoi envisager une seconde victoire pour Eddy Renard après celle acquise sur ce même circuit la saison dernière ? Début de réponse dès ce jeudi après-midi avec la 1ère séance d’essais libres. |
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Traditionnelle épreuve d’ouverture du championnat Belgian GT, le Kick Off a permis d’établir, après un toujours trop long hiver, la hiérarchie des forces en présence au sein d’un plateau très riche qualitativement avec de nombreux prétendants au podium. Bonne nouvelle, l’Aston Martin DBRS9 du duo Renard/Vosse aura figuré dans le haut de la hiérarchie pendant une bonne partie du week-end.
N’y allons pas par quatre chemins, pointant en permanence dans le top 5 des meilleurs temps réalisés en essais et en courses, l’Aston est rapide. Très rapide même en tenant compte qu’un problème de freins récurant aura perturbé pendant tout le week-end les deux pilotes. Considéré comme le pro du tandem au volant du bolide n°72, Vincent Vosse parviendra à limiter cet inconvénient grâce à son expérience. Mieux, après un 4ème chrono lors de la première séance qualificative, la course au podium s’annonce somptueuse. 9ème de sa propre session chronométrée, Eddy fait de son côté la moue. Très déçu, il commente : « Le problème de frein n’est toujours pas résolu. Cela couplé avec un sous-virage abominable et j’ai eu très difficile à me sentir en confiance. Surtout à Zolder où la seconde partie du tracé est composé de quelques gros freinages. ».
Parti sur une piste humide mais allant en s’asséchant lors de la course 1, la majorité des voitures en piste décide de monter des pneus pour piste sèche. Les premiers tours s’annoncent donc tendus avec un pilotage sur le fil. Finalement 3ème suite à un souci technique sur la voiture de tête, Vincent fait très rapidement parler sa pointe de vitesse. Dès le droite du canal, il déboîte son copain de jeu Fred Bouvy pour ensuite remonter seconde après seconde sur l’impressionnante Ford GT du véloce Duncan Huisman. Revenu dans la boîte de vitesses de ce dernier, il pointe en tête de l’épreuve quelques virages plus tard. Las, une trajectoire prise un peu trop large au virage du chirurgicale envoie le pilote theutois dans l’herbe lui faisant perdre le bénéfice de son superbe début de course. S’annonce alors une magnifique remontée de la 9ème position à la 3ème juste avant de rendre le volant à son compère Eddy Renard et de s’excuser auprès de l’ensemble du team pour l’erreur commise. Logiquement moins rapide que Vincent mais auteur d’un relai très solide, l’avocat-pilote défendra chèrement sa peau jusqu’au bout. Dépassé uniquement par le pro François Verbist sur une Porsche qui ne manque clairement pas de souffle, c’est une 4ème place qui accueillera le tandem Renard/Vosse pour cette 1ère manche.
Bien décidé à se montrer plus efficace que lors de sa séance chronométrée, Eddy Renard ne tarde pas à tenir ses promesses. Parti 9ème, il conserve sa position au départ de la dernière course du week-end malgré une grosse frayeur lors du 1er gauche. Il commente : « J’ai pris un bon départ me permettant de conserver ma position tout en étant bien placé pour le 1er gauche. Mais en sortant de ce virage, je me suis retrouvé nez à nez avec la Ferrari de Coens à l’envers du sens normal de la marche et encore en mouvement. Je n’ai eu que le temps de donner un rapide coup de volant à gauche pour essayer de l’éviter… ». Manœuvre qu’il réussira parfaitement et qui lui permettra de continuer sans encombre son relai. P9 puis très rapidement P8, P7 et enfin P6 après un superbe dépassement sur la seconde Viper du team KRK, Eddy Renard prend confiance en l’Aston et rend cette dernière à Vincent dont la mission est de remonter vers les premières positions. Rapidement P5, Vincent Vosse accumule les tours rapides. Malheureusement, le virage du chirurgicale sera encore une fois fatal à la belle anglaise avec un cardan cassé l’obligeant à s’arrêter définitivement. Vincent commente : « On a eu quelques soucis sur la voiture tout au long du week-end, soucis qui nous ont empêché de monter sur le podium. Il n’empêche que la voiture est très saine et qu’Eddy est d’ores et déjà plus rapide qu’avec la Ferrari de la saison dernière. Je pense donc que nous pourrions accrocher au minimum quelques podiums d’ici la fin de la saison. Surtout à Spa où la voiture devrait se montrer diabolique. ». |
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Après une préparation longue et minutieuse aussi bien en course que lors d’essais privés, l’Aston Martin DBRS9 du tandem Renard – Vosse ronronne d’impatience de montrer à toutes et tous sont plumage gris/noir du plus bel effet. Et comme le rappelait malicieusement le…renard au corbeau, si le ramage devait se rapporter au plumage, l’Aston couvée par le team Barwell Motorsport pourrait bien être le phœnix des hôtes du Belgian GT Championship Mediagroep Van Dyck. Début de réponse dans à peine quelques jours avec le traditionnel Kick Off ces 25 et 26 avril sur le tracé de Zolder.
Après une saison 2008 marquée par la découverte de la compétition à un tel niveau et une 1ère victoire lors du meeting de Francorchampagne, Eddy Renard piaffe d’impatience de reprendre le volant de son Aston. Les kilomètres ont été absorbés avidement durant tout l’hiver aussi bien sous la pluie que sur le sec et la participation à la manche d’ouverture du British GT aura permis de peaufiner les derniers détails. Alors Eddy, plus prêt que jamais à entamer la saison à venir ? « Pour la 1ère fois de ma courte carrière, j’ai eu l’occasion de préparer ma future saison efficacement avec beaucoup de temps de roulage. Cela me permet de connaître la voiture beaucoup plus que l’année dernière par exemple. Il ne me reste plus "que" à combler mon déficit d’expérience, surtout au niveau du tracé de Zolder. ». Justement, au niveau de la voiture, y-a-t-il une différence marquante entre la nouvelle et l’ancienne monture ? « À priori, elles sont aussi compétitives l’une que l’autre au vu de l’équilibre des performances. Je trouve que l’Aston est néanmoins beaucoup plus homogène en terme de rapport puissance moteur - équilibre châssis. Cela permet d’appréhender la voiture beaucoup plus sereinement. Par contre, il s’agit ici d’une boîte full séquentielle. Cela devrait être un avantage mais je dois encore m’y adapter car je découvre ce type de commande. Cela ne me permet pas encore d’aller à la limite de la voiture. ».
De son côté, Vincent Vosse entame cette saison avec un déficit de 8 kilos sur la balance par rapport à la saison dernière. L’Aston GT3 serait-elle si physique que ça ? « Pas plus qu’une autre voiture de cette catégorie. » plaisante-t-il. Il embraye : « L’intersaison est toujours l’occasion de travailler en profondeur sa condition physique. Et 8 kilos de moins offrent toujours un léger bonus de compétitivité. ». Pour en revenir à la course, quels sentiments animent Vincent à l’aube de cette 17ème année de compétition pour lui : « Je suis toujours aussi motivé qu’à mes débuts. Monter dans une nouvelle voiture reste toujours aussi excitant. Cette saison ne fait donc pas exception à la règle. Quant au championnat en lui-même, j’ai hâte de voir la diversité des voitures engagées. Le Belgian GT doit être l’un des rares championnats GT3 avec autant de marques différentes. Exception faites du championnat FIA évidemment. ».
On l’aura compris, tout le monde est motivé à l’entame de cette saison. Cela est vrai pour les pilotes, pour le team mais aussi évidemment pour Aston Martin Brussels, nouvel acteur en sport automobile. José Farasyn nous confirme : « Nous découvrons pas mal de choses inévitablement. C’est chouette de constater qu’il y a autant de commentaires positifs autour de notre programme et de la voiture. Sur Internet notamment où nous retrouvons la voiture et donc notre nom et/ou logo. Cela permet de dynamiser notre réseau de partenaires et de, pourquoi pas, se créer une réputation sur et en dehors des circuits. ». Un 1er regard sur le championnat à venir ? : « La compétition s’annonce palpitante avec autant de marques différentes. Cela devrait en faire un des plus beaux d’Europe. La présence du championnat sur RTL et sur la RTBF est également un plus. On constate d’ailleurs qu’il y a un vrai intérêt pour le sport auto dans le sud du pays. Beaucoup plus que dans le nord dans tous les cas. ».
On le sait, même si la motivation est toujours primordiale en sport auto, cela est rarement suffisant. Il faudra donc encore patienter quelques jours pour évaluer le travail réalisé par chacun au cours de l’hiver. Quoiqu’avec un team comme Barwell Motorsport les zones d’ombre ne devraient pas être nombreuses. On regrettera simplement le non respect de la philosophie pro-am comme prévue initialement. « Je ne surprendrai personne en signalant que je suis l’amateur sur notre voiture. » témoigne Eddy. Il poursuit : « Cette philosophie est géniale parce qu’elle permet d’amener de nouveaux acteurs dans le sport auto ; nouveaux acteurs qui peuvent apprendre au contact de pilotes comme Vincent avec un espoir de victoire pour les meilleurs tandems. Mais face à une Audi Verbergt – Hemroulle et une Porsche Longin – Verbist, même avec 50 kilos de lest pour eux et mes 10 kilos perdus au cours de l’hiver, cela sera très dur de les battre. Sans oublier le risque de faire fuir ces nouveaux pilotes que l’organisateur voulait attirer. ». |
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Alors que les teams continuent à fourbir leurs armes en vue du Kick Off du 25 avril prochain, c’est une bonne nouvelle qui nous est parvenue il y a peu sur le front du Belgian GT. Ainsi, Vincent Vosse et Eddy Renard reformeront leur duo Pro - Am entamé il y a près d’un an. Tandem qui avait notamment remporté l’épreuve BGTC du Francorchampagne en 2008. Pour l’occasion, ce n’est plus une Ferrari F430 GT3 qu’ils piloteront mais bien la très british Aston Martin DBRS9 GT3 avec le soutien d’Aston Martin Brussels.
Auréolé de sa toute 1ère victoire à ce niveau de compétition, c’est dès la fin de saison 2008 que les premiers contacts ont été établis par Eddy Renard afin de se procurer une toute nouvelle Aston Martin DBRS9 GT3. Mais pourquoi ce changement de team et de monture ? « Il y a deux raisons majeures à cela. » explique le gentleman-driver. Il enchaîne : « Tout d’abord, le projet Alpina mis en œuvre par Sport Garage ne me rassurait pas pleinement. Rien à voir avec le team qui a fait du très bon travail tout au long de la saison 2008 mais plutôt la voiture qui débute à peine sa mise au point. Ensuite, la possibilité de rouler sur une Aston qui a été très performante l’année dernière et de profiter de l’expertise automobile d’une société telle que Prodrive. ». Ainsi, l’avocat le plus rapide du barreau traversait la manche pour discuter ni plus ni moins qu’avec le team Barwell Motorsport, champion GT3 2006 et 2007 du très populaire championnat British GT. Eddy Renard nous donne ses impressions sur la saison à venir : « Le changement de règlementation, avec l’introduction du système Pro – Am et le lest en fonction des résultats, devrait nous permettre d’être plus compétitif. C’est d’autant plus vrai que nous avons programmé pas mal de tests d’avant saison afin de s’adapter à la voiture. ».
Vincent Vosse se réjouit bien évidemment de la conclusion de cet accord. Il confirme : « Notre association avec Eddy a été fructueuse en 2008, il n’y avait donc pas de raisons de refuser ce programme. Cela est d’autant plus vrai qu’en dehors du côté sportif, Eddy a une vraie volonté de bien faire les choses. Je l’avais déjà vu l’année dernière et cela se confirme encore une fois. ». Quant au choix de la voiture et du team, le Verviétois ne pouvait que féliciter son coéquipier : « J’ai analysé les résultats réalisés par les Aston Martin tout au long de la saison 2008. En plus d’être compétitives, celles-ci semblent également très fiables. De bon augure pour les 24 Heures de Zolder qui compteront doubles cette année au championnat. Quant au team, ils m’ont d’ores et déjà impressionné par leur degré d’implication dans ce programme et leur motivation. Leurs résultats antérieurs parlent également pour eux… ».
Barwell Motorsport, qui s’occupera donc de l’Aston Martin tout au long de la saison, n’est pas le team britannique le plus célèbre de ce côté ci de la Manche. Pourtant, un rapide coup d’œil sur leur histoire et leur palmarès confirme très rapidement le sérieux et l’efficacité de leur travail. Créé dans les années 60 par Richard Lemmer, père du team manager actuel, Barwell évolue au fil des années entre courses de monoplaces, de GT et de tourismes. C’est en 2000 que le team va réellement entrer dans la catégorie des tops teams anglais lors de son entrée dans le célèbre British Touring Car Championship. En 4 saisons, l’équipe va accumuler une trentaine de victoires de classe et remporter les titres teams et pilotes dans la catégorie Production. Par la suite, ils remporteront également ces deux mêmes titres en British GT avant de s’envoler de l’autre côté de l’atlantique pour la saison 2008 et de participer à l’ALMS avec le soutien officiel d’Aston Martin Racing.
Faisant leur entrée dans le monde très compétitif du sport automobile, Aston Martin Brussels n’en affiche pas moins des ambitions claires. José Farasyn, porte-parole d’Aston Martin Brussels, nous précise : « Avec Vincent comme pilote de pointe et Eddy en maître d’œuvre du projet, nous ne pouvons que viser le haut du tableau. ». Il continue : « C’est justement Eddy qui nous a proposé de monter ce programme commun. Après réflexion, et étant déjà contaminé par le virus de la course grâce au RACB qui nous avait convié plusieurs fois aux 24 Heures de Francorchamps, nous avons rapidement donné notre accord. La seule condition que nous avions était que tant qu’à vouloir s’impliquer dans le sport auto, autant le faire convenablement. Nous voulons amener l’esprit "Aston" dans le paddock. ».
Nul doute qu’avec la confirmation de l’engagement de cette Aston en Belgian GT bien conduite et certainement bien préparée, c’est un sérieux candidat en plus pour les avant-postes que nous retrouvons. Enfin, bon signe ou pas, la marque anglaise n’est pas totalement inconnue pour Vincent Vosse… Un large sourire aux lèvres, il réagit : « C’est en effet au volant d’une Aston que j’ai remporté mon 1er titre international dans les Le Mans Series il y a 3 ans. J’ai gardé mes anciennes combinaisons au cas où cela devait nous porter chance. ». |
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Participant ce week-end à la dernière course de sa saison 2008, Vincent Vosse retrouvait le volant d’une Ferrari F430 GT3 du team Sport Garage. Il ne s’agissait néanmoins pas de la voiture ayant participé à l’ensemble du championnat Belgian GT qui était toujours convalescente après son grave crash du week-end dernier à Barcelone. Les qualifications se déroulaient sans anicroche avec un 3ème meilleur chrono prometteur. Malheureusement, la suite était un peu à l’image de cette saison 2008 avec une succession de mauvaises nouvelles. Le quatuor de pilote composé d’Eddy Renard, de Greg Franchi, de Michael Petit et de Vincent partait sur les chapeaux de roues et figurait parmi les trois plus rapides sur la piste. Mais un problème moteur d’abord puis un incident dans les stands lors du changement de pilote et enfin une exclusion suite à un échappement trop bruyant concluaient une saison déjà bien difficile. |
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Participant ce week-end à la dernière manche du championnat Open GT, le duo Vosse – Renard aura vécu des émotions très partagées au cours de ce meeting qui se composait de deux manches. Auteur d’un 9ème chrono dans la catégorie GTS pour la 1ère course et d’une pole position pour la seconde, les espoirs de podium étaient bien réels. Espoirs confirmés dès la 1ère course qui voyait Eddy Renard et Vincent Vosse remporter le 1er accessit de leur catégorie. Las, la direction de course décidait d’exclure la Ferrari pour non respect du timing minimum de présence dans la voie des stands. Pas du tout satisfait de cette décision, le team Sport Garage décidait d'aller voir la direction de course pour se rendre compte que celle-ci avait décidé de déplacer la zone de fin de pitlane par rapport au briefing de la veille sans en avertir le team. Conséquence : impossible pour le team français de savoir jouer le coup à la perfection.
Le lendemain, bien décidé à revenir avec un trophée, Vincent Vosse prenait le départ de la seconde manche le couteau entre les dents. Sous des conditions de piste très humide, le verviétois gardait la tête de la course tout au long de son relai et se permettait le luxe d’augmenter son avance sur ses poursuivants. Cela permettait à Eddy Renard de prendre le relai avec une confortable avance. Ainsi, il conservait son bien jusqu’à deux tours de la fin. En effet, une averse digne de la mousson s’abattait subitement sur le circuit catalan. À près de 240 Km/h, le pilote belge partait en aquaplaning dans la longue ligne droite longeant les stands et tapait violemment le mur avant de terminer sa course dans les pneus. Plus de peur que de mal pour le pilote victime du plus gros crash de sa carrière et qui voyait une victoire bien méritée s’éloigner définitivement. |
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(1).jpg) Après la clôture de la saison automobile belge il y a une dizaine de jours à Zolder, le duo Vosse – Renard a décidé de se reformer pour deux ultimes barouds d’honneur avant la trêve hivernale. Ainsi, un an après leur rencontre, Eddy et Vincent ont décidé de fêter leurs noces de coton en retournant dans la péninsule ibérique pour participer à la dernière épreuve de l’Open GT. Une semaine plus tard, ce sont les 10H de Zolder qui seront au programme de nos deux comparses.
Lors de leur 1ère rencontre fin 2007 lors de la manche barcelonaise du championnat Open GT, Eddy Renard proposait à Vincent Vosse de monter un programme commun en Belcar devenu quelques mois plus tard Belgian GT. Comme vous le savez, cette association deviendra effective et sera marquée, notamment, par une victoire à Spa lors du meeting de Francorchampagne. Toujours en pourparlers pour la saison 2009, les deux pilotes continuent néanmoins de vouloir rouler ensemble et ce dès cette fin de saison. En conséquence, la Ferrari F430 GT3 sera engagée ce week-end à Barcelone sur une manche du championnat Open GT et le week-end suivant à Zolder pour la dernière épreuve de la Dunlop Sport Maxx Endurance Cup. Pour ces occasions, le bolide italien continuera bien évidemment d’être managé par le team Sport Garage auteur d’un excellent travail tout au long de la saison 2008 en Belgique.
Les réactions des pilotes :
Eddy Renard : « Notre participation à la manche de Barcelone est surtout un clin d’œil à l’histoire puisque Vincent et moi nous sommes rencontrés là-bas il y a pile un an. D’un point de vue sportif, nous ne connaissons pas nos adversaires. C’est difficile de pouvoir estimer ce que nous pouvons espérer. Etre sur le podium de la catégorie GT3 serait déjà très positif dans ce championnat en plein essor. D’autant plus que nous devrons nous adapter aux pneus que nous ne connaissons pas ».
Vincent Vosse : « Les fins de saison sont toujours pleines d’imprévus. On a régulièrement l’opportunité de rouler à l’une ou l’autre course comme c’est le cas ici. Je ne m’attendais en tout cas pas, lorsque j’ai rencontré Eddy, à me retrouver fin 2008 avec une saison aussi chargée derrière moi. J’ai pleins de bons souvenirs du championnat et ne peux que féliciter Sport Garage pour leur travail, le tout dans une super ambiance. Terminer 2008 avec deux courses hors championnat ne fera qu’augmenter le plaisir que je peux prendre sur un circuit en compagnie non seulement d’Eddy mais également de Greg Franchi qui nous accompagnera pour la course de Zolder ». |
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C’est par un coup de théâtre que la journée du samedi se terminait du côté de la paire Franchi – Vosse. Alors qu’ils pensaient avoir réalisé le 8ème chrono des qualifications, le collège des commissaires décidait de réprimander plusieurs voitures pour vitesse excessive sous régime de drapeaux jaunes. C’est donc de la 18ème position que la Saleen n°7 allait devoir s’élancer avec l’obligation de réaliser un miracle pour espérer monter sur le podium à domicile comme annoncé initialement. Comme souvent, de petites décisions allaient engendrer de grosses conséquences.
Parti de la 18ème position, Greg Franchi intégrait rapidement le top 10 après un début de relai parfait, aidé - il est vrai - par le nombre important de GT2 à ce niveau du classement. Il se permettait d’ailleurs le luxe de signer le meilleur temps de ce début de course. 1ère voiture à lui donner un peu de fil à retordre, la Maserati pilotée par Mattéo Bobbi. Mais plus rapide lors de chaque passage, il parvenait finalement à prendre possession de la 9ème place. Après avoir pris le large sur son poursuivant, il entrait dans la pitlane pour transmettre le volant à Vincent Vosse qui continuait sur la même lancée. Ainsi, le pilote verviétois grimpait de deux positions dans la hiérarchie et signait le meilleur temps absolu de la course, nouvelle preuve du niveau de qualité atteint par le team Larbre et ses deux pilotes. Par la suite, c’est Greg Franchi qui reprenait le volant de la Saleen, continuant à réaliser de bons chronos mais terminant finalement en 7ème position juste derrière la seconde Maserati.
Vincent Vosse : « Cela a été une course très disputée avec toutes les GT1 classées dans la même minute après 2 heures de courses. Malheureusement, le record du tour en course ne fait gagner aucun point au championnat ».
Jack Leconte : « Une décision injuste prise officiellement pour des raisons de sécurité mais qui était d’abord un problème de l’organisateur devant les exigences écologistes locales les obligeant à clôturer la séance pour 18h. Les organisateurs se sont alors retournés contre les pilotes qui avaient pris la piste et ne pouvaient pas arrêter leur effort pour pouvoir bénéficier du pic de performance de leurs pneus neufs. Un drapeau rouge significatif de fin de séance aurait dû être présenté aux pilotes. Dès lors, le podium tant espéré par toute l’équipe s’envolait. Néanmoins, l’équipe a montré toute sa performance car durant la course seul Greg Franchi et Vincent Vosse se seront échangés le record du tour et cela à 3 reprises au nez et à la barbe des Corvette, Maserati, Aston et autres Ferrari… Il s’agit donc assurément d’une nouvelle belle démonstration dont il ne manque que la conclusion ».
Greg Franchi: « On est un peu maudit cette saison avec la Saleen. Encore une fois, la performance était là, le meilleur temps en course de Vincent le prouve, mais cette fois, c’est une pénalité après la séance qualificative qui ruinait nos espoirs de gros points à domicile. Une fois cette sanction acquise, on ne pouvait pas espérer beaucoup mieux que notre 7ème position ». |
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Dernier meeting de la saison, le rendez-vous de Zolder ne manquera pas d’intérêt pour le duo Renard – Vosse. Après leur victoire acquise lors du meeting de Francorchampagne, les deux pilotes souhaitent tout simplement confirmer ce résultat par un podium sans gêner les différents prétendants au titre et en continuant à se faire plaisir comme c’est le cas depuis le début de la saison. Ils pourront profiter du récent équilibrage des performances qui devrait permettre à la Ferrari de se rapprocher des Dodge et autres Mosler ou Porsche.
Alors que tout le paddock se surprenait de la victoire d’une Ferrari à Spa il y a trois semaines du fait d’un circuit très défavorable aux voitures italiennes, le tracé de Zolder devrait de son côté permettre au duo Vosse – Renard de se mettre beaucoup plus en évidence et cela même sans l’intervention d’une quelconque safety-car. Autre point à l’avantage des voitures frappées du cheval cabré, la décision récente de SRO, promoteur du championnat, d’établir un nouvel équilibrage des performances par l’adoption sur les Ferrari de pneus plus larges. Vincent Vosse explique les conséquences d’un tel changement sur sa monture : « On ne peut pas dire que la Ferrari est la plus rapide des GT3. Elle est performante, surtout à Zolder, mais reste malgré tout inférieure aux Porsche, Dodge et Mosler. La décision de SRO Belgique, prise après un conseil donné par le promoteur européen, semble donc logique. On constate d’ailleurs que, mis à part en Belgique où les résultats définitifs ne seront connus que ce week-end, aucun championnat GT3 SRO n’a été remporté par une Ferrari. Depuis le début de la saison, mis à part lors des 24 Heures de Zolder qui restent une épreuve particulière, les Ferrari n’ont jamais réussi à s’approcher à moins de six dixièmes du meilleur temps réalisé en course. En ce qui nous concerne, l’adoption de pneus plus larges devrait, en théorie, nous permettre de gagner un gain chronométrique substantiel sur un tour. Mais cela reste théorique et même si à long terme cela peut être intéressant, cela nous oblige aussi à repartir d’une feuille blanche au niveau des réglages. Pour nous qui n’avons rien à perdre, ce n’est pas grave mais Fred Bouvy qui joue le titre ne voudra peut-être pas prendre ce risque ». Même son de cloche du côté d’Eddy Renard qui aborde ce dernier rendez-vous de la saison avec la volonté de bien faire : « On est à l'affût d’un bon résultat pour poursuivre sur notre lancée. Personnellement, j’ai surtout envie de confirmer mes bonnes impressions des 24 Heures où j’avais réussi à être très régulier en course. Mon objectif est donc de m’améliorer en performance pure et d’arriver à descendre mon chrono en 1’34. Pour cela, il faudra que j’arrive à exploiter ces nouveaux pneus parfaitement et cela dès le 1er tour lancé, ce qui n’est pas toujours évident vu mon manque d’expérience. Par contre, je constate que nous pourrions toujours entrer dans le top 5 du championnat. Ça pourrait être sympa de l’intégrer pour une 1ère saison à ce niveau ».
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.JPG) Moins de 10 jours après la déception sportive de Nogaro, il est déjà temps pour Larbre Compétition et ses deux pilotes belges, Greg Franchi et Vincent Vosse, de se préparer à la 9ème et avant-dernière manche du championnat FIA GT qui visitera pour l’occasion le circuit de Zolder. Cela sera donc la seconde visite du futur championnat du monde GT sur les terres belges après les fameuses 24 Heures de Spa. Un retour au pays plein de hautes ambitions pour les pilotes du team managé par Jack Leconte après le retour remarqué et remarquable de la Saleen n°7 à Nogaro.
Manche atypique par son tracé, le circuit de Zolder accueillera ce week-end une épreuve du très disputé championnat FIA-GT en compagnie d’un autre championnat badgé SRO, le Belgian GT. Il s’agira donc d’un week-end chargé pour les deux pilotes du team Larbre engagés bien sûr sur la Saleen S7R qu’ils conduisent depuis le début de la saison mais également dans le championnat de Belgique réservé aux GT. Une visite en Belgique du FIA-GT qui est devenue une petite habitude après la manche de 2007 qui avait à l’époque clôturé la saison. Ce ne sera par contre pas le cas cette année puisqu’il restera encore une manche à suivre en Argentine programmée pour fin novembre.
D’ici là, Greg et Vincent se réjouissent bien évidemment de revenir au pays sur un circuit qu’ils connaissent particulièrement bien. Le meilleur exemple est Vincent Vosse qui sillonne le tracé limbourgeois depuis plus de dix ans en GT. Il confirme : « Je dois avoir participé presqu’une dizaine de fois au Belgian GT en totalité ou en partie depuis les débuts de ma carrière GT (1ère saison complète en 1996). Cela reste toujours un avantage pour les pilotes belges de rouler ici par rapport à d’autres pilotes étrangers car peu le connaissent réellement. Les pilotes comme Anthony Kumpen, Bert Longin ou moi qui faisons du sport auto depuis de nombreuses années pouvons nous vanter de connaître parfaitement le circuit avec au minimum 3 ou 4 courses par saison rien que pour les championnats nationaux de GT et de tourisme ». Même son de cloche positif du côté de Greg Franchi qui devrait retrouver une Saleen compétitive dans quelques jours : « Je pense qu’on peut sincèrement viser un très bon résultat comme c’était déjà le cas à Nogaro. Sur le sec, la Saleen va très vite avec une voiture qui use très peu ses pneus et qui est très bien en freinage et en motricité. C’est important sur ce circuit marqué par trois gros freinages et autant de reprises ».
Jack Leconte: " Nous avons la chance d’avoir un meeting de Zolder très proche de celui de Nogaro. Cela permet aux pilotes de ne pas perdre leur feeling avec d’autres épreuves. Autre avantage, Greg et Vincent connaissent parfaitement le circuit. Nous espérons donc pouvoir atteindre le même niveau de performance qu’à Nogaro et monter sur le podium ".
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Meilleur temps des essais libres, 1ère ligne lors des qualifications, meilleur chrono au Warm-Up et meilleur temps en course. Tout était réuni pour enfin retrouver la Saleen du team Larbre Compétition sur le podium d’une course du très relevé championnat FIA-GT, soit les objectifs avoués du début de saison. D’autant que la fiabilité était au rendez-vous avec une voiture tournant comme une horloge 2 heures durant. Mais un changement de roue récalcitrant en aura décidé autrement. Quand le sort s’acharne, il faut tout simplement continuer à travailler sans regarder derrière soi… Pas toujours facile.
« Nous étions les plus rapides en début de course, aussi vite que les autres une fois les nouveaux pneus montés et de nouveau les plus rapides en fin de course. Ce que nous annoncions hier s’est totalement vérifié, à savoir que nous étions en mesure de conserver nos pneumatiques sur la durée tout en étant très rapide avec les nouvelles gommes. On doit perdre plus de 45 secondes dans les stands alors que nous terminons à 40 secondes des vainqueurs. C’est dur à avaler » avoue Greg Franchi. Pourtant, tout avait bien commencé jusqu’à cet incident. Greg Franchi prenait le départ comme convenu et parvenait à conserver sa position après le 1er virage. Très rapidement, 3 voitures (les Corvette de Fassler et Bouchut encadrant la Saleen de Franchi) prenaient le large pour une bataille à coup de dixièmes. Plus rapide, Greg Franchi tentait une attaque sur le leader mais échouait et se faisait même repasser par Christophe Bouchut. Ce n’était pourtant que partie remise puisque le pilote belge parvenait à passer Fassler en même temps que Bouchut. Ils en profitaient pour faire le trou et se retrouver à une demi-seconde l’un de l’autre au moment où la Corvette de SRT décidait de rentrer dans les stands. Cela permettait à Greg de faire 3 tours supplémentaires à un rythme endiablé pour permettre à son coéquipier de ressortir virtuellement en tête. Le sort en aura décidé autrement.
Jack Leconte, team manager du team français, gardait son flegme habituel acquit avec les années. Il commente : « La performance était présente tout au long du week-end. Greg Franchi a tout d‘abord réussi un très bon départ alors qu’il devait faire face à la pression de pilotes bien plus expérimentés que lui puisqu’il s’agissait de son 1er départ en 1ère ligne pour une manche d’un championnat du monde. Il a réussi à maintenir la pression sur le leader avant de commettre une petite erreur et de perdre une position. Piqué au vif, il revenait sur les deux Corvette et les dépassait presque sans coup férir. Un problème de fixation des freins nous empêchera malheureusement de conclure obligeant même Vincent Vosse à ressortir parmi les GT2. Après un relai sans faute, Greg reprenait le volant et remontait de deux rangs dans la hierarchie, se permettant même le luxe d’être à nouveau le plus rapide en piste. Le niveau de performance atteint ici prouve en tout cas la réelle envie de bien faire de la part de l’ensemble du team. Avec l’expérience de nos deux pilotes sur le circuit de Zolder, qui sera la prochaine manche du championnat, on espère vraiment pouvoir viser le podium ».
Vincent Vosse: "Notre déception est énorme… Pour la 1ère fois cette saison, on vient avec la simple ambition de se faire plaisir. Et pour une fois, on est dans une situation où on peut viser un très bon résultat. Par la force des choses, cela nous redonne espoir de pouvoir monter sur le podium pour finalement rentrer une nouvelle fois déçu. Le sport automobile peut être cruel. Heureusement, les joies sont aussi grandes."
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C’est le moins que l’on puisse écrire, le retour de la Saleen de Larbre à la compétition après son terrible crash de Spa aura marqué les esprits. Ainsi, après deux très belles séances d’essais libres marquées par un meilleur temps absolu, le team français et son pilote de pointe, Greg Franchi, parvenaient à placer la belle américaine en première ligne lors de la séance qualificative de Nogaro. Une juste récompense après tous les efforts fournis par le team et tous ses mécaniciens qui n’auront pas quitté les installations du Vigeant depuis plus de trois semaines.
Alors que les ambitions de l’équipage n°7 au moment de prendre la route pour le sud de la France étaient tout simplement de se faire plaisir au volant de la Saleen et de faire un maximum pour remercier leurs partenaires, on peut dire que la pression vient de monter d’un cran du côté des deux pilotes belges. Partant pour la première fois cette saison depuis la première ligne sur la grille de départ (exception faite de la superbe pole obtenue à Spa avec l’appui de Pedro Lamy), et cela sous des conditions atmosphériques normales, Greg Franchi et Vincent Vosse devront se démener dès demain 13h15 pour assurer un résultat satisfaisant pour le team français deux heures plus tard. C’est donc bien avec un esprit combattif qu’ils prendront le départ.
De son côté, Jack Leconte ne pouvait qu’être transporté d’aise. Il commente : « Après l’accident subi aux 24 Heures, le team Larbre avait trois objectifs : trouver les composants nécessaires à la reconstruction de la Saleen dans les meilleurs délais, remettre la voiture dans son état identique de performance et de préparation pour ne pas dévaloriser sa valeur et organiser une reprise de contact entre le bolide et ses pilotes préalablement à leur participation à cette épreuve de Nogaro. Ces trois objectifs ont été superbement atteints. La Saleen est non seulement remontée sur la piste sans avoir connu le moindre souci mais elle a également satisfait aux très sévères contrôles de la FIA qui accompagnent le retour d’un véhicule après un tel accident. Tout cela se solde par des résultats qui sont le meilleur temps des séances d’essais libres ce matin et une très brillante deuxième place synonyme de départ en 1ère ligne pour la course de demain. Il n’y a pas de meilleur baromètre ! ».
Greg Franchi: " Forcément très content du résultat. On commence enfin à obtenir ce pour quoi nous travaillons depuis le début de la saison. Je pense que nous pouvons espérer réaliser un bon résultat en course. Cela est d’autant plus vrai que la voiture préserve très bien ses pneus. Et comme Vincent est autant dans le rythme que moi, tous les espoirs sont permis ".
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L’information a été confirmée hier soir. En plus de son programme habituel avec la Saleen S7R à Nogaro, Vincent Vosse participera également aux manches 9 et 10 du championnat européen réservé aux GT3 sur une Porsche 997 GT3 Cup S du team belge Muehlner Motorsport. Ce team, récent champion d’Allemagne en FIA-GT3, engagera pour l’occasion deux voitures. Vincent Vosse quant à lui sera associé au pilote tchèque Jaromir Jirik.
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8ème et antépénultième manche du championnat FIA-GT, le meeting de Nogaro verra le retour tant attendu dans le clan Franchi – Vosse de la Saleen n°7 du team Larbre Compétition après près de deux mois d’absence. Pour l’occasion, le bolide américain aura quasi fait peau neuve au moment de s’élancer depuis les stands ce samedi matin. Ainsi, après de longues semaines d’incertitude, Jack Leconte, team owner de Larbre, aura réussi à remettre sur des rails un programme qui aura été très perturbé.
Comme attendu, des essais étaient programmés ce mardi en vue de vérifier que tout était en ordre de marche pour la manche de Nogaro. En effet, profitant de ses installations du Val de Vienne, le team français n’avait qu’à ouvrir les portes du box pour permettre aux deux pilotes belges de la Saleen d’effectuer des tests très utiles après plus de deux mois sans prendre le volant de l’américaine. Après une première série de tours concluants, le team et les pilotes prenaient la décision de travailler directement sur les réglages en vue de Nogaro. Vincent Vosse commente : « Nous avons effectué plus de 120 tours sur la journée, soit l’équivalent de deux manches du championnat, et n’avons rencontré aucun problème. Assez étonnamment, il s’agit de notre plus longue séance de tests depuis le début de la saison. Après avoir constaté que la voiture tournait comme une horloge, on a directement travaillé sur les réglages pour la fin de saison. C’est forcément dommage d’avoir subi ce coup d’arrêt en milieu de parcours mais nous devons aller de l’avant. L’objectif est maintenant de se faire plaisir et de faire un maximum pour remercier nos partenaires de leur soutien ».
Greg Franchi: "C'est un soulagement de remonter dans la Saleen. On attendait cela depuis près de deux mois maintenant. Les tests effectués ce mardi nous ont rassurés. La Saleen est de nouveau apte à rouler. Il était temps pour nos partenaires, StartPeople et Weerts, qui, même s'ils comprenaient la situation, ne pouvaient décemment pas accepter de rater toute la fin de saison."
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Il était marqué qu’une Ferrari gagnerait ce week-end à Spa lors du meeting de Francorchampagne. Pourtant, sur papier, les chances de voir une italienne monter sur la plus haute marche du podium semblait mince au vu des écarts enregistrés par rapport aux Dodge et Mosler notamment. Néanmoins, Eddy Renard et Vincent Vosse auront réalisé cet exploit inattendu grâce à une course très bien préparée…et à un peu de chance avec la montée en piste de la voiture de sécurité au moment opportun.
C’est 72 heures avant le départ de la course de ce week-end que Vincent Vosse annonçait espérer pouvoir monter sur le podium d’une manche du BGTC avant la fin de la saison en remerciement d’une part du travail accomplit par le team Sport Garage et d’autre part des progrès réalisés par Eddy Renard depuis l’ouverture de la saison 2008. Il ne pensait pas si bien dire puisqu’il n’aura dû attendre que quelques jours pour offrir ce cadeau à l’ensemble du team. " Honnêtement, je ne pensais pas que nous pourrions réaliser ceci ici. On perd vraiment beaucoup de temps en ligne droite avec cette Ferrari, ce qui nous donnait peu d’espoirs de faire un aussi bon résultat. C’est d’ailleurs pourquoi nous avions opté pour cette stratégie avec un ravitaillement réalisé très tôt dans la course. Ensuite, la safety car nous a permis de nous envoler vers un 1er succès cette saison ".
Auréolé de sa première victoire à ce niveau de compétition, Eddy Renard descendait forcément tout sourire du podium. Pourtant, il restait très lucide au moment d’analyser les événements récents : " Bien sûr, cela nous fait excessivement plaisir mais il faut rester objectif et reconnaître que nous n’étions pas les plus rapides sur la piste. On doit réaliser le 8ou 9ème meilleur chrono en course loin derrière nos concurrents, la faute à une Ferrari très délicate à piloter ce week-end. La victoire n’en est que plus belle pour nous ".
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.jpg) Encore un rendez-vous spectaculaire pour les protagonistes du Belgian GT en cette fin d’été. Ainsi, le public devrait, une fois de plus, répondre présent pour la 6ème et avant-dernière manche de la saison. Pour l’occasion, une seule épreuve de 2 heures est programmée sur le circuit de Spa-Francorchamps lors du très populaire meeting de Francorchampagne. Parmi les déçus des 24 Heures de Zolder, Eddy Renard et Vincent Vosse auront à cœur de continuer à venir troubler la hiérarchie aux avant-postes.
Après les 24 Heures de Zolder qui auront vu Eddy Renard, Vincent Vosse et leurs coéquipiers du moment, Pedro Lamy et Steve Zacchia, jouer la tête de la course jusqu’au milieu de la nuit, il est temps pour nos compatriotes de se concentrer sur les deux derniers meetings de la compétition. Malgré tout, avec un double tour d’horloge au résultat décevant et une fin de saison où les espoirs de podium au championnat sont inexistants, est-il encore possible de trouver la motivation ? " La question ne se pose même pas. " nous rassure l’avocat le plus rapide du royaume, Eddy Renard. Il continue : " Je suis vraiment satisfait de ma progression depuis le début de saison et ce n’est certainement pas maintenant que ma motivation va s’affaiblir. Au contraire, sur le tracé de Francorchamps, mon écart à combler par rapport à Vincent reste plus important qu’à Zolder. Tout simplement parce qu’on y a roulé qu’une seule fois cette saison en Belgian GT. Mais j’ai participé aux 24 heures de Spa avec Sport Garage et la Ferrari et je pense avoir beaucoup appris. Il me reste à montrer cela au maître Vosse ". Ce dernier justement prendra comme d’habitude beaucoup de plaisir à venir s’intercaler entre les voitures de tête. " Je prends toujours autant mon pied à me battre avec mes comparses pour une place sur le podium. " réagit le theutois. " On se bat toujours pour gagner un dixième et rester devant nos adversaires. C’est cette adrénaline dont a besoin un pilote pour se surpasser ".
Pour ces deux derniers meetings de la saison, quel objectif subsiste encore ? " Je veux absolument monter sur le podium avant la fin du championnat. Cela serait un chouette cadeau pour le team Sport Garage qui a bien travaillé tout au long de la saison mais aussi pour Eddy qui a fait beaucoup d’efforts pour s’améliorer après chaque course. Je pense que c’est le plus beau cadeau que je pourrais leur faire. Cela sera difficile à Spa vu l’écart qui sépare la Ferrari des Mosler, Porsche et Dodge mais pourquoi pas à Zolder pour le meeting FIA-GT ".
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Toujours convalescente après son terrible crash du 02 août dernier lors du warm-up des 24H de Spa, la Saleen du team Larbre Compétition pilotée par Greg Franchi et Vincent Vosse devra, pour la seconde fois consécutive, faire l’impasse sur une manche du FIA-GT, à savoir celle de Brno. Son retour est néanmoins bel et bien confirmé pour la manche suivante qui se tiendra les 4 et 5 octobre prochains sur le circuit de Nogaro. Pour l’occasion, le team du Vigeant aura reconditionné près de 70% du bolide américain.
Comme cela avait été signalé dans le dernier communiqué du team Larbre Compétition, les délais entre la livraison des pièces et la remise en état de la voiture allaient être serrés. Mais avec l’obligation de reconstruire certaines pièces directement à l’atelier, le timing devenait trop court que pour s’aligner en République Tchèque. C’est donc 3 semaines plus tard que la Saleen refera son apparition dans le championnat FIA-GT. Jack Leconte nous confirme la situation : " C’est un peu la suite logique de mes dernières déclarations. Nous avons réceptionné notre nouveau châssis ainsi que la majorité des pièces manquantes mais nous devrons encore en réceptionner tout au long du mois de septembre. Nous avons également été obligés de reconstruire nous même certaines pièces comme les pots d’échappements. Même le moteur que nous pensions être intact a été réparé en partie ". Du côté des pilotes, il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur. Comme souvent, Vincent Vosse réagit à la situation assez sereinement : " Je me réjouis bien évidemment de retrouver le volant de la Saleen pour les dernières courses. Je suis un peu déçu de ne pas être à Brno parce qu’il s’agit de mon circuit préféré de toute la saison. On devrait réaliser un check-up de la voiture le 30 septembre prochain au Val de Vienne pour s’assurer que tout fonctionne correctement avant de prendre la route pour Nogaro ".
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Un peu plus de 24 Heures après l’arrivée du double tour d’horloge limbourgeois, la déception est toujours bien présente du côté du team Sport Garage et de ses pilotes. L’impression d’avoir loupé un podium est bien présente même si de nombreuses heures de course devaient encore être disputées au moment de la sortie de piste de la Ferrari n°72 en milieu de nuit.
Jusqu’à cet événement malheureux, la ligne de conduite décidée au moment du départ avait été parfaitement respectée avec des chronos réguliers sans pour autant prendre de risques en montant sur des vibreurs ou en dépassant de manière intempestive les attardés. Ainsi, depuis le départ et jusqu’à la 11ème heure de course, le quatuor Vosse – Renard – Lamy – Zacchia a pointé quasi en permanence dans le top 3. De quoi amplifier les regrets au vu des différents soucis de fiabilité ayant ralentis la majorité des autres équipages en haut de la feuille de temps à ce moment de la course. De fiabilité justement, le team Sport Garage peut s’enorgueillir de n’avoir du faire face à aucun problème mécanique. Eddy Renard nous confirme : « Contrairement aux autres Ferrari, nous avons tourné sans discontinuer du début à la fin des 24 Heures si ce n’est lors de la dernière demi-heure où après ma mésaventure dans un bac nous sommes restés dans les stands pour tout vérifier et franchir la ligne. Sport Garage avait vraiment bien préparé la voiture. Je pense que leur connaissance de la Ferrari a fait la différence. Aucun souci mécanique n’est venu perturber notre avancée ». Evidemment, les sorties de piste font parties des risques de toute épreuve automobile. Dans le cas contraire, il faudrait prévoir des podiums beaucoup plus grand pour pouvoir y placer les vainqueurs et ceux qui auraient du ou pu gagner.
Au rang des satisfactions, Eddy Renard pointe en haut du classement. Vincent Vosse nous confirme: « J’ai été assez impressionné par les différents relais de mon coéquipier en Belgian GT. Le temps de se mettre en jambe et Eddy a réussi à signer plusieurs bons chronos et cela de manière régulière. Il a fait des progrès lors de chaque meeting depuis le début de la saison et à chaque fois il est un peu moins loin de moi ». Et Vincent Vosse de conclure en disant avec humour « que bientôt je pourrai dire d’Eddy non pas qu’il est de moins en moins loin mais bien de plus en plus proche. Encore une saison comme ça et je lui interdirai d’utiliser la télémétrie ».
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Le jour s’est levé depuis près de deux heures maintenant et, comme souvent lors des épreuves d’endurance, le petit matin est souvent synonyme de petits soucis techniques. Ainsi, la Ferrari n°72 est actuellement à l’arrêt dans le box du team Sport Garage suite à un bris de cardan. Malheureusement, la nuit aura également été marquée par la sortie de piste du Suisse Steve Zacchia. Le temps de sortir la voiture du bac, de rentrer aux stands et de réparer toute la partie avant de la monture italienne et l’espoir de podium encore bien réel jusque là de s’envoler. La Ferrari occupe pour le moment la 15ème position et il reste un peu plus de 7h15 de course. |
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Après un peu plus de 6 heures de course, la Ferrari du quatuor Vosse – Renard – Lamy – Zacchia pointe au 2ème rang des 24 Heures de Zolder. Après un très bon double relai de Vincent Vosse qui voyait le pilote truster le haut du classement, ses équipiers continuaient sur sa lancée pour conserver une position en vue. Avec deux tours de retard sur la voiture de tête, rien n’est bien sûr joué puisqu’il reste près de 18 heures de course. À noter qu’un des éléments qui pourrait faire la différence sera la faculté de chaque pilote à bien récupérer des efforts consentis avec des températures à l’intérieur des voitures proches de l’insoutenable. |
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.jpg) Comme annoncé dernièrement sur certains sites Internet spécialisés, ce ne sera pas Andrea Bertolini mais bien Pedro Lamy qui sera le guest de choc sur la Ferrari F430 GT3 n°72 du team Sport Garage. En effet, vu son emploi du temps surchargé, le pilote d’essai Ferrari en Formule 1 et également pilote Maserati en FIA-GT ne pouvait être présent fin août dans la pinède limbourgeoise. Pour le remplacer, un pilote d’un calibre au moins aussi élevé en la personne du rapide Portugais. Avec son coup de volant et son palmarès, l’actuel pilote Peugeot en Le Mans Series sera sans aucun doute l’une des attractions majeures parmi les nombreux pilotes de pointe présents.
Il n’est bien sûr plus nécessaire de présenter l’incroyable palmarès de Pedro Lamy (même si on signalera sa victoire ici même en 2004) mais on rappellera que le petit lusitanien a dernièrement réalisé la pole position lors des 24 Heures de Spa établissant le meilleur temps jamais accompli par une GT sur le tracé spadois…avant l’incident malheureux que nous connaissons tous. Un incident qui empêchera l’équipage de prendre le départ. Moins d’un mois plus tard, Pedro est de retour en Belgique pour notre plus grand plaisir. On se réjouira qu’il ait pu intercaler l’épreuve phare du BGTC dans son agenda entre des essais pneumatiques pour Michelin et la 5ème et dernière manche des Le Mans Series sur sa Peugeot 908 HDI FAP.
Le second pilote invité sur la voiture italienne lors du double tour d’horloge de Zolder ? Steve Zacchia. Pied de nez aux événements de Spa, le Suisse revient en Belgique tout simplement pour le plaisir et sans envie de revanche contrairement à ce que nous pourrions penser. Il s’explique : « Vincent m’a proposé de rouler sur cette Ferrari peu de temps après ces fameuses 24 Heures de Spa. Il s’agit d’une réelle preuve de confiance de sa part. Encore une fois, il s’agira d’un bon équipage pour affronter cette épreuve. Je me répète un peu par rapport à Spa mais Pedro est diaboliquement efficace et Vincent ajoute une très grande fiabilité à sa pointe de vitesse ». Comme pour toute course de 24 Heures, il s’agira également d’être fit au moment de monter dans la voiture. Après son accident, Steve sera-t-il en pleine possession de ses moyens ? « J’ai repris le volant pour la 1ère fois le week-end dernier lors des 1000 Km du Nurburgring sur mon proto habituel (Lola B08/80 Coupé LMP2) et cela s’est bien déroulé. J’ai encore du mal à effectuer des doubles relais mais s’agissant d’une GT et non d’un proto, la Ferrari ne devrait pas me poser de problème. Surtout qu’il reste 2 semaines avant de prendre le départ ».
Ancien vainqueur de l’épreuve mais il y a plus de dix ans maintenant (en 1997 exactement), Vincent Vosse retrouve avec plaisir le duo Lamy – Zacchia. Des retrouvailles qui, on aurait douté du contraire, font plaisir à notre pilote belge : « Eddy m’a donné carte blanche quant au choix de nos coéquipiers et c’est avec plaisir que j’ai pensé à Pedro et à Steve. Ce dernier a rapidement sauté sur l’occasion tandis que Pedro devait préalablement avoir l’accord de Peugeot ainsi que vérifier dans son agenda surchargé s’il était possible de se libérer plusieurs jours. Concernant Steve, je connais suffisamment le pilote que pour ne pas avoir d’appréhension à rouler une nouvelle fois avec lui. Il s’agit d’un vrai pilote d’endurance et j’ai confiance en lui à 100%. J’aimerais d’ailleurs remercier Eddy qui fait preuve de beaucoup de flexibilité et de confiance ». Une épreuve de 24 Heures avec Pedro Lamy et Steve Zacchia comme coéquipiers de Vincent Vosse, impossible de ne pas faire le lien avec ces autres 24 Heures du début août. Le pilote verviétois réagit : « Cela a été une vrai déception forcément. Surtout pour tout le travail qi a été accompli en amont. Pas uniquement le travail de pilote mais aussi, et surtout, vis-à-vis de ce que je fais avec Greg ou avec mes partenaires. Sportivement, je participe aux 24 Heures de Spa depuis 1995. J’en ai donc déjà vu d’autres en terme de déception sportive ».
D’un point de vue sportif, les résultats du début de saison en Belgian GT ont démontré que la Ferrari faisait partie des toutes bonnes voitures à Zolder. Eddy Renard fait le point sur les forces en présence : « Sur un tour, la Mosler reste une arme absolue. Mais il s’agit cette fois d’une course de longue haleine. Et la Mosler n’est pas particulièrement réputée pour sa fiabilité même si l’équipage de l’américaine a très fière allure et devra donc être surveillé. La Porsche conjugue à la fois fiabilité et vélocité, c’est donc de ce côté que je pointe les favoris. Les leaders du championnat Greg Franchi et Max Soulet ont réussi à former un très bon quatuor qui sera difficile à battre. Les Dodge devraient elles aussi bien se comporter même si elles ont un déficit au niveau de la consommation. De notre côté, les 24 Heures de Spa ont servi de répétition pour le team et moi-même. On y a rencontré quelques soucis de roulement qui ont été solutionnés depuis. Avec Pedro, Steve et Vincent, l’équipage est également très performant. On retrouve d’ailleurs un peu la même structure que celle de l’équipage favori avec 3 pilotes pro et un gentleman-driver. J’en profite d’ailleurs pour signaler que j’ai une totale confiance en Steve. Certains propos ont été rapportés après Spa qui pourraient laisser penser que Steve n’a pas le niveau. Je pense qu’il roule depuis suffisamment longtemps que pour ne plus se poser la question. Surtout après son titre de champion LMS en 2004 ». |
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 Les 24 Heures de Spa auront réservé au team Larbre Compétition des émotions partagées. Ainsi, après la joie de la pole position réalisée par Pedro Lamy venait la déception lorsque l’impossibilité de prendre le départ du double tour d’horloge se confirmait. À peine le choc sportif absorbé qu’il fallait faire le tour des options possibles en vue de préparer la manche de Bucarest. Avec une voiture détruite à plus de 70%, il est malheureusement impossible pour le team Larbre de fournir à l’équipage habituel Franchi – Vosse une voiture en vue de prendre le départ de l’étape roumaine.
De l’achat d’une nouvelle Saleen à la reconstruction de la quasi-totalité de la voiture, il n’existait en fait aucune option permettant d’être présent sur la ligne de départ dans les rues de la capitale roumaine. Ainsi, c’est avec regret que le team managé par Jack Leconte doit déclarer forfait pour la 6ème escale du championnat FIA-GT. Jack Leconte présente la situation : « Nous avons fait le choix en début de saison de participer au championnat FIA-GT avec une Saleen en sachant qu’il s’agissait d’une voiture exclusive. Cela signifie aussi que contrairement à d’autres voitures plus "généralistes", il n’existe pas de stock de réserve. Les pièces ne sont fabriquées par le constructeur que pièce par pièce et uniquement sur demande. Les délais de fabrication nous empêchaient de pouvoir être présent à Bucarest ». Il s’agit donc maintenant de concentrer ses efforts sur la manche de Brno. Les délais restent très serrés puisqu’à peine 3 semaines séparent les deux manches mais la motivation de chacun reste intacte. Jack Leconte pour conclure : « Nous allons bien sûr faire tout notre possible pour que tout soit prêt en temps et en heure. Nous sommes en contact permanent avec Saleen qui doit nous confirmer la disponibilité des pièces pour le 2 septembre. Ensuite, cela sera à nous de faire des heures pour tout monter ».
Vincent Vosse: " Il s'agit evidemment d'une situation regrettable pour tout le monde mais nous ne pouvons blâmer personne. Il s'agit des risques inhérents au sport automobile. Je vais personnellement faire le déplacement à Bucarest pour mon partenaire, Weerts, pour qui la manche était vraiment importante. De notre côté, nous faisons le maximum pour être présent à Brno ". |
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.JPG) Concentration et vérification des derniers détails sont les leitmotivs du moment pour le team Larbre Competition et son quatuor de pilote (Pedro Lamy, Steve Zacchia, Greg Franchi et Vincent Vosse) en vue des 24 heures de Francorchamps qui seront officiellement lancés dès cette après-midi avec la parade des pilotes dans la ville thermale de Spa. Après celle-ci, plus que 3 nuits à dormir pour les acteurs majeurs de ce spectacle de renommée internationale qui marquera à coup sûr la réussite ou l’échec d’une saison FIA-GT encore et toujours passionnante.
Avec 47 voitures engagées dont une bonne dizaine peut revendiquer au minimum un podium final, le travail des parieurs sera très difficile cette année. Épinglé au rang des bonnes surprises possibles, avec notamment l’arrivée remarquée de Pedro Lamy et de celle de Steve Zacchia pour venir épauler les locaux Greg Franchi et Vincent Vosse, la Saleen n°7 Larbre Competition comptera sur sa fiabilité exemplaire mais également sur l’expérience acquise par le team tout au long de ses 20 années d‘existence pour déjouer un à un les obstacles inhérents à ce type d’épreuve. Concernant le team justement, le palmarès acquis au cours de ces dernières années, et particulièrement à Spa (3 podiums entre 2001 et 2005 dont deux victoires), est symptomatique de l’efficacité de l’équipe sur ce genre d’épreuve. Autre atout également, l’homogénéité des pilotes avec, en sus, la présence d’une pointure telle que Pedro Lamy dont la rapidité n’est plus à démontrer. Ancien pilote F1, ancien champion LMS, ancien champion du monde GT2, ancien multiple vainqueur des 24H du Ring et actuel pilote Peugeot en LMS et au Mans, la carte d’identité du pilote n’est évidemment plus à faire. Pour le reste, tout est possible. Chaque team aura forcément travaillé de son mieux pour aborder les 24 Heures de Spa dans les meilleures conditions. Ce sont donc bien les petits détails qui feront la différence. La connaissance du tracé, la capacité de récupération des pilotes… mais aussi du team ainsi que de nombreux autres critères auront autant d’importance que certains points qui semblent pourtant essentiels comme l’efficacité de la voiture ou la vitesse de dégradation des pneus. Pour la réponse à la question de savoir qui aura le mieux abordé tous ces petits détails, rendez-vous dès dimanche 16 Heures pour l’arrivée du double tour d’horloge. |
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 Dernière manche FIA-GT avant le rendez-vous phare de la saison, les 24 Heures de Francorchamps, le meeting d’Oschersleben se déroulait ce week-end avec, comme d’habitude, la participation du duo Franchi – Vosse sur la Saleen S7R du team Larbre Compétition. Partis 8ème, les deux protagonistes terminaient à la même position malgré une course délicate suite à un arrêt aux stands plus long que prévu. Encore une fois dans le rythme des meilleurs, Greg Franchi ne pourra que rattraper le retard accumulé et récolter un point bien mérité.
Arrivés avec la ferme intention de rentrer dans le top 5 comme cela avait été le cas lors de la dernière manche à Adria, Greg Franchi et Vincent Vosse devront finalement se contenter d’une arrivée dans les points. Néanmoins, après un premier relai de très bonne facture du premier nommé (alors le plus rapide en course juste après les Aston victorieuses), un souci au moment de redémarrer dans les stands faisait perdre une quinzaine de seconde à la Saleen n°7. Reparti au milieu des GT2, Vincent Vosse ne pouvait que limiter les dégâts en devant les repasser une par une sur un circuit réputé comme difficile dans cet exercice. Revenu dans le peloton des GT1, Vincent redonnait alors le volant à son compère pour un dernier relai de bonne facture lui permettant de rentrer dans les points quelques minutes avant l’arrivée et ce malgré une safety car plus pénalisante que bénéfique.
Greg Franchi: « On est vraiment compétitif en condition de course. A chaque fois, notre meilleur temps en piste fait partie du top 5. Nous n’arrivons malheureusement pas encore à optimiser la performance sur un tour. Les qualifs nous coûtent alors du précieux temps en début de course. Malgré tout, nous entrons dans les points pour la 3ème fois d’affilée, c’est déjà pas mal. »
Vincent Vosse : « On peut se féliciter de notre course avec aucune erreur de pilotage aussi bien de Greg que de moi. Tout comme à Adria, Greg a fait de très bons relais de début et de fin. On peut simplement regretter l’entrée en piste de la safety car en fin de course. Cela nous a empêché d’espérer résorber notre retard sur nos adversaires les plus proches. » |
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Après une 8ème place à Monza puis une 5ème à Adria, l’objectif du team Larbre Compétition et du duo Franchi – Vosse est bien entendu de confirmer cette progression sur le front du FIA-GT. Le tracé d’Oschersleben, techniquement comparable à celui d’Adria mais offrant quelques courbes bien plus rapide qu’en Italie, devrait convenir à la Saleen S7R du team français. On se rappelle d’ailleurs que la dernière Saleen a avoir roulé ici dans le cadre du championnat FIA-GT n’avait loupé le podium que de quelques secondes après de très bonnes qualifications.
Situé dans l’ex-RDA à une grosse centaine de kilomètres de Berlin, le tracé d’Oschersleben combine à la fois longues courbes rapides et virages serrés. Vincent Vosse nous explique : « C’est un tracé un peu similaire à ce que nous avons découvert à Adria mais en plus rapide ce qui devrait nous convenir encore plus. Personnellement, ma dernière visite sur place remonte à 2004, déjà pour une manche du FIA-GT. J’avais, à l’époque, terminé sur le podium de la catégorie N-GT, soit le GT2 actuel ». Pour Greg Franchi, il faut également tenir compte de la fiabilité de la voiture. « On en est à 3 courses consécutives sans problème mécanique ou autre. Cela nous permet de résorber peu à peu notre déficit de kilomètres d’avant saison par rapport aux Aston, Corvette ou Maserati. Nous découvrons cette voiture contrairement aux autres teams et équipages qui, eux, connaissent leur monture par cœur. Ces kilomètres sont donc primordiaux. À Adria, et pour la 1ère fois cette saison, on s’est réellement senti à l’aise dans la voiture dès le début du week-end. Cela explique en partie notre montée en puissance. Le but est donc de confirmer à Oschersleben notre bonne tenue actuelle et de continuer à viser le top 5… pour le moment ».
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(1).JPG) Greg Franchi et Vincent Vosse au volant de la Saleen S7R et en collaboration avec le team Larbre Compétition marquent de bons points en FIA-GT pour le 3ème meeting de la saison à Adria. Après un premier relai de Greg Franchi parti 8ème sur la grille de départ mais auteur de plusieurs dépassements pour remonter 6ème, le liégeois laisse le volant à son coéquipier qui gagne encore une place. Un nouvel arrêt aux stands plus tard et après le montage de nouveaux pneus, Greg Franchi réussira à conserver une place dans le top 5.
Auteur d’une très grosse prestation pendant l’épreuve, Greg Franchi aura marqué les esprits avec, tout au long de ses relais, des temps au tour parmi les plus rapides en course et au final un 2ème meilleur chrono en piste. Réputé pour son tracé où le moindre dépassement est un risque d’abandon, Greg Franchi réussira à remonter dans la hiérarchie dès les premiers tours et cela à la régulière. Ayant décidé de conserver le même train de pneus lors des deux premiers relais et donc d’inverser la stratégie mise en place par la majorité des autres teams, Vincent Vosse souffrira forcément face à des concurrents chaussés de nouvelles gommes. Malgré tout, il parviendra à entrer dans le top 5.
De retour dans la voiture pour 45 minutes, Greg remontera seconde après seconde le handicap le séparant des voitures le précédents. Il se permettra alors de prendre près d’une seconde à chaque tour sur le multiple champion du monde d’endurance et leader du championnat, Christophe Bouchut, pour une fin de course haletante. Revenu dans ses échappements, Greg tentera alors de prendre la 4ème position mais en vain. Malgré tout, le résultat obtenu ce week-end prouve enfin que le trio team – voiture – pilote est performant. De bon augure pour la prochaine course à Oschersleben qui aura lieu dans déjà 2 semaines.
Vincent Vosse : « C’est un résultat positif pour le moral du team mais aussi des pilotes. Mon relai a été délicat avec des pneus n’offrant plus aucun grip et provoquant des vibrations suite aux dépassements très appuyés de Greg sur la piste. Mais je conserve ma position, ce qui était le plus important. Par la suite, Greg fait du tout bon boulot. Il aura confirmé tout le bien que je pensais de lui. »
Greg Franchi: « On marque enfin de bons points pour le championnat après notre ouverture du compteur à Monza. Malgré tout, la course a été très difficile avec une chaleur presque intenable dans la voiture. Après chaque relai, tous les pilotes se jetaient dans les douches pour se rafraîchir un maximum avant de remonter dans la voiture. » |
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 Moins d’une semaine après les 24 Heures du Mans que le team Larbre Compétition ne pouvait décemment pas manquer, il est déjà temps de reprendre la route pour le tracé ancien et très étroit d’Adria pour le 3ème meeting de la saison FIA-GT. Après une 1ère course délicate à Silverstone puis une entrée dans les points à Monza à chaque fois sous des conditions météo difficiles, le soleil devrait être de retour sur le sol italien et profiter à la bonne tenue de la Saleen du team français. Revue des troupes avant le départ.
À peine le temps de se remettre de l’épreuve physique et mentale que représente encore et toujours les 24 Heures du Mans et le team Larbre Compétition se tourne déjà vers l’épreuve d’Adria. Le double tour d’horloge de la Sarthe aura en tout cas confirmé que la Saleen restait une voiture très rapide. Le 2ème meilleur temps réalisé face aux Aston Martin et Corvette d’usine lors des qualifications l'aura d'ailleurs démontré. Retour donc à un rythme plus traditionnelle avec les deux prochaines manches du FIA GT, soit Adria et Oschersleben, avant les toujours primordiales 24 Heures de Spa-Francorchamps. D’ici le rendez-vous spadois, le meeting d’Adria s'étalera exceptionnellement du vendredi au samedi avec une course le samedi soir à la tombée de la nuit. Ambiance très particulière en vue donc et cela aussi bien pour les pilotes que pour les spectateurs présents.
Vincent Vosse: On est conscient de ne pas avoir atteint les résultats escomptés pour le moment. On a eu l'occasion de tester au Val de Vienne qui est un circuit plus ou moins semblable à celui d'Adria. Plusieurs possibilités de réglages ont été balayées ce qui devrait nous permettre d'être beaucoup mieux pour la prochaine manche. |
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 À peine le rendez-vous de Zolder terminé et le premier constat se confirme : la Ferrari F430 GT3 du duo Vosse – Renard est dans le coup. En effet, après avoir loupé la pole de peu à Dijon (pour 98 millièmes de seconde), Vincent Vosse plaçait cette fois sa belle italienne ornée du célèbre cheval cabré à la 5ème position sur la grille de départ. Malheureusement, il n’y aura pas d’arrivée en vue pour la Ferrari du team Sport Garage contrainte de rentrer prématurément dans les stands suite à un contact avec un autre concurrent. Résumé de la course avec les pilotes.
Vincent Vosse : « J’ai pris le départ avec pour objectif de rentrer dans le top 3 et de pouvoir céder le volant à Eddy dans de bonnes conditions. Dès l’extinction des feux, je me suis battu avec mon coéquipier de la saison dernière (Fred Bouvy). Il m’a passé une 1ère fois suite à quoi je l’ai repassé. Par après, Fred est revenu à la charge ce qui m’a obligé à sortir un peu de ma trajectoire pour éviter le contact. Max Soulet en a alors profité. Je me suis retrouvé devant Guido Kenis qui m’a malheureusement percuté à l’arrière semble-t-il suite à un problème de freins défaillants. Malgré tout, je suis rentré dans le box en 5ème position virtuelle, soit notre objectif d’avant meeting. »
Eddy Renard : « Cela a été un relai difficile pour moi. J’ai dû composer avec le plein de carburant et des pneus usagés, soit des conditions où je manque encore d’expérience. La voiture était également très sous-vireuse et l’ABS s’enclenchait dès que je freinais. Cela serait une des conséquences du contact en début de course avec la Mosler de Guido. Malgré tout, on reste positif. J’ai gagné plus de 2 secondes entre le premier meeting et celui-ci alors que je ne connaissais pas du tout Zolder avant cette saison. »
Vous connaissez la suite puisque Vincent de retour derrière le volant de la F430 GT3 devait renoncer sur bris de roulement. Un incident indépendant de la volonté des pilotes bien sûr mais qui représente bien la dure réalité des sports mécaniques. Quoi qu’il en soit, le prochain rendez-vous aura lieu en prélude des 25 Heures VW Fun Cup pour l’ultime manche avant le meeting phare de la saison : les 24 Heures de Zolder. |
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3 semaines après le meeting de Dijon au cours duquel le duo Renard - Vosse avait réalisé un beau tir groupé avec une 4ème et 7ème place, voici déjà venu le temps de prendre la route vers la pinède limbourgeoise pour participer à ce qui sera déjà la 3ème manche du championnat avec une seule et unique course de 120 minutes. Encore une fois, l’objectif ne sera pas la victoire au général mais bien de confirmer la bonne tenue de la voiture et des pilotes avec comme ambition de viser le top 5 final.
Avec un championnat Belgian GT Championship ayant atteint sa vitesse de croisière, les premiers bilans peuvent être tirés pour nos deux pilotes. Fer de lance de la Ferrari F430 GT3 du team Sport Garage, Vincent Vosse se montre satisfait même si quelques points supplémentaires étaient envisageables lors des deux premiers meetings: « On a surtout perdu des points lors du meeting d’ouverture. On a bénéficié d’une grosse amélioration des performances avec l’arrivée de notre nouvelle voiture lors de la manche de Dijon. On a été capable de se battre pour le podium et avons même été en tête de la course pendant une partie de la 1ère manche. On ne peut pas encore se battre pour la victoire mais pourquoi pas un podium de temps en temps… » Du côté d’Eddy Renard qui découvre la compétition dans notre pays, la satisfaction est encore plus grande : « Comme je l’avais signalé en arrivant dans le BGTC, je voulais pouvoir comparer mes performances par rapport à un pilote de pointe. Avec Vincent, je suis servi. Il est plus vite que moi, ce que je savais, mais j’ai maintenant des références et peux visualiser les points que je peux et même que je dois améliorer. J’ai l’impression d’avoir réduit l’écart entre le 1er et le second meeting. Le but est de continuer dans cette voie pour nous permettre d’atteindre nos objectifs de podium en fin de saison. »
Particularité de cette 3ème manche, une seule et unique course de 2 Heures avec obligation d’effectuer 2 ravitaillements au cours de l’épreuve. C’est donc bien la régularité des pilotes et la fiabilité des voitures qui risquent de peser lourd au moment de franchir le drapeau à damiers. Bonne nouvelle donc puisque question fiabilité la Ferrari fait partie des bons élèves du plateau. Eddy Renard nous confirme : « La fiabilité des voitures fera certainement la différence non seulement ce week-end mais également pour la suite de la saison. Je pense que les 3 ou 4 dixièmes que nous pouvons perdre par rapport à la Mosler, nous les regagnons grâce à la fiabilité. La meilleure preuve de cette fiabilité de notre Ferrari, c’est que lors des dernières 24 Heures de Spa, la voiture était en tête de sa catégorie à 11H du matin le dimanche et n’a abandonné que suite à un accident et non un problème technique. Sinon, elle tournait depuis le départ comme une horloge. » À voir dès ce week-end à Zolder. |
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 Larbre Competition et la paire Franchi – Vosse ont marqué leur premier point de la saison ce week-end lors du second round du FIA-GT. Après des qualifications perturbées par des conditions météorologiques distinctes entre la séance des GT2 et celle des GT1, il allait falloir se cracher dans les mains pour viser les points. Heureusement, Greg Franchi réussissait à prendre un très bon départ remontant rapidement vers le top 12. Profitant des erreurs d’autres concurrents, Vincent Vosse rentrait alors dans le top 10 pour laisser le soin à Greg Franchi de parachever le travail en concluant la course en 8ème position. Un premier point au championnat qui en appelle d'autres pour la suite.
Greg Franchi : Le point acquis fait évidemment du bien au moral mais les résultats escomptés en début de saison sont loin d’être ceux réalisables pour le moment sur la piste. La voiture était très instable au freinage et nous manquions un peu de vitesse de pointe en ligne droite. Nous allons essayer bien évidemment de trouver une solution pour Adria où nous espérons encore une fois rentrer dans les points.
Jack Leconte : One point… Ce n’est pas assez mais malgré tout positif. Avant la course, nous avions décidé de privilégier des réglages intermédiaires entre pluie et sec. En effet, de gros nuages noirs s’amoncelaient autour du circuit et nous avons préféré choisir la sécurité. Par la suite, les pilotes ont su gérer et ont été capable de ramener ce point qui ouvre notre compteur au championnat.
Vincent Vosse: Les conditions ont encore une fois été très difficiles pendant le week-end avec une piste à chaque fois différente d’une séance à l’autre. Malgré tout, il faut rester positif. On marque un point alors que nous partions 23ème, ce qui est un peu inespéré. C’est bon pour le moral. Autre bonne nouvelle, la voiture semble très fiable. On vient de faire 2 courses complètes sans le moindre souci technique. |
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C’est exceptionnellement ce jeudi après-midi que débutait les premiers essais libres de la seconde manche du Belgian GT Championship pour l’ensemble des concurrents. Parmi ceux-ci, le duo Renard – Vosse était particulièrement impatient d’en découdre au volant de leur nouvelle Ferrari F430 GT3 version 2008. Pour rappel, ils ont en effet été contraints de participer à la 1ère manche de la saison sur le modèle 2007 du team Sport Garage pour cause de délais de livraison trop long de la nouvelle Ferrari.
Une fois ce petit souci réglé, c’est dès ce lundi que le team et les pilotes se rendaient sur le circuit de Dijon-Prenois pour une journée complète de tests en vue de la course de ce week-end. Après celle-ci, les sourires étaient de mise du côté du team français et de ses deux pilotes. Ainsi, voici les réactions du Verviétois Vincent Vosse : « Mes sensations étaient vraiment bonnes avec une voiture bien plus équilibrée qu’à Zolder. On perçoit vraiment la différence entre l’ancienne et la nouvelle version. Rien qu’au niveau du système de changement des vitesses, on voit qu’une mise au point a été effectuée. Quant au meeting en lui-même, la voiture devrait être performante sur ce circuit avec comme seul désavantage notre vitesse de pointe en bout de ligne droite. »
Après cette 1ère journée d’essais libres, la confiance restait de mise avec un Vincent Vosse effectuant tout simplement le meilleur temps au cours des deux séances de l’après-midi. Eddy Renard commentait, grand sourire : « Je voulais participer à ce championnat avec Vincent pour profiter de son expérience. Cela est d’ores et déjà bénéfique puisqu’il a réussi à régler la voiture d’une manière parfaite en très peu de temps. Une fois derrière le volant, on ne doit plus que se concentrer sur son pilotage tellement elle est facile à conduire. Il faut néanmoins rester réaliste. Même si nous effectuons le meilleur temps dans les deux séances, nous ne savons pas dans quelle mesure les autres jouent le jeu à fond comme les Mosler par exemple. Les Porsche sont également très très bien pilotées ce qui veut dire que nous devons essayer de viser le top 5 lors des deux courses. » Cela devrait être d’autant plus possible qu’au fil des kilomètres, Eddy Renard se rapproche des meilleurs temps. Rendez-vous ce samedi pour le verdict final. |
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 C’est lors de cette 1ère manche du championnat FIA-GT que tous les teams allaient être fixés sur le travail accompli durant l’hiver. Avec à peine quelques tours de roues au compteur pour le duo Franchi – Vosse, il était vain de penser pouvoir remporter cette manche inaugurale face à des teams et des pilotes rodés depuis de nombreux mois et ayant accumulés les kilomètres au cours de cette hiver. Pourtant, comme nous l’avons rappelé à plusieurs reprises au cours de l’entre-saison, cette Saleen S7R doit faire partie des références de ce championnat. Idem pour la paire de pilotes au volant et le team Larbre Compétition en charge de la voiture. Compte-rendu d’un week-end qui nous aura apporté beaucoup d’espérance pour la suite de la saison FIA-GT.
Ce week-end de Silverstone aura été marqué par des conditions climatiques très changeantes. En fait, ces conditions auront été tellement aléatoires qu’il aurait fallu disposer d’une véritable station météo mobile pour déterminer les prévisions en temps réel. Ajoutez à cela une température ultra basse, et le choix des pneus à utiliser lors de chaque séance deviendra de plus en plus cornélien au fil du week-end. Suffisamment en tout cas que pour obliger les ingénieurs de chez Michelin à faire preuve de toute leur science de la course. Ainsi, ce sont bien des gommes pour conditions de pluie abondante qu’il aurait fallu mettre sur la voiture lors de la séance qualificative alors que la piste semblait s’assécher. Avec en plus du trafic dans les deux derniers tours, moment où la piste est la plus rapide, et la Saleen n°7 devra démarrer de la 18ème position sur la grille.
Parti le couteau entre les dents, Vincent Vosse remonte un à un ses adversaires jusqu’à la 10ème position. C’est donc un Greg Franchi confiant qui remontera dans la voiture avec cette fois-ci des pneus pluie… alors qu’il aurait fallu mettre des intermédiaires. En effet, la piste reste humide comme lors des qualifications mais avec une température de l’air plus élevée. Pas de chance encore une fois. De retour dans la pitlane pour son 2ème arrêt obligatoire, Greg prends alors le pari de monter des pneus slicks… Enfin un choix gagnant puisqu’il s'avérera que les leaders feront de même quelques tours plus tard. Au final, c’est une 9ème place finale que viennent cueillir les deux Belges après une très belle remontée. Prometteur sans aucun doute.
Vincent Vosse : « On n’a pas eu énormément de chance dans nos choix de pneus. Néanmoins, nous avons enfin eu la possibilité d’accumuler les kilomètres ce que nous n’avions pas forcément su faire pendant l’entre-saison. Pour nous, le championnat commencera réellement lors de la prochaine manche à Monza. »
Greg Franchi : « La course ne s’est pas réellement déroulée comme nous le pensions. Malgré ce résultat, la performance semble être là. Et puis, nous avons tourné pendant les 3 jours sans le moindre souci mécanique. Cela prouve la qualité du matériel et la bonne préparation de la voiture par le team. » |
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À quelques heures de la 1ère manche du FIA GT sur le fabuleux circuit de Silverstone, la tension commence à monter au sein du team Larbre Compétition. Les essais de Nogaro auront permis à Greg Franchi et Vincent Vosse de découvrir la voiture en conditions de course. De son côté, le team Larbre a profité de son début de saison en FFSA GT et en LMS pour peaufiner sa connaissance de la voiture. Dans la catégorie reine réservée aux GT1, le combat va faire rage entre les Saleen, Corvette, Aston Martin, Lamborghini et autres Maserati. Avec un plateau le plus relevé depuis la création du championnat, le FIA GT version 2008 s’annonce haut en couleurs. Cela tombe bien, c’est le genre de défi que l’on aime chez Larbre Compétition.
Le prestige du championnat FIA-GT implique forcément un niveau de compétitivité très élevé pour espérer décrocher des résultats probants. Le moindre détail fait souvent la différence. C’est aussi pour cela que Greg Franchi et Vincent Vosse ont choisi de rouler pour le team Larbre Compétition. Vincent Vosse commente : « Je crois que nous devons viser le podium lors d’un maximum de courses. Nous savons que le niveau du championnat est très relevé avec des voitures hyper-performantes, des teams super efficaces et des pilotes très rapides. Pourtant, notre package team – voiture – pilote fait sans aucun doute partie des meilleurs. Surtout si l’on y associe notre partenaire pneumatique Michelin. ». On l’aura compris, les ambitions sont là. Reste à confirmer tout cela sur la piste. Le compte à rebours est lancé. |
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Après avoir confirmé son programme en FIA GT pour la saison 2008, Vincent Vosse pensait devoir se résoudre à n’effectuer que quelques piges dans sa Belgique natale lors, par exemple, des 24H de Zolder et forcément de Francorchamps. Néanmoins, grâce à l’initiative d’un pilote passionné, Eddy Renard, le Verviétois participera à l’ensemble de la saison Belcar sur une Ferrari 430 GT3 du team français Sport Garage.
Gentleman driver, Eddy Renard, avocat domicilié à Waterloo, s’est spécialisé dès ces débuts en compétition dans une des marques les plus mythiques au monde : Ferrari. Ainsi, il participe depuis 2 ans au très concurrentiel Ferrari Challenge dans la classe "Copa Shell" réservée aux pilotes débutants. Après une 1ère année d’apprentissage, Eddy se fait remarquer sur un tracé au moins aussi légendaire que sa voiture, Monza, où il franchit le drapeau à damiers en 5ème position et termine sa saison à une sympathique 15ème place du championnat sur 40 participants. Mais pourquoi venir rouler en Belgique alors que l’on peut parcourir l’Europe ? « Mon travail implique déjà beaucoup de contraintes. Vu mes desseins professionnels pour 2008, rouler en Belgique sera beaucoup plus aisé. Et puis, ce projet m'a plus avant tout par la présence de Vincent, et l'apport qu'il va me procurer en terme d'expérience. Bref, une aventure commence, sans pression, ce qui ne veut pas dire que je ne serai pas rigoureux dans mon approche. J'adore travailler sur les datas et superposer avec un "vite" doit forcement être un plus. »
Pour Vincent Vosse, ce programme complet à l’intérieur de nos frontières arrive un peu comme une petite surprise. Il commente : « J’ai beaucoup travaillé sur mon programme FIA GT avec le team Larbre et la Saleen au cours de cette inter saison. Je voulais vraiment privilégier un programme international tout en participant à quelques courses chez nous. Quand Eddy (Renard) m’a contacté pour faire tout le championnat Belcar et que j’ai constaté qu’il n’y avait aucun clash de date, j’ai saisi l’opportunité. Je ne connais ni Eddy en tant que pilote, ni le team Sport Garage mais la volonté de mon coéquipier et les résultats du team en 2007 (champion et vice-champion en FFSA GT3) m’ont convaincus. Et puis, je pourrai rouler contre mon ancien coéquipier, Fred Bouvy, sur une voiture identique, ce qui risque de donner quelques duels assez mémorables… »
Quant au team Sport Garage, les ambitions sont bien réelles pour ce 1er programme complet en Belgique. Rallyes, courses de côte, Trophée Andros et forcément circuit font parties du curriculum vitae d’un team en plein boom. Christian Petit, patron et tête pensante du team, nous explique : « Tout a commencé l’année dernière lorsqu’Eddy est venu rouler pour nous à Barcelone. De notre côté, nous avons participé à l’ultime manche du Belcar avec Julien Schroyen au volant. Il a réussi de superbe qualif. mais des problèmes mécaniques nous ont empêchés de concrétiser en course. Pourtant, il s’agit d’une voiture très fiable. Nous avons couru aux dernières 24H de Spa avec la même voiture et étions en tête de catégorie après 18 heures de course avant un incident avec un autre concurrent. Avoir Vincent dans l’équipage est un gros plus. Nous ne l’avions jamais rencontré mais tout le monde connait ses qualités. L’objectif est donc de réaliser au minimum plusieurs podiums. Pour le team, nous aimerions aussi pouvoir faire rouler une seconde voiture en Belcar. Avis aux amateurs… » |
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.jpg) Après deux saisons consécutives en Le Mans Series ponctuées par un titre pilotes et un autre dans la catégorie constructeurs dans la catégorie GT1, le team Larbre Competition a décidé pour cette saison 2008 de revenir vers le championnat qui lui a apporté la majeure partie de son palmarès depuis presque dix ans : le FIA GT championship.
Considéré comme le championnat GT le plus relevé au monde, le FIA GT fait depuis de nombreuses années la part belle au show et aux voitures spectaculaires. Cette tendance ne fait d’ailleurs que s’accentuer avec une saison 2008 qui fait d’ores et déjà le plein d’engagés. Un plateau riche de nombreuses GT aux performances très proches, des teams professionnels ayants les moyens de leurs ambitions et des pilotes n’ayant plus rien à prouver sur la planète "sport automobile", voilà la formule à succès d’un championnat gagnant. Avec 10 meetings prévus et un spectacle parcourant l’Europe d’est en ouest et du nord au sud ainsi qu’une pige en Amérique du Sud, la saison 2008 s’annonce quoiqu’il arrive palpitante. Enfin, avec des plans d’expansions prévus pour l’Asie dès 2010, c’est vers un championnat du monde que le FIA GT se dirige.
Retour au source pour Larbre
Après avoir prouvé, pour autant que cela soit encore nécessaire, la valeur du team depuis deux ans en Le Mans Series avec en point d’orgue un titre pilote en 2006 grâce au trio Gardel – Lamy – Vosse et un titre constructeur la même année, il est temps de revenir au bercail et de, pourquoi pas, essayer de viser la victoire générale en FIA-GT. C’est d’ailleurs une véritable histoire d’amour qui existe entre ce championnat et le team. Avec 4 titres obtenus en 4 participations à l’ensemble du championnat, c’est à un taux de réussite de 100% auquel nous sommes confrontés. Les résultats obtenus lors de l’épreuve phare de cette compétition, les 24 heures de Spa-Francorchamps, ne font d’ailleurs que confirmer l’expérience du team Larbre avec ses deux victoires consécutives acquises en 2001 et 2002. Pour atteindre les objectifs 2008 qui pourraient sembler ambitieux, mais finalement à l’image de ce que fait Larbre depuis près de vingt ans, ce sont les Saleen S7R qui ont été choisies. Ces voitures, véritables épouvantails de la saison 2007 en Le Mans Series et en FFSA GT, seront cette fois opposées au très redoutable plateau du FIA GT. Au volant de la belle américaine, ce sont des habitués du team que nous retrouverons avec le toujours vert Vincent Vosse et son jeune comparse Greg Franchi. Jack Leconte nous explique : "Je ne pense pas qu’il faille encore présenter le FIA GT. Avec une telle concurrence dans ce championnat, il nous fallait mettre un maximum d’atouts de notre côté. Je connais la qualité de notre team. De son côté, le niveau de performance de la Saleen S7R est excellent. Quant au tandem de pilote, il se sent comme chez lui au sein du team Larbre. Vincent n’a plus grand-chose à prouver et encore moins chez nous après son titre de champion LMS en 2006 alors que Greg a montré l’année dernière qu’il avait les qualités nécessaires pour rouler devant ».
Voyants au vert pour les pilotes
Tout au long de cette saison 2008, nous retrouverons derrière le volant de la Saleen S7R le Liégeois Greg Franchi. Un pilote aujourd’hui habitué au team basé sur le circuit du Val de Vienne mais également ami de Vincent Vosse dans la vie et coéquipier à succès de celui-ci lors de cette saison 2007 avec une victoire lors des 12 heures de Spa-Francorchamps et un podium aux 24 heures de Dubaï ayant eu lieu en janvier dernier. Il commente : "Après une saison d’apprentissage en 2007 marquée par une victoire lors des 12H de Spa-Francorchamps, une 6ème place sur ce même circuit mais sur le double tour d’horloge cette fois-ci et ma participation à l’ensemble du championnat LMS, il est temps pour moi de passer à la vitesse supérieure. Pour le reste, le team Larbre reste ce qui se fait de mieux dans le domaine et rouler avec Vincent (Vosse) devrait me permettre de jouer devant contrairement à l’année dernière. Si on ajoute à ce cocktail le fait de rouler avec la Saleen, on peut considérer que tous les voyants sont au vert". Avec un titre de champion GT1 en LMS 2006 ainsi que 3 podiums dont une victoire aux prestigieuses 24 heures de Spa en 2002, le courant est tout de suite passé entre Vincent Vosse et le team de Jack Leconte. Le Verviétois ne fait d’ailleurs que confirmer cette impression à propos du team : "Un association qui coule de source. À ce niveau, le moindre souci du détail fait souvent la différence. C’est une des raisons qui explique d’ailleurs notre association fructueuse aux 24H de Spa-Francorchamps. Sur nos 3 participations communes lors de cette course, nous terminons 3 fois sur le podium dont cette magnifique victoire – une des plus belles de ma carrière – en 2002. Un tel taux de réussite, ce n’est plus du hasard. Si on ajoute à ces trois podiums à Spa, mon titre de champion avec le team en Le Mans Series 2006, la page qui s’ouvre aujourd’hui (la 6ème entre Vincent Vosse et Larbre Competition) ne peut qu’être synonyme de succès. Et puis le FIA GT et moi, c’est une longue histoire qui se chiffre aujourd’hui à près de 19 podiums et 2 victoires. Le but étant bien sûr de faire monter ces statistiques un maximum au cours de la saison à venir". |
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.jpg) Il n’y a pas à dire, c’est à un week-end éprouvant que Vincent Vosse et certains de ses comparses pilotes auront affronté lors de ces 24 heures de Dubaï. En effet, avec à peine 2 heures de sommeil suite à un accident de la circulation sur la route reliant l’aéroport de Dubaï à leur hôtel, les pilotes sont arrivés le jeudi matin sur l’autodrome situé en plein désert aussi fatigué que s’ils venaient de terminer les 24 heures. « Pas vraiment la préparation idéale pour une course de 24 heures » souligne Vincent Vosse. « Nous nous sommes retrouvés bloqué sur l’autoroute pendant près de 3 heures suite à un accident. La police locale a été obligée de fermer l’autoroute et avons attendu la réouverture de celle-ci ». Malgré la fatigue, Vincent était bien sûr présent sur l’autodrome dès 8h le lendemain matin pour assister aux briefings puis aux essais de la journée. Après une bonne nuit de sommeil, c’est lui qui prit le départ de la course au volant de la 1ère Megane Delahaye tandis que son collègue habituel en BTCS, Fred Bouvy, était au volant de la seconde Megane. « Le team préférait en effet nous mettre au volant des deux Megane pour le début de l’épreuve par mesure de sécurité. Fred et moi connaissons la voiture par cœur après avoir passé deux ans à son volant. De plus, avec près de 90 voitures au départ, le but était d’attendre que la course se décante ». Par la suite, c’est bien l’homogénéité de l’équipage, la dextérité des pilotes et la fiabilité qui fera la différence par rapport aux autres concurrents dont de très nombreuses Porsche RSR beaucoup plus efficaces sur un tour que les Renault Megane du team Delahaye mais conduites pour la plupart par au moins un gentleman driver. « En performance pure, c’est près de 4 secondes et demi que nous prenions lors de chaque tour. Mais encore une fois, le team Delahaye a réussi à se dépasser pour gagner plusieurs dizaines de secondes dans les stands lors de chaque ravitaillement. De plus, la pluie a atténué, voire inversé, la différence entre nos Mégane et les Porsche ». Et avec plus de la moitié de l’épreuve sous conditions humides, le podium final est finalement logique alors que personne en dehors du team Delahaye n’aurait parié sur cette voiture et cela d’autant plus après la séance qualificative où les Megane étaient situées à plus de 4 secondes de la pole. Enfin, il n’y a pas de meilleure conclusion que cette phrase de Vincent « Encore une fois, le team Delahaye et ses pilotes auront prouvé que même avec une voiture moins rapide, il est possible de réaliser de très beaux résultats. Ce n’est que mérité après tous ces mois d’efforts. Avec une préparation minutieuse et une gestion de la course parfaite, et cela surtout sur une course de longue haleine, tout est possible ». |
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Aucun bruit ne filtre en provenance de cette ville qui ne dort jamais. Heureusement, l’insonorisation de l’appartement est parfaite. D’ailleurs, s’il n’y avait la marina devant lui, Vincent Vosse pourrait penser que le temps s’est arrêté. L’immensité du golfe persique en toile de fond ne fait que renforcer cette sensation. Vu d’en haut de l’immeuble, cette masse bleutée donne l’impression d’être figée. Pourtant, cet immobilisme patent peut être brisé en un seul geste. Il suffit à Vincent de porter sa main à la porte-fenêtre et un millier de sensations différentes convergent vers cet appartement. Tout d’abord, le vent. À une telle hauteur, impossible d’y échapper et encore plus en bord de mer. Ensuite, le bruit. Les vagues bien sûr mais aussi et surtout les interminables travaux dubaiotes. En point d’orgue de cette frénésie immobilière : le Burj Dubai. Haut de près de 600 mètres à l’heure actuelle, la tour de Dubaï dépassera les 700 mètres pour peut-être atteindre un jour les 800. Au sol, les voitures foncent à travers les longues voies urbaines en klaxonnant et en se dépassant sans aucune précaution. Mais par rapport à ce qui attend Vincent Vosse, ce vacarme ne ressemble qu’à un simple fredonnement d’oiseau dans nos forêts wallonnes. C’est dans cet appartement feutré que Vincent nous a donné ces impressions d’avant course.
Plusieurs centaines de chevaux l’attendent. Dans ce pays où le pur sang arabe fait office de tradition nationale, chaque cheval est source de fierté et de richesse. Ici, ce n’est pas un mais 400 chevaux que Vincent Vosse devra dompter. Un par un, à la force du poignet et cela pendant 24 Heures. C’est en effet la Renault Megane Trophy Endurance du team Delahaye qu’il faudra dresser. « Un team incroyable. » aime à répéter le pilote verviétois. « Pour chaque euro qui manque, c’est une dose de courage et d’opiniâtreté en plus que ce team offre. Et jamais, nous n’avons l’impression de manquer de quoi que ce soit. Tout est investi dans la voiture et ses composants. En tant que pilote, ça nous donne non seulement la volonté de se dépasser derrière le volant mais également en dehors des meetings. C’est la moindre des choses vu le travail de titan qu’ils fournissent. » Tracé au milieu du désert, les 5.39 kilomètres de l’ultra moderne autodrome de Dubaï combinent à la fois longues courbes rapides et virages serrés. « J’ai déjà roulé trois fois sur ce circuit. Deux fois sur Ferrari et une fois au volant de la superbe Masérati MC12 lors du FIA-GT. Un très bon souvenir avec un podium pour clôturer la saison. » Il faudra se battre. Contre les autres bien sûr mais aussi, et surtout, contre soi. Ne pas se laisser envahir par la fatigue. Savoir résister à la chaleur du jour tout en supportant la froideur de la nuit. Ne pas laisser la voiture derrière soi revenir. Rattraper celle de devant. Dépasser celle de devant. Et recommencer pendant 24 Heures. « Les épreuves de 24 Heures restent toujours très particulières. Il y a cette magie que les épreuves plus courtes ne peuvent offrir. On garde un niveau d’adrénaline assez élevé pendant de longues heures. Ce qui provoque non seulement une fatigue physique supplémentaire mais également un certain épuisement mental dès la fin de l’épreuve. Le fait que cela se déroule dans le désert avec près de 15 Heures de course de nuit ne fait d’ailleurs qu’accentuer ce phénomène. ».
Au bout, il y a la récompense. Pas l’argent. Pas la gloire. Juste la fierté de l’avoir fait. D’avoir tenu. Et sur deux voitures en plus. Car avec ses comparses Fred Bouvy, Greg Franchi, Bas Leinders et Steph Lemeret, l’objectif est le même. Rouler sur les deux Megane du Delahaye Racing Team et continuer le plus longtemps possible. Mener ce projet United for Belgium vers le succès. Avec 2 wallons, 2 bruxellois et 1 flamand mais avant tout avec 5 belges au volant. « Nous ne sommes bien évidemment pas les premiers à utiliser ce concept "United for Belgium". Des négociations avaient d’ailleurs eu lieu en cours de saison 2007 pour que je participe aux 24 Heures de Francorchamps sur la Corvette de Bouvy-Kumpen-Longin-Mollekens croisant sous ce même concept en 2007. L’avantage dans ces deux cas, c’est qu’à aucun moment nous n’avons dû faire de compromis pour assurer la qualité et l’homogénéité de l’équipage. Ça sera encore une fois notre grande force au cours de ces 24 Heures de Dubaï. »
Pour vérifier tout cela, rien de tel que la piste. Ainsi, après 1h à limer le bitume lors des essais libres, c’est le 5ème temps que réalise Vincent. Pour les qualifications le top 10 est en point de mire avec un 12ème et 13ème chrono général, soit une seconde et troisième place de catégorie. La suite, ce sera bien évidemment pour ce vendredi 11 janvier 2008 à 14h et le départ des 3rd edition Toyo Tires 24H Dubai. Et si 24 heures plus tard, la victoire ne devait pas être au rendez-vous, peu importe. Car il y a pire que d’avoir échoué… |
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Il faut l’avouer, tout était réuni pour assurer un dernier week-end de course idéal pour Vincent Vosse et ses coéquipiers, à savoir Christian Kelders et Philippe Greisch. Voyez par vous-même. Dès le début de semaine, un accord était conclu avec Coca-Cola afin de disposer d’une superbe déco Coca-Cola Zero. À la sortie des ateliers de décoration, on retrouvait une Mosler MT900 GT3 noire immaculée avec pour seul logo celui de Coke Zero souligné de fines bandes blanches, accentuant encore plus le côté bestial du V8 américain. Cette robe exclusive aura d’ailleurs fait le bonheur des spectateurs présents. Ajoutez à ce bolide agréable à l’œil et à piloter un voyage sous le soleil de la péninsule italienne et le voyage s’annonçait des plus distrayants. Mais laissons plutôt la parole au pilote.
Nous sommes arrivés sur place le vendredi après-midi. Le soleil était bien des nôtres mais malheureusement, il faisait aussi froid que chez nous. L’équipe Gravity International était déjà présente au grand complet pour nous accueillir, Christian, Philippe et moi. Alors que les mécanos et les ingénieurs se chargeaient de régler les derniers détails sur la Mosler, nous avons profité du temps qu’il nous restait pour faire un tour de la piste à pied. Je connaissais personnellement déjà le circuit mais Christian et Philippe le découvrait. A signaler néanmoins qu’une partie du circuit avait été modifié depuis ma dernière visite.
Dès le samedi matin, nous nous sommes élancés pour une séance d’essais libres d’une heure. Nous avons été tout de suite rassurés sur le potentiel de la voiture en se positionnant aux avant-postes. Malgré une voiture répondant au règlement GT3, nous avons réussi à nous placer devant la plupart des GT2 et n’étions pas trop distancés par l’Aston Martin GT1. C’était également l’occasion de retrouver d’anciens coéquipiers comme Manu Collard, Michele Merendino, Philippe Peter ou encore Ferdinando Geri avec qui j’ai roulé la semaine dernière à Barcelone sur une Lamborghini Gallardo. La séance a également permis à Philippe de s’acclimater à la voiture et à son couple phénoménal en toute tranquillité. Pour la seconde séance de libres du jour, Christian a pris le volant le temps de découvrir le circuit. Etant le seul à connaître à la fois, le team, la voiture et le circuit, on m’a demandé d’établir un temps de référence lors des qualifications en fin de journée. Malgré un train de pneus très difficile à mettre en température et un train avant manquant de grip, j’ai été surpris de me retrouver 10ème du général avec pour seule GT devant moi l’Aston Martin GT1. Avec toutes les GT2 et autres GT3 derrières nous, nous avions bon espoir de réaliser une bonne course le lendemain. Malheureusement, 2 heures après le départ, nous avons eu un problème de pression d’huile qui a mis à mal la fiabilité du bloc V8 et nous a obligé à abandonner. Nous étions à ce moment 8ème du général et avions réalisés le 2ème meilleur temps de notre catégorie. Mais avec un peu de chance, nous espérons remettre le couvert la saison prochaine sur cette voiture.
Malgré cet abandon prématuré de la Mosler Coke Zero du team Gravity, on retiendra quand même la superbe 9ème place de la voiture sœur avec une 1ère position dans sa classe. Au volant de cette seconde Mosler, exemplaire encore jamais vu en Belcar, nous retrouvions les propriétaires du team Gravity, Loris de Sordi, Eric Lux et Gerard Lopez. En guise de conclusion, et vu le succès rencontré par la voiture, prions pour que cette Mosler aux couleurs de Coke Zero se retrouve dans un avenir proche au départ d’autres manches en Belgique ou à l’étranger. |
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Avec une soixantaine de voitures dont près de la moitié en GT2 et une autre en GT3, le plateau présent pour cette dernière épreuve du championnat GT Open avait fière allure. Pour l’occasion, c’est une Lamborghini Gallardo GT3 que Vincent pilotait sur invitation du team Racing Box. Dès les essais libres, Vincent pointe aux avant-postes avec une 4ème position de catégorie à moins de 150 millièmes de seconde du meilleur temps. Sachant qu’il découvre à peine la voiture, on pense le coup jouable pour une pole de catégorie mais c’est sans compter sur un moteur défaillant qui devra finalement être remplacé pour la course. Avec à peine 9 tours dans les bras à l’issue des qualifs, Vincent se place 20ème sur la grille pour le départ. Le nouveau moteur ne se fait pas prier pour développer toute sa puissance contrairement à son prédécesseur et permet à Vincent d’enfin disposer d’une voiture à 100% de ses moyens. Cela lui permettra de remonter premier de la catégorie GT3 dès les premiers tours. Malheureusement, le pneu arrière gauche éclate dans la ligne droite et oblige Vincent à refaire un tour complet au ralenti. Les espoirs de bon classement s’envolent ainsi définitivement. Pourtant, c’est bien Vincent qui effectuera le meilleur temps de sa catégorie devant les grands habitués de la discipline. Pour la suite (et fin) de sa saison, Vincent retrouvera dès le w-e prochain la route des circuits lors des 6h de Vallelunga sur la Mosler MT900 du team Gravity Racing. |
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Un seul objectif pour Vincent ce week-end : remporter le titre en BTCS et si possible avec la manière. Mais pas de prise de risque inutile pour autant. C’est avec prudence que Vincent s’élancera pour la 1ère course depuis la 2ème position sur la grille. Dès le départ, il se place dans le sillage des leaders et assiste de loin à la bagarre pour la 1ère place entre la Mégane d’Horion/Dermont et l’Audi. Au moment de rentrer dans les stands, Vincent occupe une 5ème place d’ores et déjà suffisante pour assurer le titre. Grâce au boulot toujours aussi efficace du team Delahaye, son équipier, Fred Bouvy, se retrouvera 2ème sur la piste après le passage obligatoire de tous les concurrents par la pitlane. Au final, nous retrouvons notre duo sur la 3ème marche du podium à côté de leurs coéquipiers de team, Didier Defourny et Kurt Mollekens. Ce résultat permet ainsi à Vincent d’être assuré de remporter son 1er titre en Belgique. Pour confirmer de la plus belle des façons ce couronnement au championnat BTCS, la Megane "Red Bull" partira depuis la pole position le lendemain et ne visera qu’une seule chose : la victoire. Départ parfait pour le bave qui réalise le holeshot et prend dès le 1er tour un avantage décisif. Par la suite, Fred et Vincent continueront d’augmenter leur avance à un rythme constant pour terminer avec près de 30 secondes d’avance sur leur plus proche poursuivant. Pour le plus grand plaisir des nombreux spectateurs présents et celui du Delahaye Racing Team venu les féliciter sur le muret des stands, Vincent fêtera cette victoire par une série de donuts dans l’échappatoire du 1er gauche. Le temps de faire un tour de circuit pour rentrer dans les stands et c’est tout un team qui acclamera nos compères sur le podium. En conclusion de cette saison BTCS sur la Renault Megane Trophy Endurance, les chiffres sont éloquents. En 13 départs, la paire Bouvy/Vosse aura terminée toutes les épreuves avec comme moins bon résultat une 5ème place à Dijon. Encore mieux, sur ces 13 courses, 9 se termineront sur le podium dont 3 fois sur la plus haute marche. Ils sont d’ailleurs les meilleurs performers de la saison au nombre de victoire à égalité avec… Didier Defourny et Kurt Mollekens. Enfin, il faut également retenir la magnifique victoire obtenue en compagnie de Gregory Franchi lors de l’épreuve phare de la saison: les 12h de Spa-Francorchamps.
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 Renault et la Mégane de Bouvy-Vosse sacrés champions de Belgique de Tourisme 2007, double succès des Renault DRT Mission accomplie pour le Delahaye Racing Team, ce week-end à Zolder lors des Belgian Last Races avec une nouvelle victoire pour la paire Mollekens-Defourny, mais surtout une 3ème place, une 3ème victoire et la couronne tant convoitée de champions BTCS pour le duo Fred Bouvy-Vincent Vosse offrant par la même occasion le titre des marques à Renault, loin devant BMW, Audi, Jaguar et Peugeot. Comme prévu, il n’aura pas fallu attendre ce dimanche pour sceller l’issue du championnat. En montant sur la 3ème marche du podium samedi lors de la première manche courue en fin après-midi, les pilotes de la Mégane DRT N°2 étaient mathématiquement déjà sacrés. « Dommage qu’il y a eu cette safety car neutralisant les douze dernières minutes sans quoi j’aurais mangé l’autre Mégane de Dermont tout cru, » souriait Fred avant de faire sauter les bouchons de champagne sur un podium à nouveau 100% Renault. De quoi symboliser le titre de la marque au losange. « Ce titre, mon premier en Belgique, je tiens vraiment à le dédier à toute l’équipe Delahaye dont j’ignorais encore l’existence voici deux ans, » s’exclamait Vincent Vosse, vainqueur le dimanche à sa descente du troisième Top 3 Renault consécutif. « Avec le soutien de Renault Sport sur les courses, ils ont vraiment fait du boulot extraordinaire. Ce sont tous des jeunes hyper motivés, soigneux et gentils comme tout. Je les remercie du fond du cœur. Ce projet est né voici deux ans et nous avons atteint tous les objectifs fixés. Peu peuvent en dire autant. Nous sommes loin d’avoir dominé ce championnat. La preuve, nous n’avons remporté que trois courses sur onze cette année. Mais il y avait les 12H. Notre avantage était de former un des équipages les plus homogènes du plateau à bord de la voiture la plus fiable qu’il existe. En deux saisons, on a pris 22 départs et on est arrivés 22 fois dont 16 fois je crois sur le podium. C’est cela surtout le secret de notre réussite. Nos adversaires vont très vite mais ont souvent cassé ou commis des erreurs. Or il s’agit d’un championnat d’endurance… » Dégoulinant de champagne après une douche surprise de son ami Vince, Fred Bouvy acquiesce et insiste après que sa voiture ait franchi la ligne d’arrivée avec trente secondes d’avance, Vincent Vosse gratifiant le public de spectaculaires donuts pour fêter le titre et la victoire: « Notre team est génial. D’ailleurs, je peux déjà vous dire que je continuerai avec eux en 2008, en BTCS et peut-être en Belcar. Notre Mégane est un régal à piloter. Après deux ans, je ne m’en lasse pas. Elle est efficace de la première à la dernière minute. Mon meilleur souvenir ? La victoire aux 12H car là l’esprit d’équipe était encore plus mis en avant. On a gagné avec 8 tours d’avance. Pas mal avec une auto conçue à la base pour des sprints de 20 minutes. Je remercie vraiment tout le monde. Et maintenant, on va faire une grande fête.» Patron de la petite équipe wavrienne, Gilles Terlinden ne cachait pas son émotion : « Ce titre est l’aboutissement de deux ans de travail de titans. Si on avait dû compter nos heures, ce titre nous aurait coûté très cher. C’est vraiment la consécration pour notre team de copains. Sans les citer, mais ils se reconnaîtront, je voudrais remercier tous ceux grâce à qui tout cela a pu être possible. A commencer par nos quatre excellents pilotes qui ont contribué à la bonne ambiance dans l’équipe. Pour des gars comme cela, on avait envie de se surpasser. Un grand coup de chapeau aussi à Lionel Hansen de Renault Sport qui partage la même passion que nous. Il a appris à nous connaître, à nous apprécier et à nous faire confiance. C’est une aussi belle récompense que ces titres.» Nouvelle victoire pour Defourny-Mollekens, vice-champions Silhouettes La joie sous le auvent Delahaye était partagée par les équipiers de la Mégane N°3, victorieuse samedi après une superbe remontée de la 6ème à la première place de Kurt Mollekens, puis troisième ce dimanche aux mains de Didier Defourny. Avec trois victoires, quatre si l’on compte celle volée suite à une erreur de l’organisation à Dijon, Mollekens et Defourny ont bien mérité le titre de meilleurs performers de la saison, ex aequo avec leurs équipiers. « Notre premier mauvais week-end à Zolder et notre panne d’essence du dernier tour au Francorchampagne nous a empêchés de nous battre avec nos équipiers pour le titre, » analysait un Didier Defourny néanmoins très satisfait de la saison ponctuée au 3ème rang, à dix points seulement de la 2ème place. Enfin, on offre tout de même le doublé au Delahaye Racing Team dans la catégorie Silhouettes. Et puis le principal est qu’on a passé une belle saison. Du moins sur la piste car l’acharnement des officiels à l’égard de nos Renault et la jalousie de certains concurrents vis-à-vis du travail bien fait ont gâché une partie de notre plaisir dans le paddock. C’est la seule raison pour laquelle je ne suis pas encore certain de remettre le couvert l’an prochain.» D’ici-là, après une petite fête bien méritée, toute l’équipe se remettra déjà au travail pour préparer activement le prochain défi du Renault Delahaye Racing Team : les 24 Heures de Dubaï auxquelles les deux Mégane Trophy Endurance participeront en janvier prochain. Embarquement des voitures pour les Emirats Arabes Unis, fin novembre. Cela laisse un gros mois pour remettre les championnes à neuf et aller faire connaître le savoir-faire du DRT hors de nos frontières.
Manche 1 *: 1. MOLLEKENS (Renault Mégane Trophy Endurance), 34 tours ; 2. Horion-Dermont (Renault Mégane Trophy Endurance) à 0.898 ; 3. BOUVY-VOSSE (Renault Mégane Trophy Endurance) à 1.821 ; 4. Sougnez-Feltes (BMW M3 Silhouette) à 21.427 ; 5. Moonens-Redant (BMW M3 Silhouette) à 42.170 ; 6. Vanbellingen-Coens (BMW M3 Silhouette) à 44.617 Manche 2 *: 1. BOUVY-VOSSE (Renault Mégane Trophy Endurance), 37 tours ; 2. Horion-Dermont (Renault Mégane Trophy Endurance) à 30.617 ; 3. DEFOURNY (Renault Mégane Trophy Endurance) à 36.590 ; 4. Moonens-Redant (BMW M3 Silhouette) à 1.36.238 ; 5. Sougnez-Feltes (BMW M3 Silhouette) à 1t ; 6. Dockerill-O Neill (GB/Peugeot 507 Silhouette) à 1t Au championnat *: 1. BOUVY-VOSSE 495 points ; 2. Van Bellingen-Coens 444; 3. MOLLEKENS-DEFOURNY 434 ; 4. Sougnez 356,5 ; 5. Dermont 344 ; 6. Hemroulle-Verbergt 335 ; 7. Thiry-Radermecker 308 Constructeurs *: 1. Renault 228 ; 2. BMW 175 ; 3. Jaguar 111 ; 4. Audi 103,5 ; 5. Peugeot 98 Silhouettes *: 1. BOUVY-VOSSE 196; 2. MOLLEKENS-DEFOURNY 160; 3. Vanbellingen-Coens 140 *Sous réserve de confirmation du RACB dont les contrôleurs techniques ont fait procéder au démontage des moteurs et boîtes de vitesses des trois premiers du championnat. |
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 Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas uniquement sur la Renault Mégane du team Delahaye que l’on retrouvait Vincent lors de ce week-end spadois mais également sur la Mosler de chez Gravity en compagnie de Yves Lambert. En effet, Christian Kelders retenu à l’étranger ne pouvait être présent. C’est donc tout naturellement que notre pilote se retrouvait une nouvelle fois au volant de la véloce américaine après l’avoir découverte lors des dernières 24h de Zolder. On peut tout simplement parler de retour (presque) gagnant puisque après avoir réalisé la pole position devant l’autre Mosler du team pilotée par Vincent Radermecker et Stéphane Lemeret, Vincent et Yves terminaient à une magnifique 2ème place après une remontée spectaculaire depuis la 6ème position. 45 minutes après le départ de la course, et alors que les 2 Mosler pointent en tête, la Safety Car entre en piste et permet aux Porsche de faire un ravitaillement éclair. Beaucoup plus handicapant pour les autres voitures qui perdent beaucoup de temps lors de ces mêmes ravitaillements. Yves Lambert qui reprend le volant est obligé de repartir à zéro et doit rattraper le retard accumulé. Au prix de plusieurs splendides dépassements, l’objectif est atteint avec une 2ème place finale juste derrière la paire Radermecker – Lemeret. En BTCS, les premières nouvelles arrivent dès les essais qualificatifs. Résultat : une voiture difficile à piloter et loin d’atteindre le meilleur de ses capacités. Pour autant, avec une paire Bouvy – Vosse trônant en tête du championnat, l’objectif est bien de maintenir la régularité de la première moitié de saison. Lors de la seconde séance qualif, tout le monde est satisfait de retrouver une Mégane beaucoup plus efficace. Tellement efficace que Vincent se permet de passer sous le temps pivot et doit démarrer 24ème de la seconde manche. C’est Fred qui se chargera du départ de la première course et il le fera de manière magistrale. Partant 8ème, il pointe déjà en seconde position après le passage de la source. Après une course sans anicroche, Vincent termine finalement 3ème et prend le large au championnat sur le duo Coens – Van Bellingen qui doit malheureusement abandonner lors du premier tour. En seconde manche, nouvelle 3ème place malgré un passage supplémentaire par la pitlane suite à un nouveau franchissement du temps pivot. Au championnat, ce meeting permet à Fred et Vincent de compter 65 points d’avance sur Coens – Van Bellingen. Avec 100 points restants à distribuer et un joker toujours valable pour notre duo, la route vers un premier titre national pour Vincent est de plus en plus proche.
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Deux nouveaux podiums rapprochent Bouvy-Vosse du sacre, Renault à un point du titre après un fantastique quarté gagnant Comme à leur bonne habitude, le Delahaye Racing Team et ses pilotes ont atteint les objectifs fixés au début de cet avant-dernier meeting des Belgian Touring Car Series. Grâce à deux troisièmes places, la paire Vosse-Bouvy a consolidé son avance au championnat et s’est encore plus rapprochée du titre qu’Hamilton en F1. Quant au duo Mollekens-Defourny, il a lui aussi rempli sa mission en confortant sa 3e place au championnat grâce notamment à un très beau premier accessit en 2e manche. « On a nettement mieux terminé le week-end qu’on ne l’avait commencé, » se réjouissait Vincent Vosse, 6ème et 24ème sur les deux grilles de départ après un souci de direction assistée lors de la première séance puis un petit passage sous le temps pivot lors de la seconde les pénalisant de 20 places. « Lors de la première manche, on a dû effectuer un compromis au niveau des réglages car on est partis en slicks sur une piste humide. Ce n’était pas vraiment l’idéal, mais suffisant pour remonter sur le podium grâce à la fiabilité de notre team et de notre voiture, mais aussi l’homogénéité de notre excellent équipage. » Lors du second exercice, Vincent se faufilait rapidement au milieu du peloton pour effectuer une spectaculaire remontée. En deux tours seulement, il se battait au milieu des favoris. Dernier des ténors à ravitailler, il occupa même provisoirement la première place avant de céder le relais à son acolyte Fred Bouvy qui, pris au jeu dans son duel pour la 3e place avec la BM de Ludovic Sougnez, passa 7 dixièmes sous le temps pivot. De quoi lui valoir un Drive Through dont il profita pour saluer avec un humour bien à lui toute son équipe lors du passage dans la pitlane. « C’est toujours un peu râlant d’être pénalisé en course automobile parce qu’on va trop vite. Enfin, je préfère cela que d’être handicapé car je serais trop lent, » rigolait le Fred qui profitait néanmoins des abandons en fin de course de la BM de son rival et de l’Audi d’Hemroulle pour monter sur la 3e marche du podium. Son 7ème en 9 courses cette année. Avec un vingt sur vingt (vingt départs, vingt arrivées en BTCS) au niveau de la fiabilité (pas un de ses concurrents n’affiche le même bulletin de bonne santé), la Mégane Red Bull numéro 2 peut maintenant envisager le dernier meeting avec optimisme. Avec 65 points d’avance et toujours son joker en poche, les deux compères sont désormais quasi assurés du titre. Même en cas de doublé de leurs seuls rivaux, un seul Top 6 lors d’une des deux dernières manches les assurerait du titre de champions de Belgique de Tourisme. Pour leurs équipiers, Didier Defourny et Kurt Mollekens, la mission du week-end consistait avant tout à préserver la 3e place au championnat. Pas facile en emportant 75 kilos de lest suite à leur succès des 25H. Mais là aussi le pari est réussi puisque non seulement la Renault N°3 a creusé l’écart sur l’Audi (à 8 points) et la Jaguar (35 unités derrière) mais elle s’est rapprochée de la 2ème place. Le bilan n’était toutefois pas totalement rose. Alors qu’elle occupait une belle 4e place en 1ère manche suite notamment à une démonstration de Kurt Mollekens, en slicks sur une piste encore détrempée les premiers tours, la Mégane tomba en panne… d’essence dans le dernier tour ce qui lui coûtait 7 places et 14 points. « Le team a commis une petite erreur lors du ravitaillement, » reconnaissait humblement Gilles Terlinden. « Il y avait pas mal de monde dans la pitlane et j’ai fait arrêter Kurt trop loin. On ne savait pas atteindre notre voiture avec les tuyaux de la tour de ravitaillement. Un mécanicien s’est alors jeté sur une sucette contenant de l’essence pour remplir le réservoir. Mais apparemment il aurait fallu en mettre une 2ème. Selon nos calculs, cela devait passer, mais finalement il a manqué trois litres… » Déçu de cette malheureuse issue, Didier Defourny repartait le couteau entre les dents lors de la 2ème joute où il allait soigner le spectacle, le Liégeois passant même un moment en tête de la meute au cœur d’une farouche bataille avec quatre autres concurrents. « Je me suis vraiment bien amusé, les positions variaient en fonction du trafic et des dépassements des attardés.» Mais Didier et Kurtje s’en sortaient bien, au point de finir à une inespérée 2e place. «Pas mal vu qu’on était les plus lourds ce week-end. Avec cela, on va pouvoir décharger 45 kg pour Zolder où on espère au moins en gagner encore une. La 2ème place du championnat est toujours jouable. Ce serait sympa d’offrir le doublé à Delahaye, » concluait Kurt Mollekens après avoir reçu sa coupe des mains d’un Xavier Laporta (directeur du marketing et du sport chez Renault Belgique) ravi de voir quatre Mégane aux quatre premières places et d’assister au premier succès de la paire Maxime Martin- David Dermont que l’on n’oubliera pas de féliciter au passage, Julien Schroyen et Armand Fumal, deux fois 4èmes, complétant ce magnifique tableau. Il ne manque désormais plus qu’un petit point à la marque au losange pour être couronnée dans le championnat constructeur. Une simple formalité vu les niveaux de fiabilité et de compétitivité des représentants de la marque depuis le début de saison…
Au championnat : 1. BOUVY-VOSSE 441 points ; 2. Van Bellingen-Coens 376; 3. MOLLEKENS-DEFOURNY 343 ; 4. Hemroulle-Verbergt 335 ; 5. Thiry-Radermecker 308
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Présentation Francorchampagne Objectif: Garder les 1ère et 3ème places du championnat Après une - trop – longue trêve estivale de près de trois mois, le championnat Belgian Touring Car Series reprend ce week-end au Francorchampagne pour un dernier rendez-vous en Ardenne avant les finales limbourgeoises du 21 octobre. Au sein du Delahaye Racing Team, tout le monde est fin prêt pour aborder quatre dernières joutes (deux à Spa puis deux à Zolder) décisives pour les titres BTCS et de Champion de Belgique de Tourisme. En tête de la compétition depuis le premier meeting, victorieux de deux courses dont la plus grande des 12H, cinq fois sur le podium mais surtout sept fois sur sept à l’arrivée et dans le Top 5, la paire Vincent Vosse et Fred Bouvy mène actuellement le championnat aux commandes de sa Renault Mégane Trophy Endurance N°2 avec 19 unités d’avance sur la BMW M3 Silhouette de Van Bellingen-Coens. Beaucoup et pas grand-chose à la fois lorsque l’on sait que 200 points restent à distribuer. «Le plus important pour nous est de continuer à ne commettre aucune erreur, à être réguliers, sans prendre de risques inutiles dans l’optique du championnat, » analyse le Verviétois Vincent Vosse, en quête d’un premier titre national absolu. « Par rapport au meeting des 25H où nous embarquions un maximum de 90 kg de lest suite à notre succès des 12H, nous aurons un avantage puisque cette fois nous ne serons chargés que de 15 kilos. Comme la Mégane de nos équipiers la dernière fois, nous devrions donc être capables de jouer à nouveau devant. Même si je le répète : intrinsèquement notre voiture n’est pas la plus rapide. Plus puissantes et plus aérodynamiques, les BMW sont plus véloces. Quant à la Jaguar et à l’Audi elles ont pêché par manque de fiabilité. Mais elles sont au moins aussi vite que nous sur un tour. C’est vraiment la combinaison team-voiture-équipage-stratégie qui fait que nous sommes actuellement en tête du championnat. En 18 courses depuis début 2006, notre Renault n’a pas abandonné une seule fois. Vu le système de points du championnat, c’est un sérieux avantage. D’ailleurs ce n’est pas un hasard si l’on retrouve devant les deux seules Silhouettes n’ayant encore jamais abandonné cette année. L’objectif du Francorchampagne sera donc de garder nos rivaux à distance afin d’aborder le dernier meeting un peu plus relax. Et si l’on reprend un peu de poids pour Zolder, ce n’est pas grave car cela signifiera aussi que l’on a encore engrangé de gros points… » Remontés à la 3ème place du championnat grâce à leur victoire et leur 2ème place du dernier meeting, Didier Defourny et Kurt Mollekens sont assurément jusqu’ici les meilleurs performers de la saison avec deux succès plus une victoire perdue à Dijon suite aux errements conjugués d’un commissaire de stand et du chauffeur de la safety car. Mais si leur mission du week-end prochain est identique à celle de leurs équipiers, à savoir conserver leur rang au championnat, elle s’annonce nettement plus compliquée. L’équipage de la Mégane N°3, lestée de 75 kilos, ne compte en effet que trois points d’avance sur l’Audi A4 d’Hemroulle-Verbergt et quatorze sur la Jaguar de Thiry-Radermecker. « Pas simple en effet, » admet Didier Defourny, tout heureux de reprendre enfin la compétition. « Mais aux 12H, avec un poids comparable, nous étions partis en 1ère ligne. Tout n’est donc pas perdu d’avance. On va se battre. En pneus neufs, notre Mégane n’est pas trop handicapée par la surcharge. Et puis il y a toujours l’aspect tactique. Aux 25H, on a surpris tout le monde avec notre stratégie. Chacun pouvait faire la même chose, mais nous avons été les seuls à y penser. Et cela a marché. On a peut-être encore quelques atouts dans notre manche. Une chose est certaine, à la régulière, on ne reviendra pas sur les deux premiers au championnat. Avec deux abandons, on a déjà joué un joker de trop. Le but aujourd’hui est donc de rester sur la 3ème marche du podium. Dans cette optique, deux troisièmes places ce dimanche, ce serait parfait. Ainsi on aborderait les finales de Zolder avec seulement 30 kilos de lest et de réelles chances de succès. » Enfin, le Delahaye Racing Team tient à souhaiter la bienvenue dans le championnat BTCS (à partir de Zolder) à un nouveau constructeur. Avec une excellente base de châssis et trains roulants de… Mégane Trophy et un ancien champion Renault et pilote Delahaye au volant (Stéphane Lémeret), c’est sûr que la bruyante japonaise à moteur rotatif ne devrait normalement pas tarder à être compétitive. Au championnat : 1. BOUVY-VOSSE 357 points ; 2. Van Bellingen-Coens 338 ; 3. MOLLEKENS-DEFOURNY 271 ; 4. Hemroulle-Verbergt 268 ; 5. Thiry-Radermecker 257 |
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 Une top 6 au bout de l'Apocalypse pour Beretta, Gavin, Vosse et Franchi.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'édition 2007 des 24 Heures de Spa restera gravée dans les mémoires ! Comme annoncé, les conditions météorologiques ont copieusement compliqué la tâche des concurrents, de véritables trombes d'eau s'abattant sur le tracé des Ardennes à plusieurs reprises durant la course, obligeant les organisateurs à avoir régulièrement recours à la Voiture de Sécurité, histoire de limiter les risques d'accidents.
Qualifiée au 3ème rang, la Corvette C6.R Alphand Aventures d'Oliver Gavin, Olivier Beretta, Vincent Vosse et Greg Franchi entamait la course tambour battant, le Britannique, pilote officiel Corvette au Mans et dans l'American Le Mans Series, se retrouvant en tête du peloton au cours de la première heure de course, bataillant ferme contre Wendlinger et Fässler. Tout fonctionnait donc comme prévu, jusqu'au moment où Olivier Beretta était victime d'un léger accrochage, puis roulait sur un débris à l'épingle de la Source, ce qui occasionnait une crevaison et obligeait le team à intervenir sur la voiture, sans perdre trop de temps heureusement. L'équipage de la #3 étant particulièrement homogène et performant, le bolide se maintenait sans l'ombre d'un problème dans le groupe de tête, plus que jamais candidat à une place dans le haut du classement…
Au petit matin, vers 3h30, une rotule de câble de gaz allait pourtant coûter la bagatelle de 20 minutes à la Corvette blanche. "Au total, nous avons perdu 11 tours, alors que nous comptions parmi les plus rapides du peloton", explique Vincent Vosse. "Ces petits ennuis nous ont renvoyés à la 6ème place du classement général, sans grand espoir de pouvoir résorber notre retard à la régulière. Et pourtant, durant la nuit, notre voiture était aussi rapide que celle de Lamy…"
Marquée par de très violentes chutes de pluie, la seconde partie de la course voyait la Safety Car effectuer de nombreuses apparitions en course, de quoi empêcher les pilotes de la Corvette Alphand Aventures de maintenir un rythme élevé… "On perdait en outre constamment un peu de temps lors des ravitaillements", poursuit Greg Franchi, "en raison d'une pompe apparemment moins rapide. En une seule course, l'équipe a dû assimiler toutes les spécificités et subtilités du championnat FIA-GT, mais on peut dire que tout le monde a fait un sacré bon boulot. Personnellement, si je n'étais pas satisfait de mon premier relais, la suite a été nettement meilleure, comme l'ont démontré mes chronos sur le sec, mais aussi sous la pluie. En fin de course, alors que je n'avais plus de radio, j'ai même quelque peu soulagé, même si je n'avais pas l'impression de forcer sous la pluie…"
Si de nombreux concurrents sont partis à la faute tout au long de cette course infernale, Beretta, Gavin, Vosse et Franchi ont parfaitement négocié ces 24 Heures de Spa, à tel point que sans les petites contrariétés techniques et une dose de malchance, la victoire était certainement jouable. Mais cette année, croiser le drapeau à damier avec une voiture en parfait état de marche était déjà un petit exploit, tant l'épreuve a été fidèle à sa terrible réputation…
En guise de conclusion, signalons que l'équipe Alphand Aventures sera de retour dans les Ardennes belges dans trois semaines, à l'occasion des 1000 Km de Spa, 4ème manche de la Le Mans Series 2007. Une compétition dans laquelle le team français peut se targuer d'une place de leader en GT1, avec cette même Corvette C6.R. |
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 Une 2ème ligne et pas le moindre souci pour la Corvette C6.R de Beretta, Gavin, Vosse et Franchi Cette fois, on est entré dans le vif du sujet aux Total 24 Hours of Spa, avec deux séances d'essais libres suivies de trois sessions officielles contre le chrono qui ont permis de constater l'énorme potentiel des Corvette engagées, et notamment de la C6.R de l'équipe Alphand Aventures, omniprésente dans le haut du classement d'un bout à l'autre des entraînements… Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les écarts ont été réduits à leur plus simple expression deux jours durant à Francorchamps, ce qui illustre parfaitement l'extrême niveau de compétitivité de la compétition FIA pour voitures de Grand Tourisme. " Mais on sait l'importance toute relative de cette place à l'avant de la grille de départ pour une course de 24 Heures… " C'est le Britannique Oliver Gavin, pilote officiel Corvette dans l'American Le Mans Series et aux 24 Heures du Mans, qui sera chargé de prendre le départ de la course ce samedi sur le coup de 16 heures. A l'issue d'un relais simple de 65', il cédera le volant à Olivier Beretta le Monégasque, autre pilote officiel Corvette, avant que les Belges Vincent Vosse et Greg Franchi ne prennent le relais. Durant la première partie de la course, ce sont des relais simples qui figurent au programme de l'équipe Alphand Aventures… Quant aux ambitions du team, elles sont forcément très grandes. " Jamais les 24 Heures de Spa, depuis leur passage au Grand Tourisme en 2001, n'ont eu l'occasion de proposer un tel plateau de bolides, notamment dans la catégorie GT1. L'équipe Alphand Aventures ne pouvait dès lors pas laisser passer l'occasion de prendre part à cette grand-messe des épreuves pour GT, sommet de la saison FIA… Pour nous, tout s'est déroulé selon les plans que nous avions prévus", commente Olivier Beretta. "Le seul petit regret concerne la chasse à la pole position. C'est Oliver Gavin qui s'est chargé de titiller le chronomètre, et il a clairement été gêné dans le Pif-Paf après le Double Gauche par une Ferrari plus lente. Quelques dixièmes ont été perdus dans l'aventure, ce qui nous coûte certainement la pole position !" Pour nous, l'important, c'est que la Corvette n'a pas connu l'ombre d'un problème", poursuit Vincent Vosse, "et on a pu s'apercevoir combien l'équipage est homogène, ce qui est de très bon augure pour la course. On va pouvoir aborder l'épreuve de la manière la plus efficace possible, en adoptant un rythme certes élevé, mais néanmoins conservateur. On sait qu'aux 24 Heures, c'est celui qui passe le moins de temps dans la pitlane qui a le plus de chance de l'emporter…" Je pense que la voiture et l'équipage devraient nous permettre de viser la victoire finale", avance Greg Franchi, issu des World Series by Renault. "Pour moi, nos plus sérieux adversaires seront la Corvette C6.R de Mike Hezemans, et la Maserati Vitaphone #1. Mais ce qui est sûr, c'est que les premières heures de course seront très chaudes, chaque équipe tentant de se mettre en évidence…" |
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La Corvette C6.R du team partira en deuxième ligne ! A l’issue des trois séances de qualification officielles, deux la nuit dernière et la troisième ce matin, Oliver Gavin a réalisé le meilleur temps de l’écurie en 2,15,113 (accompli au début de la première session), au cours de son seul et unique tour de qualification. Une très belle performance puisque ce chrono permettra au team Luc Alphand Aventures de s’élancer demain depuis la troisième place de la grille. Le team partira derrière une autre C6.R, celle du team Carsport Holland pilotée par Mike Hezemans (qui a réalisé la pôle dans les dernières minutes de la session d’aujourd’hui) ainsi que derrière l’Aston Martin DBR9 de Karl Wendlinger (team Jet Alliance). Du Fun pour les deux Oliv’ ! Une nouvelle équipe, deux nouveaux équipiers, Vincent et Greg, ainsi qu’un nouveau règlement pour les Total 24 Hours of Spa (sixième manche du Championnat FIA-GT). Oliver Gavin pourrait donner l’impression d’être dépaysé, ici, à Spa - Francorchamps. Pourtant, c’est loin d’être le cas ! Plusieurs éléments lui sont, en effet, très familiers : la Corvette C6.R avec laquelle il a remporté le titre American Le Mans Series en 2006 ; son pote Olivier Beretta engagé à ses côtés , et une envie de victoire partagée par tout un team. Interviewer dès sa sortie de voiture, Oliver Gavin a livré ses premiers commentaires : « J’étais en train de réaliser un tour rapide lorsque j’ai été gêné par le trafic dans le « S » du Pif Paf. C’est pourquoi, j’aurais pu encore mieux faire. Néanmoins, le plus important c’est que la voiture se comporte vraiment, vraiment bien. Lors de mon premier tour avec des pneus neufs, j’ai obtenu un niveau d’adhérence supérieur à tout ce que j’avais déjà connu auparavant à bord d’une C6. C’était fantastique, très excitant, j’ADORE ce circuit ! S’il a découvert à la fois un nouveau circuit et une nouvelle équipe, Olivier Beretta, quant à lui, s’est également montré extrêmement satisfait de ce début de semaine. « Luc Alphand Aventures, pour moi, c’est avant tout le souvenir du podium au Mans en 2006, j’avais été vraiment surpris de voir une équipe privée atteindre un tel niveau de professionnalisme. C’est pourquoi, je suis heureux de disputer cette course avec cette équipe, d’autant plus qu’il y règne une bonne ambiance ! Nous avons progressé dans les réglages durant cette semaine, la voiture est vraiment performante et je pense que tous les paramètres sont au vert pour effectuer une belle course. En ce qui concerne mes nouveaux équipiers, je connaissais déjà Vincent avant, je le sais rapide et très intelligent, quant à Greg, je découvre en lui un jeune pilote motivé, fin connaisseur du circuit, qui réalise également de très bons chronos »,a-t-il expliqué. Vincent et Greg « jouent » à domicile ! Vincent Vosse et Greg Franchi, ne cachent pas leur plaisir de participer à cette course dans de telles conditions. Tous deux avouent également être satisfaits des premiers résultats. « Cette course est l’occasion d’apprendre beaucoup. Des pilotes comme Oliver ou Olivier sont des formidables metteurs au point, toute l’équipe progresse énormément à leur contact. Pour preuve, nous partirons de la deuxième ligne demain, une très belle position quant on sait que nous avons joué la carte de la sécurité en économisant à la fois les pneus et la voiture. Les résultats sont incontestablement positifs » a déclaré Vincent. Greg, de son côté, compte sur cette course pour « parfaire son pilotage » aux cotés de pilotes d’expérience. « Les essais et qualifs m’ont permis d’apprivoiser la voiture, je suis confiant pour la suite des évènements, d’autant plus que j’ai le sentiment que l’équipage est vraiment homogène. Maintenant, c’est une course de 24 Heures et j’ai aussi conscience qu’il faut s’attendre à tout, surtout ici, à Spa !» a ajouté Greg. Du vrai travail d’équipe et des résultats prometteurs Philippe Poincloux, team manager du team, s’est montré ravi du déroulement des qualifs. Il s’est réservé le mot de la fin pour clore les deux journées d’essais et qualifs : « Je félicite bien sur Oliver de cette très belle performance mais également toute l’équipe du Team LAA, techniciens, pilotes, ingénieurs qui ont tous oeuvrés et sont associés à ce résultat prometteur. L’aide précieuse apportée par GM Racing et Pratt & Miller nous a permise de franchir une étape importante dans notre travail ainsi que dans la compréhension des réglages de la C6.R. Cela nous sera bénéfique pour la seconde partie de la saison Le Mans séries. Pour tout cela nous ferons comme toujours, le maximum, afin obtenir une place parmi le top 5 au général compte tenu du niveau élevé de compétition ici à SPA, et si les évènements de course nous sourient peut être un podium... » Suite des événements, demain matin pour les warm up, puis à 16 heures pour le départ tant attendu des 24 Heures, wait and see… |
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 La Corvette C6.R Luc Alphand Aventures est fin prête pour la bataille des Ardennes. Alors que les bolides des Total 24 Hours of Spa sont descendus sur la ville d’eau ce mercredi après midi, l’équipe Luc Alphand Aventures a fièrement présentée la livrée définitive des la Corvette C6.R qui s’apprête à disputer l’épreuve, et qui mène la danse dans la catégorie GT1 de le Mans Series 2007. C’est au volant d’un bolide d’un blanc très pur qu’Olivier Beretta, Oliver Gavin, Vincent Vosse et Greg Franchi vont en découdre durant les différentes séances d’essais, en plus des deux tours d’horloge de course bien sûr. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’un certain optimisme est de mise dans le clan français managé par Philippe Poincloux. Il est vrai que la belle américaine issue des ateliers Pratt & Miller constitue une arme de choix pour une épreuve d’aussi longue haleine, sommet du championnat FIA-GT. A son palmarès, cette C6.R compte d’ailleurs une retentissante victoire en GT1 lors des 24 Heures du Mans 2006, à l’époque ou elle évoluait sous les couleurs de l’usine Corvette. Ce qui signifie que le bolide a été taillé pour ce genre de course particulièrement difficile. Et, cette fois, ce n’est pas la victoire de catégorie qui pourrait être au bout de l’aventure, mais bien un succès au classement général, partant du principe que les superbes bolides du Grand Tourisme sont les rois de la fête aux Total 24 Hours of Spa. Si l’équipe Luc Alphand Aventures n’a plus grand-chose à démontrer sur la scène internationale, elle peut se reposer pour ces 24 Heures sur un quatuor de pilotes tout simplement exceptionnel. Et notamment composé de ces « officiels GM » que sont Olivier Beretta le Monégasque et Oliver Gavin le Britannique. Quelques jours à peine après avoir brillamment remporté la catégorie GT1 à Mid-Ohio, dans le cadre de l’American Le Mans Series, ces deux multiples champions et vainqueurs de classe au Mans, qui ont aussi touché à la F1 à un moment de leur carrière, n’ont nullement l’intention de faire du Tourisme dans les Ardennes belges. « Les 24 Heures de Spa manquent à mon palmarès, et j’avoue que l’idée de m’y imposer avec une équipe aussi compétente et dans une ambiance si sympathique me tente beaucoup », annonce Olivier Beretta. « Avec Oliver, nous connaissons la voiture par coeur, tandis que Vincent et Greg maîtrisent à fond leur sujet sur Francorchamps. Tous se présente donc pour le mieux… » Vainqueur des 24 Heures de Spa en 2002, le Verviétois Vincent Vosse peut donc envisager la passe de deux dans une épreuve qui lui a souvent réussi dans le passé. « Comment laisser passer une telle occasion de rouler avec des gaillards tels que Beretta et Gavin au volant d’une voiture construite pour l’endurance, et dans un team aussi compétent que celui de Luc Alphand Aventures ? », commente Vincent. « Il est vrai que sur le papier, tout est réuni pour faire bonne figure, mais attention aux conditions de course ici à Spa. Chaque année, les surprises sont nombreuses, et il faut avant tout éviter toute erreur fâcheuse… » Quant à Greg Franchi, jeune loup de 25 ans, il a le vent en poupe cette année. Vainqueur des 12 Heures BTCS de Spa en compagnie de sont pote Vosse, lauréat de la dernière manche en date du Mégane Trophy à Budapest. Le liégeois dispute la Le Mans Series au volant d’une Aston Martin GT1, mais il s’est rapidement adapté à la Corvette C6.R, comme on a pu s’en rendre compte lors du Test –Day en vue des 24 Heures. L’opportunité de disputer le double tour d’horloge de Spa dans d’aussi bonnes conditions, Greg n’a évidemment pas voulu la manquer. Son apprentissage de l’endurance à un très haut niveau va donc se poursuivre de la meilleure manière qu’il soit… |
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95% pour les fins tacticiens Mollekens-Defourny, grands vainqueurs du week-end des 25H, un leadership accru pour Vosse-Bouvy, encore sur le podium
Quatrième meeting BTCS de la saison samedi à Francorchamps en lever de rideau des 25 Heures Fun Cup et quatrième succès de l’année pour les Renault Mégane du Delahaye Racing Team. Après le triomphe confirmé du trio Bouvy-Vosse-Franchi lors des 12H de Spa, ce fut, comme à Dijon, à nouveau au tour de la paire Mollekens-Defourny de faire la meilleure opération du week-end grâce à une victoire de Kurt en 1ère manche puis un très beau premier accessit de Didier lors de la seconde joute. Deux résultats liés à l’indéniable talent des pilotes, à la fiabilité et la rapidité de leur Mégane Trophy Endurance, à l’excellent travail du Delahaye Racing Team, mais aussi à une tactique inédite proposée par le grand stratège de l’équipe, Thierry Tassin. Remonté de la 6ème à la 2ème place en 1ère manche, Kurtje pointait en effet à 4 secondes de l’Audi de tête avant de s’engouffrer dans la pitlane après seulement 20’ de course. Casqué, son équipier se tenait prêt à le relayer. Mais, à la surprise générale, après s’être extrait rapidement de l’habitacle, le pilote de Keerbergen claquait la porte comme le stipule le règlement avant de la rouvrir et de se réinstaller dans son baquet pour disputer cette première manche seul. Alignant les tours en 2.30 et 2.31 dans le peloton, l’ex-pilote de F3000 n’éprouva aucune difficulté quinze minutes plus tard à passer l’Audi de tête aux Combes. «C’était vraiment bien joué, » se félicitait un Mollekens qui n’était plus monté sur la plus haute marche d’un podium belge depuis 2002 lors d’une victoire en Belcar aux commandes d’une Porsche partagée avec Stéphane Cohen. « Comme les manches ont été réduites à un sprint d’une heure, mieux valait ne pas changer de pilote puisque le règlement nous y autorise. Car comme on l’a encore constaté en Mégane Trophy lors des World Series à Zolder, le relayeur met toujours un ou deux tours à trouver le bon rythme. Tandis que moi, j’ai pu repartir à fond et cueillir Jean-François (Hemroulle) à froid. Il sortait des stands et ne savait pas encore très bien où il allait. Même sans ses problèmes d’allumage, l’Audi aurait été battue. Finalement le plus dur fut de doubler la Peugeot de Stéveny en début de course. Sa conduite est dangereuse. Il changeait plusieurs fois de ligne pour m’empêcher de passer. J’ai donc perdu deux tours avant de trouver l’ouverture.» S’élançant à son tour du 6ème rang, Didier Defourny refit le coup de son équipier en 2ème manche, le Liégeois ponctuant sa remontée au 2ème rang. « C’est un peu moins bien que Kurt, mais je suis tout de même très content de ma course, » souriait l’organisateur de spectacles. « Je me suis régalé durant une heure. Suite à notre malheureux abandon des 12H, le championnat est pratiquement perdu. Maintenant, notre objectif est de gagner un maximum de courses d’ici à la fin de la saison. » Malgré deux résultats blancs, Defourny et Mollekens sont remontés à la 3ème place du championnat, devant l’Audi et la Jaguar. « Et la Béhème, 2ème, est à combien de points ? 67 dont 36 à décompter, soit réellement 31 unités. Le doublé au championnat reste jouable… » Le bonheur du DRT était à son comble puisque d’un autre côté, la paire Bouvy-Vosse remplissait parfaitement la mission lui incombant en ramenant une 4ème puis une 3ème place. « C’était honnêtement le mieux que l’on pouvait espérer avec les 90 kilos de lest imposés suite à notre succès total aux 12H, » confiait un Vincent Vosse qui, comme son équipier en première manche derrière Stéveny, resta très prudent lors du 2ème départ. « On joue le championnat. Il n’y avait donc pas lieu de prendre de risques. Et une fois encore, l’homogénéité de notre équipage, de bons ravitaillements, une bonne auto nous ont permis de réaliser une excellente opération. En deux courses, on prend 8 points à Van Bellingen et Coens, désormais nos seuls rivaux suite au double abandon de la Jaguar. » Pourquoi finalement ne pas avoir opté pour la même tactique que leurs équipiers, en roulant chacun seul ? « Tout simplement parce que le règlement prévoit que pour marquer les points de son équipier il faut avoir bouclé un minimum de 2 tours en course. Si Fred avait cassé l’auto en fin de 1ère manche ou moi au départ de la seconde, on risquait de ne pas marquer les points de l’autre et donc de se retrouver séparés au championnat. »
Hilare au moment de monter sur le 2ème podium, Fred Bouvy racontait comment il avait fait craquer le champion Marc Lupant… « Il m’a passé dans le dernier tour dans la montée vers les Combes. Je ne pouvais rien faire pour le contrer. J’avais été gêné par une Clio en haut du Raidillon et il était 20 km/h plus vite que moi avec son avion. Durant toute la descente de la nouvelle portion, je suis resté collé à son train. Je lui mettais la pression. Au raccordement, on est revenu sur un groupe de trois, quatre voitures plus lentes. J’ai directement choisi de plonger à droite. Il m’a vu, regardé même, puis il a choisi d’essayer de passer au milieu de deux voitures. Mais l’une l’a serré et il s’est accroché. » In extremis, Fred récupérait donc deux unités de plus. De quoi envisager la suite des événements avec optimisme : « 19 points d’avance sur Coens-Van Bellingen qui sont les plus proches mais les moins dangereux en performances pures, 75 kilos de moins lors du prochain meeting à Francorchamps et toujours un joker en poche, on se rapproche tout doucement de l’objectif fixé en début de saison. On n’est déjà quasi plus obligés de gagner. Mais je vous promets qu’on rejouera la victoire lors du prochain meeting car on aime cela Vincent et moi. Et puis, l’idéal serait qu’on puisse décrocher ce titre avant la dernière course. » On laissera le mot de la fin à Gilles Terlinden, patron du Delahaye Racing Team : « Nous sommes bien sûr très heureux du déroulement du week-end. On ne pouvait pas rêver de meilleur scénario. Je félicite tout le team. Mais je tiens aussi à dire un grand bravo à toute l’équipe du Belgian Audi VW Club qui méritait bien cette victoire après tant de déboires. Et à tirer mon chapeau aux mécaniciens de chez MI qui ont changé deux moteurs durant la nuit. En tant que passionnés, on sait ce que c’est. Et comme ils ont dû être déçus que leur travail ne soit pas récompensé. J’espère qu’ils pourront prendre leur revanche en fin de saison. De notre côté, on va maintenant pouvoir s’accorder quelques jours de vacances. Cela va nous faire le plus grand bien car depuis le début de saison on est la tête dans le guidon…» Manche 1 : 1. MOLLEKENS-DEFOURNY (Renault Mégane Trophy Silhouette), 24 tours en 1h02.16.490 ; 2. Lupant-Sougnez (BMW M3 Silhouette) à 11.777 ; 3. Horion-Dermont (Renault Mégane Trophy Silhouette) à 28.558 ; 4. BOUVY-VOSSE (Renault Mégane Trophy Silhouette) à 48.066 ; 5. Schroyen-Fumal (Renault Mégane Trophy Silhouette) à 1.05.959 ; 6. Van Bellingen-Coens (BMW M3 Silhouette) à 1.14.109 Manche 2 : 1. Hemroulle-Verbergt (Audi A4 Silhouette), 23 tours en 1h02.03.647 ; 2. MOLLEKENS-DEFOURNY (Renault Mégane Trophy Silhouette) à 8.874 ; 3. BOUVY-VOSSE (Renault Mégane Trophy Silhouette) à 17.369 ; 4. Lupant-Sougnez (BMW M3 Silhouette) à 28.711 ; 5. Van Bellingen-Coens (BMW M3 Silhouette) à 31.120 ; 6. Horion-Dermont (Renault Mégane Trophy Silhouette) à 54.309 Au championnat : 1. BOUVY-VOSSE 357 points ; 2. Van Bellingen-Coens 338 ; 3. MOLLEKENS-DEFOURNY 271 ; 4. Hemroulle-Verbergt 268 ; 5. Thiry-Radermecker 257 |
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Total 24 Hours of Spa 2007 / Preview Olivier Beretta, Oliver Gavin, Vincent Vosse et Greg Franchi au volant de la Corvette C6.R Alphand Aventure ! Incontestable sommet de la saison FIA-GT, les Total 24 Hours of Spa battront leur plein le dernier week-end de juillet, les superbes bolides des catégories GT1, GT2 et GT3 prenant d'assaut les nouvelles installations de Francorchamps, plus que jamais qualifié de plus beau circuit du monde. Et cette année, la lutte pour la victoire sera superbe, opposant Maserati, double tenant du titre, Aston Martin et Corvette. Et dans les rangs du constructeur américain, on ne peut que se féliciter de la présence de l'équipe Alphand Aventure de Luc Alphand, qui alignera sa C6.R que se partageront le Français Olivier Beretta et le Britannique Oliver Gavin, tous deux pilotes officiels GM, mais aussi les Belges Vincent Vosse et Greg Franchi… Ce lundi, à l'occasion du traditionnel Test-Day permettant aux teams de pointe d'affûter leurs armes, ces quatre pilotes se sont succédés au volant du bolide issu des ateliers de Pratt & Miller, préparateur officiel des Corvette aux Etats-Unis. "La concrétisation d'une histoire qui est un peu née par hasard", explique Vincent Vosse. "J'espérais remettre le couvert au volant de l'une des Maserati, et puis l'occasion de disputer la course pour le compte de l'équipe de Luc Alphand s'est présentée, avec en outre la possibilité de faire équipe avec Olivier Beretta et Oliver Gavin. Une véritable aubaine dans laquelle je n'ai pas manqué d'entraîner Greg Franchi, avec lequel nous avons remporté les 12 Heures BTCS de Spa il y a quelques semaines à peine…" Et avec un tel équipage, la C6.R Alphand Aventure compte à coup sûr parmi les candidates à la victoire finale. "La voiture utilisée ici est en fait la Corvette qui s'est imposée en GT1 aux 24 Heures du Mans l'an dernier", poursuit le Français Olivier Beretta. "Il s'agit donc d'un bolide qui dispose de tous les atouts pour l'emporter. Les 24 Heures de Spa manquent à mon palmarès, et j'avoue que l'idée de m'y imposer dans un team aussi compétent et une ambiance si sympathique me tente beaucoup. Avec Oliver Gavin, nous connaissons la voiture par cœur, et comme Vincent et Greg roulent ici les yeux fermés, tout se présente pour le mieux…" Equipage à la fois rapide et homogène, bolide taillé pour des épreuves de longue haleine, les atouts de l'équipe managée par Philippe Poincloux sont en effet nombreux. "Il ne faut pourtant jamais oublier que lors d'une course de 24 Heures, tout peut arriver", rappelle Olivier Beretta. "Nous savons que nous serons dans le coup, mais ce sera aussi le cas de nos principaux adversaires. A nous de soigner tous ces détails qui feront forcément la différence sur ce circuit magnifique, où les conditions météorologiques peuvent évoluer rapidement, comme on l'a encore vu aujourd'hui…." Après avoir multiplié les performances de choix dans la Le Mans Series cette saison (voir en annexe), non sans avoir croisé le drapeau à damier des 24 Heures du Mans au 12ème rang général, l'équipe Alphand Aventure est attendue de pied ferme dans les Ardennes belges dans moins de quatre semaines. Si Chrysler, Porsche, Ferrari et Maserati se sont partagés les lauriers depuis le retour des bolides de Grand Tourisme aux 24 Heures de Spa, cette année, plus que jamais, les actions de Corvette sont à la hausse. Va donc vraiment y avoir du sport… Bon à savoir…
Greg Franchi apprend vite et bien… Issu de la monoplace, et notamment des World Series by Renault (Formula Renault 3.5), le Belge Greg Franchi, 25 ans, peut notamment se targuer d'un podium dans les rues de Monaco, en lever de rideau du Grand Prix de F1 le plus prestigieux de l'année. Ne trouvant pas de solution satisfaisante pour poursuivre sa carrière en monoplace, il décidait de se tourner vers les épreuves d'endurance, pouvant compter sur son pote Vincent Vosse pour intégrer les rangs de l'équipe Larbre Compétition dans la Le Mans Series. Un championnat que Greg, récent vainqueur des 12 Heures BTCS de Spa (Renault Mégane Trophy) en compagnie de Vosse et Bouvy, dispute au volant d'une Aston Martin DBR9. Ce lundi, dans le cadre du Test-Day des 24 Heures, il a donc découvert le pilotage – sous la pluie – de la Corvette C6.R Alphand Aventure… "Et ça s'est super bien passé", clame le Liégeois. "La Corvette est beaucoup plus aisée à piloter que l'Aston, surtout dans ces conditions délicates. Après quelques tours, je me sentais déjà à l'aise, à tel point que j'ai même pris l'avantage sur la Maserati Vitaphone #1 lors d'un freinage. Ces 24 Heures se présentent donc plutôt bien pour moi, et pour mes grands débuts dans cette course, me retrouver avec des pilotes comme Olivier, Oliver et Vincent, c'est plutôt sympa…" Alphand Aventure leader en GT1 dans la Le Mans Series ! Non contente d'avoir enregistré un résultat de choix en GT1 lors des 24 Heures du Mans, la Corvette C6.R Alphand Aventure n'en finit pas de briller dans la Le Mans Series cette saison. A son volant, Luc Alphand, Jérôme Policand et Patrice Goueslard ont entamé la saison en force à l'occasion des 1000 Km de Monza, remportant une éclatante victoire au nez et à la barbe des Saleen S7-R et Aston Martin DBR9. Un succès complété par la 3ème place en GT1 de l'autre Corvette du team, la C5-R de Vincent Vosse, Jean-Luc Blanchemain et Sébastien Dumez. Sur le tortueux circuit de Valencia, Alphand, Policand et Goueslard se classaient 4èmes, avant de retrouver le podium, avec cette fois la 2ème marche, à l'issue des 1000 Km du Nürburgring. L'addition est imparable : tant du côté des pilotes que des teams, Alphand Aventure tient la corde avant la 4ème étape de la Le Mans Series 2007, les 1000 Km de… Spa ! De là à également considérer les 24 Heures de Spa comme un test grandeur nature avant l'étape ardennaise de la compétition LMS… Olivier Beretta, alias Monsieur Victoires ! Figure incontournable du sport automobile international depuis plus d'une quinzaine d'années, le Monégasque Olivier Beretta, 37 ans, peut se targuer d'une carrière impressionnante, et loin d'être terminée. Son parcours en monoplace lui permettait d'atteindre la Formule 1 dès 1992, avec un poste de pilote d'essais pour le compte de Lotus-Ford, puis Larousse-Lamborghini. En 1994, c'est Gérard Larousse qui offrait sa chance à Beretta, qui disputait 9 Grands Prix au volant d'une Larousse-Ford. Avec pour meilleur résultat une 7ème place en Allemagne. Si Olivier a retrouvé la F1 entre 2002 et 2004, en qualité de pilote d'essais pour Michelin (et indirectement Williams-BMW), c'est sur la scène de l'endurance que le Monégasque a bâti son œuvre. Champion FIA-GT à deux reprises (dont une fois toutes catégories confondues), vainqueur de 28 courses (record !) et détenteur de 18 poles en American Le Mans Series (catégorie LM-GTS), quintuple vainqueur de catégorie aux 24 Heures du Mans (dont trois fois consécutivement pour le compte de Corvette en compagnie d'Oliver Gavin), vainqueur au général des 24 Heures de Daytona (Dodge), Olivier Beretta n'en finit pas d'aligner les succès. Précision importante : il n'a jamais remporté les 24 Heures de Spa. A bon entendeur… Oliver Gavin, le marathonien A la manière de Beretta, Vosse et Franchi, Oliver Gavin, aujourd'hui âgé de 35 ans, est issu de la monoplace. Après avoir décroché le titre en Formula First britannique en 1991, il a enchaîné avec une couronne dans le très coté championnat anglais de Formule 3, avant d'effectuer des tests pour Pacific, puis plus tard Benetton et Renault en Formule 1. Une discipline qui l'a également vu piloter la… Safety-Car ! Après, il y a eu l'ITC pour Opel, dans des conditions pas toujours faciles. Son passage en endurance, pour le compte de Corvette, a été couronné de succès, Gavin remportant à 4 reprises sa catégorie aux 24 Heures du Mans, ainsi aussi deux couronnes en GT1 dans l'American Le Mans Series. Marié et père de trois enfants, Oliver Gavin a plusieurs passions dans la vie, dont le marathon, le biathlon et le triathlon. Voilà donc un coureur de fond dont il convient de se méfier… La deuxième pour Vincent Vosse ? Nul n'est besoin de présenter Vincent Vosse sur la scène belge, ni internationale, du sport automobile. Entre ses grands débuts en Formula Ford et sa victoire lors des récentes 12 Heures de Spa BTCS, le Verviétois a gravi les échelons un à un, pour progressivement gagner la confiance des équipes les plus prestigieuses. Dont Larbre Compétition, qui lui a permis de s'illustrer aux 24 Heures de Spa, au volant d'une Chrysler Viper GTS-R, en 2002. Entre le double tour d'horloge des Ardennes et Vincent, c'est d'ailleurs une longue histoire, jalonnée d'autres podiums en 2003 (3ème, Viper), 2004 (2ème, Ferrari) et 2005 (3ème, Ferrari). L'an dernier, alors qu'il prenait le départ au volant d'une Maserati MC12 Vitaphone Racing, Vosse jouait de malchance… mais il prenait sa revanche en remportant la couronne en catégorie GT1 dans la Le Mans Series, cette fois au volant d'une Aston Martin DBR9… Larbre ! Reste donc à l'un des pilotes belges les plus populaires à renouer avec le succès aux 24 Heures, pour le compte de Corvette et de son ami Luc Alphand… |
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Le tribunal sportif du RACB confirme la victoire aux 12H de Spa de la Renault Mégane Trophy Endurance de Bouvy-Vosse-Franchi Le tribunal sportif du RACB a décidé, mardi soir, de rendre la victoire acquise brillamment sur la piste à la Mégane N°2 en tête du classement du tour d’horloge. Tout est bien qui finit bien donc pour Vincent Vosse, Fred Bouvy et Greg Franchi. L’équipe du Renault Delahaye Racing Team peut donc enfin laisser exploser sa joie. Et nous pouvons vous communiquer le récit de la course tel qu’il avait été rédigé une fois le drapeau abaissé. Flash back. Une année pour voir, la suivante pour gagner : tel était l’objectif fixé l’an dernier par le Renault Delahaye Racing Team alignant pour la toute première fois ses Mégane Trophy Endurance au départ du tour d’horloge spadois. Et douze mois plus tard, la mission est totalement atteinte avec une première ligne 100% Renault et une course cent pour cent réussie pour la Red Bull N°2 du trio Bouvy-Vosse-Franchi franchissant le drapeau à damiers au terme de 721’ minutes avec 8 tours d’avance sur sa plus proche rivale, la BMW de Coens-Vanbellingen-Maes, 15 sur la Jaguar Silhouette de Duez-Radermecker-Thiry complétant le podium. Une grande première pour le Renault Delahaye Racing Team qui n’aura pas ménagé ses efforts pour signer la première victoire d’une voiture au losange dans une grande course d’endurance belge. Un scénario de rêve pour cette dream team de jeunes passionnés emmenée par les associés du team wavrien Gilles Terlinden et Pierre Sevrin assistés sur place par trois ingénieurs de Renault Sport et l’excellent tacticien Thierry Tassin. «On a vraiment connu une course sans histoire, » racontait un Fred Bouvy qui n’aura cédé les commandes de la course que durant un tour durant son premier relais à l’autre Mégane (TBR) de Geoffroy Horion. « On ne s’arrêtait au stand que pour changer de pilotes et de pneus, remettre de l’essence et nettoyer le pare-brise. Cette petite équipe de jeunes est terrible. Ils ont fait un boulot d’enfer. C’est leur victoire à tous. Plutôt que de gagner beaucoup d’argent ou de dormir dans des beaux hôtels, ils logent tous dans leur camion et mettent tous leurs budgets dans l’auto, en soignant les détails et en bossant comme des fous. Ce succès est cent fois mérité. » Cent comme le nombre maximum de points marqués par cette Mégane au taureau qui avait vraiment des ailes et mène désormais seule le championnat, 11 points devant la BMW de Vanbellingen-Coens-Maes et 18 devant la Jaguar de Radermecker-Thiry-Duez. « On a aussi pris le maximum de lest, 90 kilos pour le prochain meeting en lever de rideau des 25H, » soulignait l’auteur de la pole Vincent Vosse. Là-bas, ce sera dur. Mais pour l’instant, savourons ce bon moment. L’auto a tourné comme une horloge. Dommage qu’avec dix tours d’avance après 7h, on nous ait demandé de lever le pied et de tourner en 2.37, 2.38 car on pouvait aller beaucoup plus vite. On pourrait d’ailleurs repartir pour 12h… »
Seule petite alerte, un début d’incendie à l’échappement vite maîtrisé à la fin du premier relais d’un Greg Franchi conquis : «C’est de ma faute, j’avais enclenché le limitateur de vitesse dans la pitlane alors qu’on m’avait dit de ne pas le faire, » s’excusait un ex-pilote de FR3.5 pour le reste tout à fait à la hauteur de ses illustres équipiers. « C’était ma première épreuve en Tourisme, ma première grande course d’endurance et la première fois que je roulais la nuit à Francorchamps. Et je gagne ! Un vrai régal. Vivement la prochaine… » Patron du team, Pierre Sevrin, crevé mais heureux, n’était pas le moins ému en voyant ses hommes se congratuler et s’asperger de champagne. « Cela fait plus d’un mois qu’on travaille 16h ou 17h par jour sur ces autos. La dernière semaine, on a dormi maximum 5h par nuit. C’est une juste récompense pour tout ceux qui ont contribué à cet ambitieux projet. La passion nous a poussé a toujours en faire plus. La fiabilité et la préparation de la voiture, la qualité de nos pilotes et l’organisation parfaitement orchestrée de notre team composé en partie de bénévoles ont fait que la N°2 victorieuse n’est restée immobilisée que 17’58 en 12H. Ce qui nous a permis de nous reposer un peu, de regarder la victoire de Justine à la télé et le feu d’artifices. Merci à tous les membres de l’équipe. Je leur donne tous congé lundi. Et dès mardi, on démonte tout et on commence à préparer la prochaine course de début juillet. Car on a un championnat BTCS à gagner. » Seule ombre à ce tableau idyllique, le retrait après 7 heures de course de la 2ème Mégane de Mollekens-Defourny-Chouvel, boîte de vitesses cassée alors qu’elle occupait la 2ème place. « C’est vraiment pas de chance, » regrettait Kurt Mollekens. «Apparemment, il s’agit d’un problème de roulement dans le différentiel. Personne n’y peut rien. C’est la mécanique. On a préféré arrêter avant de tout casser, de risquer la sortie de route au moment où cela lâchait ou pire un incendie. Remplacer la boîte aurait pris trop de temps. Il n’y avait plus rien à gagner. Heureusement, on a pris les points de la 3ème place après 3h et 6h. De quoi limiter les dégâts. Maintenant, ce sera à notre tour d’être plus légers lors du prochain rendez-vous spadois. Il nous reste à essayer à Didier et moi de gagner un maximum de courses lors des six dernières manches de la 2ème partie du championnat. » Des prochaines manches d’une heure qui se disputeront, ce samedi à Francorchamps, en lever de rideau des 25H. « Dès ce mercredi nous sommes déjà à pied d’œuvre à Francorchamps pour préparer le prochain meeting où nous espérons bien, une nouvelle fois, faire briller les couleurs de nos Renault, » explique un Gilles Terlinden soulagé. « Malchanceuse aux 12H, la paire Mollekens-Defourny semble la mieux placée pour s’imposer ce week-end car elle emportera un minimum de lest. Ils vont essayer de nous refaire le coup de Dijon. Quant à Vincent et Fred, ils pourront commencer à songer au championnat. Avec 90 kilos de lest, il leur sera difficile de suivre le rythme des meilleurs. Mais en course automobile, une course n’est jamais gagnée ou perdue avant le drapeau à damiers… »
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Avec la Corvette C5-R de Vincent Vosse LE MANS. L’air de rien, Vincent Vosse, notre champion GT en Le Mans Series, en est déjà à sa 6ème participation aux 24 Heures du Mans, la course d’endurance la plus célèbre au monde. « En fait, je compte quatre départs car avec la Lister nous avions dû déclarer forfait suite à la sortie d’un de mes équipiers aux essais, » précise le Verviétois. « Et hormis en 2001 lorsque Vanina Ickx a crashé notre Viper alors que nous menions la catégorie GT, j’ai toujours terminé. » En 2005, il aurait même dû monter sur le podium avec la Ferrari 550 Maranello Larbre. Tout seul… « J’ai roulé 14h30 sur les 24h car mes deux équipiers étaient à l’hôpital, victimes de déshydratation. Comme on ne peut normalement rouler que trois heures d’affilée, on a dû rentrer la voiture dans le stand en vue du drapeau à damiers. Je me suis reposé quelques minutes. Avant de repartir… » Un grand souvenir aujourd’hui même s’il échoua finalement à la 4ème place de la catégorie. Vingt-quatre mois plus tard, le Vince est heureux de se retrouver dans la Sarthe : « C’est vraiment un événement d’envergure mondiale. Il fallait voir le monde qu’il y avait déjà Place des Jacobins pour les vérifications techniques puis pour les premières qualifications mercredi. Les campings sont déjà bondés. Le Mans, c’est la fête durant une semaine. Partout autour du circuit, on ressent une ambiance particulière. » Intertitre : Des caméras comme rétros Et puis il y a ce tracé à moitié urbain de 13 km empruntant une nationale dans la célèbre ligne droite désormais entrecoupée de deux chicanes des Hunaudières : « Ce circuit est vraiment atypique. Il n’est pas technique ni fatiguant. Seuls les Esses de la forêt et Porsche sont difficiles à négocier car on n’a pas droit à l’erreur. Le Mans reste toutefois une des courses les plus dangereuses au monde en raison des vitesses atteintes mais aussi du trafic. Malgré les brides réduisant la puissance des GT, on dépasse tout de même encore cinq fois les 300 km/h par tour avec notre Corvette C5-R du team Luc Alphand Aventures plafonnant à 306 km/h. Mais le plus dur à gérer, surtout pour les GT1, c’est le trafic. Il faut bien regarder devant nous et anticiper les dépassements des GT2 parfois conduites par des gentlemen drivers faisant une course par an, mais aussi surveiller l’écran au milieu de l’auto avec les images filmées par une petite caméra à l’arrière. Comme la visibilité est de plus en plus réduite dans nos bolides et que l’on ne voit plus grand-chose dans nos rétroviseurs, on se sert de ce système car les protos de pointent arrivent vraiment très vite sur nous. De nuit, pour éviter les accrochages, on se repère avec les phares. Des jaunes pour les GT et des blancs pour les protos. » Et lorsque l’on voit le soleil se lever le dimanche, alors on se met à songer à l’arrivée… «Vu le plateau exceptionnel cette année en GT1 avec 5 Corvette, 6 Aston et 2 Saleen, l’objectif est d’éviter les embûches et de finir dans le Top 5. » Ce serait déjà pas mal, en effet.
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La Renault Mégane Trophy Endurance des polemen Bouvy-Vosse-Franchi survole les 12H de Spa Une année pour voir, la suivante pour gagner : tel était l’objectif fixé l’an dernier par le Renault Delahaye Racing Team alignant pour la toute première fois ses Mégane Trophy Endurance au départ du tour d’horloge spadois. Et douze mois plus tard, la mission est totalement atteinte avec une première ligne 100% Renault et une course cent pour cent réussie pour la Red Bull N°2 du trio Bouvy-Vosse-Franchi franchissant le drapeau à damiers au terme de 721’ minutes avec 8 tours d’avance sur sa plus proche rivale, la BMW de Coens-Vanbellingen-Maes, 15 sur la Jaguar Silhouette de Duez-Radermecker-Thiry complétant le podium. Une grande première pour le Renault Delahaye Racing Team qui n’aura pas ménagé ses efforts pour signer la première victoire d’une voiture au losange dans une grande course d’endurance belge. Un scénario de rêve pour cette dream team de jeunes passionnés emmenée par les associés du team wavrien Gilles Terlinden et Pierre Sevrin assistés sur place par quatre ingénieurs de Renault Sport et l’excellent tacticien Thierry Tassin. «On a vraiment connu une course sans histoire, » racontait un Fred Bouvy qui n’aura cédé les commandes de la course que durant un tour durant son premier relais à l’autre Mégane (TBR) de Geoffroy Horion. « On ne s’arrêtait au stand que pour changer de pilotes et de pneus, remettre de l’essence et nettoyer le pare-brise. Cette petite équipe de jeunes est terrible. Ils ont fait un boulot d’enfer. C’est leur victoire à tous. Plutôt que de gagner beaucoup d’argent ou de dormir dans des beaux hôtels, ils logent tous dans leur camion et mettent tous leurs budgets dans l’auto, en soignant les détails et en bossant comme des fous. Ce succès est cent fois mérité. » Cent comme le nombre maximum de points marqués par cette Mégane au taureau qui avait vraiment des ailes et mène désormais seule le championnat, 11 points devant la BMW de Vanbellingen-Coens-Maes et 18 devant la Jaguar de Radermecker-Thiry-Duez. « On a aussi pris le maximum de lest, 90 kilos pour le prochain meeting en lever de rideau des 25H, » soulignait l’auteur de la pole Vincent Vosse. Là-bas, ce sera dur. Mais pour l’instant, savourons ce bon moment. L’auto a tourné comme une horloge. Dommage qu’avec dix tours d’avance après 7h, on nous ait demandé de lever le pied et de tourner en 2.37, 2.38 car on pouvait aller beaucoup plus vite. On pourrait d’ailleurs repartir pour 12h… » Seule petite alerte, un début d’incendie à l’échappement vite maîtrisé à la fin du premier relais d’un Greg Franchi conquis : «C’est de ma faute, j’avais enclenché le limitateur de vitesse dans la pitlane alors qu’on m’avait dit de ne pas le faire, » s’excusait un ex-pilote de FR3.5 pour le reste tout à fait à la hauteur de ses illustres équipiers. « C’était ma première épreuve en Tourisme, ma première grande course d’endurance et la première fois que je roulais la nuit à Francorchamps. Et je gagne ! Un vrai régal. Vivement la prochaine… »
Patron du team, Pierre Sevrin, crevé mais heureux, n’était pas le moins ému en voyant ses hommes se congratuler et s’asperger de champagne. « Cela fait plus d’un mois qu’on travaille 16h ou 17h par jour sur ces autos. La dernière semaine, on a dormi maximum 5h par nuit. C’est une juste récompense pour tout ceux qui ont contribué à cet ambitieux projet. La passion nous a poussé a toujours en faire plus. La fiabilité et la préparation de la voiture, la qualité de nos pilotes et l’organisation parfaitement orchestrée de notre team composé en partie de bénévoles ont fait que la N°2 victorieuse n’est restée immobilisée que 17’58 en 12H. Ce qui nous a permis de nous reposer un peu, de regarder la victoire de Justine à la télé et le feu d’artifices. Merci à tous les membres de l’équipe. Je leur donne tous congé lundi. Et dès mardi, on démonte tout et on commence à préparer la prochaine course de début juillet. Car on a un championnat BTCS à gagner. » Seule ombre à ce tableau idyllique, le retrait après 7 heures de course de la 2ème Mégane de Mollekens-Defourny-Chouvel, boîte de vitesses cassée alors qu’elle occupait la 2ème place. « C’est vraiment pas de chance, » regrettait Kurt Mollekens. «Apparemment, il s’agit d’un problème de roulement dans le différentiel. Personne n’y peut rien. C’est la mécanique. On a préféré arrêter avant de tout casser, de risquer la sortie de route au moment où cela lâchait ou pire un incendie. Remplacer la boîte aurait pris trop de temps. Il n’y avait plus rien à gagner. Heureusement, on a pris les points de la 3ème place après 3h et 6h. De quoi limiter les dégâts. Maintenant, ce sera à notre tour d’être plus légers lors du prochain rendez-vous spadois. Il nous reste à essayer à Didier et moi de gagner un maximum de courses lors des six dernières manches de la 2ème partie du championnat. » |
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La victoire pour Defourny-Mollekens, la tête du championnat pour Bouvy-Vosse et Renault, objectifs à nouveau atteints L’équipe Renault Delahaye n’a pas ménagé ses efforts pour faire de ce 2ème rendez-vous du BTCS un succès. Et comme lors de la première à Zolder, le travail a porté ses fruits avec un doublé moral des Mégane lors de la première manche, la victoire pour la 3 de Defourny-Mollekens lors du second exercice et une première place du championnat conservée pour la paire Bouvy-Vosse, toujours ex aequo avec la Jaguar de Thiry-Radermecker. Une joie et un sentiment du devoir accompli toutefois quelque peu gâchés par les errements d’une organisation manquant cruellement de rigueur, au point d’en fausser les résultats. « Oui, je suis déçu par l’organisation, » avouait Gilles Terlinden. « Une faute du préposé au feu à la sortie de la pitlane, libérant la BMW de Damien Coens alors qu’il aurait dû attendre au rouge que passe toute la file derrière la safety car, nous a coûté le doublé lors de la première course. Sixième à la fin du relais de Steve Van Bellingen, la Silhouette N°21 s’est soudainement retrouvée avec 23 secondes d’avance sur nous. Un beau cadeau. Sans parler que cela a encore cafouillé ensuite avec la safety car empêchant Kurt de rattraper son retard sur la piste. Du grand n’importe quoi ! Grâce à cela, Vanbellingen-Coens ne pointent qu’à un point de nous au championnat alors qu’ils ne devraient jamais se trouver là. J’espère qu’on ne devra pas reparler en fin d’année des points qu’on nous a volés ici. Car au lieu de prendre 8 unités à Bouvy-Vosse, la Béhème aurait dû en perdre minimum trois lors de cette manche. Ce qui fait tout de même une différence de onze points, treize par rapport à Defourny-Mollekens. C’est beaucoup. » Heureusement, plus rien ne put priver la Mégane N°3 de s’imposer avec une belle avance au terme de la 2ème joute. « Je suis très content, Didier et Kurt ont fait le week-end parfait, » poursuit le patron du DRT. « Avant la sortie de la safety car, Kurtje avait déjà creusé une avance de 23 secondes. Et Didier a maintenu la cadence en fin de course, sans jamais passer sous le pivot. Bravo ! On est ravi de constater aussi que durant cinq jours à Dijon, nos voitures n’ont pas rencontré l’once d’un souci mécanique. De bon augure pour les 12H. » Repartis du pays de la moutarde avec 95% des points possibles (alors qu’ils méritaient le 100%), Kurt et Didier affichaient un large sourire. « C’est clairement ce qu’on espérait, » expliquait l’organisateur de spectacle. « Après nos déboires de Zolder, il fallait impérativement se relancer. Voilà qui est fait. Même si comme tous les pilotes de pointe je suis naturellement frustré par ce système de temps pivot, je dois avouer que je me suis régalé au départ de la 1ère course. Pendant 20 minutes, on s’est tiré une bourre pas possible avec Hemroulle et Radermecker. Cela a été chaud mais très sportif. »
Même satisfaction du côté de son équipier, ravi d’être revenu de la 14ème à la 5ème place du championnat et d’offrir la première place du championnat des marques à Renault: « Moi aussi, je me suis amusé au départ de la seconde. Nous étions clairement les plus forts ce week-end. Un grand merci à toute l’équipe dont le boulot a vraiment été super. Cela nous remet en selle et en confiance pour le tour d’horloge spadois que nous voulons absolument gagner, même avec 75 kilos de lest. Pour la suite, il faudra surtout se montrer régulier. » Avec une troisième (logiquement 2ème) puis 5ème place, la N°2 de Vosse-Bouvy a tout juste atteint l’objectif fixé : garder la tête du championnat et embarquer un minimum de poids (15 kilos) avant les 12H. « En première manche, j’ai prudemment suivi les trois pilotes en bagarre devant moi, sans prendre les mêmes risques qu’eux dans le trafic, » racontait Vincent Vosse. « La tactique du team nous faisant ravitailler en même temps au moment où la safety car rentrait était parfaite. Malheureusement, Fred a perdu quelques secondes en accrochant son harnais. On aurait dû faire un et deux, mais nous n’allions tout de même pas porter réclamation contre notre ami le pasteur Damien Coens ! » Relégué au 27ème rang sur la grille après avoir été pénalisé de 20 places pour être passé 16 millièmes sous le temps pivot aux essais, Fred Bouvy prit un départ d’enfer en 2ème manche. Septième après un tour seulement, le Bruxellois prenait la tête de l’épreuve au 6ème passage : « Quel pied ! On devrait faire des grilles inversées. C’est trop top de remonter ainsi au milieu du peloton, » se réjouissait un Bouvy toujours positif. « Malheureusement, à la moitié de mon relais, Tim Verbergt, toujours un peu trop chaud, m’a poussé en tête-à-queue au moment de me doubler. Le temps de redémarrer et j’avais perdu 25 secondes. » Un retard que Vincent ne parvint jamais à combler, le Verviétois perdant la 4ème place au profit de la Jaguar à l’entame du dernier tour : « Après six à sept tours, la tenue de route a commencé à se dégrader. Mon pneu avant gauche était flingué. Ma Mégane sousvirait énormément. Je ne pouvais plus attaquer. J’ai préféré assurer dans l’optique du championnat où nous restons en tête. Sans l’histoire en 1ère manche, nous devrions même être quelques points devant la Jaguar. Compte tenu des 75 kilos de différence par rapport à l’autre voiture du team, nous pouvons être satisfaits du résultat. Vivement les 12H ! » Une épreuve phare du championnat où, rappelons-le, Martial Chouvel (sur la 3) et Grégory Franchi (sur la 2) rejoindront le Delahaye Racing Team. Course 1 : 1. Vanbellingen-Coens (BMW M3), 54 tours en 1h31.11.497 ; 2. Mollekens-Defourny (Renault Mégane Trophy) à 4.986 ; 3. Bouvy-Vosse (Renault Mégane Trophy) à 14.277 ; 4. J. Thiry-Radermecker (Jaguar X-Type) à 25.873 ; 5. Hemroulle-Verbergt (Audi A4) à 37.574 ; 6. Dockerill-Greensall (GB/Peugeot 407) 1t
Course 2 : 1. Mollekens-Defourny, 62 tours en 1h31.13.477 ; 2. Hemroulle-Verbergt à 21.937 ; 3. Vanbellingen-Coens à 22.523 ; 4. Thiry-Radermecker à 28.987 ; 5. Bouvy-Vosse à 30.347 ; 6. Horion-Dermont (Renault Mégane Trophy) à 42.472 ; Au championnat : 1. Bouvy-Vosse et Radermecker-Thiry 175 ; 3. Vanbellingen-Coens 174 ; 4. Hemroulle-Verbergt 151 ; 5. Defourny-Mollekens 134 Championnat des marques: 1. Renault 74; 2. BMW et Jaguar 63; 4. Audi 48 ; 5. Peugeot 39 |
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 Le Mans Series 2007 / 1000 Km Monza (I) Superbe podium en GT1 pour Vincent Vosse, Sébastien Dumez et Jean-Luc Blanchemain Ce week-end des 1000 Km de Monza, manche inaugurale de la Le Mans Series 2007, Vincent Vosse et l'ensemble de l'équipe Luc Alphand Aventures ne sont pas prêts de l'oublier. Vendredi, il débutait de façon dramatique par un violent incendie dans la pitlane, et dimanche, il s'achevait avec les deux équipages sur le podium de la catégorie GT1. Impressionnant ! Si la cause de l'incendie qui s'est déclaré vendredi dans le stand Luc Alphand Aventures n'a pas encore été déterminée, les conséquences étaient sévères, avec deux mécaniciens grièvement brûlés. "L'équipe était sous le choc", explique Luc Alphand en personne. "Mais samedi matin, les nouvelles de l'hôpital étaient bonnes, et chacun a décidé de poursuivre le week-end. La concentration était de nouveau maximale, et dès cet instant, tout a fonctionné…" A tel point que les deux Corvette signaient les 2ème et 6ème temps de la catégorie GT1, prêtes à avaler les 1000 Km de course. "Nous avions rencontré vendredi un problème de sous-virage et de boîte de vitesses, qui nous semblait un peu longue", explique Vincent Vosse. "Mais vu le nombre réduit de mécaniciens après l'incendie, on a continué comme ça, et finalement, tout a bien fonctionné. Sur un tour, notre Corvette C5-R était aussi rapide que l'Aston Martin Larbre, et sur l'ensemble d'un relais, je pense que nous pouvions même prendre l'avantage." Confirmation durant la course, avec des relais sans la moindre faute signés par les 3 pilotes de la C5-R. "Je dois vraiment rendre hommage à mes équipiers Dumez et Blanchemain, qui ont réalisé des parcours parfaits et rapides", poursuit Vosse, "ce qui nous a rapidement permis de pointer en 3ème position de catégorie. Lors de mon dernier relais, j'avais Antonio Garcia à mes trousses, et j'ai dû attaquer pour rester dans le top 3. A quelques tours de la fin, l'équipe m'a demandé de baisser le rythme. Je pense que j'ai fini la course avec un litre d'essence, pas plus…" En classant ses deux Corvette aux 1er et 3ème rangs de la hiérarchie GT1, l'équipe Luc Alphand Aventures a superbement clôturé le week-end, rendant ainsi un vibrant hommage aux mécaniciens touchés vendredi… "Nous avons eu un peu de difficulté à tenir le rythme des deux premiers, dans la mesure où nous avions une stratégie de ravitaillements décalée, tandis que notre consommation était plus élevée que prévu, poursuit Vincent. "Mais bon, ce podium est tout simplement exceptionnel, et je le dédie à nos deux malheureux mécaniciens, dont Eric Kaiser, qui est Verviétois, comme moi. Il quittera l'hôpital cette semaine, et c'est une bonne nouvelle. Cette mésaventure a démontré la force de caractère et de réaction de l'équipe de Luc Alphand, qui a su faire face à une situation difficile, pour décrocher un splendide double résultat…" Le mot de la fin, nous le laisserons à Luc Alphand, qui était un homme heureux ce dimanche soir… "Avec Sébastien et Vincent, en plus de Jean-Luc, dans la deuxième Corvette, on peut s'attendre à des résultats terribles cette année. Ce trio est homogène, et l'expérience de chacun a déjà fait la différence ici à Monza. Pour mon dernier relais, je suis parti 80 mètres derrière Vincent, et j'ai fini à 100 mètres. Il est donc toujours aussi rapide, et c'est de très bon augure pour la suite de la saison et les 24 Heures du Mans. Quant à la différence de performances entre les Corvette C5-R et C6.R, elle s'explique probablement par une nouvelle cartographie en provenance des Etats-Unis, qui a permis à la plus moderne des deux d'être plus rapide ici. Mais nous savons désormais que nous pouvons jouer devant avec les deux voitures, et c'est bien là l'essentiel…" |
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 Une victoire et la première place du championnat pour la Renault Mégane Trophy Endurance de Vosse-Bouvy En arrivant à Zolder pour le premier meeting des Belgian Touring Car Series millésime 2007, le Delahaye Racing Team avait pour premier objectif de placer ses deux Renault Mégane Trophy Endurance en ordre utile pour le départ de la première manche sans prendre de risques avec le temps pivot lors des qualifications. Objectif atteint car même si elles ne se hissaient pas en première ligne, les Mégane n°2 et n°3 réalisaient le tir groupé aux 4ème et 5ème rangs.
S'élançant de la première ligne, Frédéric Bouvy préférait éviter le tumulte du départ, ce qui ne l'empêchait pas de pointer au quatrième rang déjà après trois tours. Quant à la deuxième Mégane Trophy Endurance du Delahaye Racing Team, elle suivait un peu plus loin. A son retour dans les stands pour le ravitaillement et le changement de pilote, Kurt Mollekens expliquait pour quelle raison il ne se battait pas aux avant-postes: « En raison de la procédure de départ, qui a été particulièrement longue et nous a obligés à demeurer arrêté très longtemps, le moteur s'est apparemment mis en mode sécurité, avec un capteur envoyant de mauvaises informations, et il ne donnait pas tout son rendement.» Renvoyée à un tour des leaders après un tête-à-queue de Didier Defourny dans le premier gauche, la Mégane n°3 terminait malgré tout à la cinquième place finale de cette première manche des Belgian First Races. Reparti pour sa part en troisième position à l'issue des ravitaillements, Vincent Vosse parvenait au trentième tour à prendre le meilleur sur David Dermont, et tentait alors de revenir sur la Jaguar du leader. Malgré tous ses efforts, Vincent Vosse devait se contenter du deuxième rang: « Le trafic ne m'a pas souvent été favorable. Et je n'ai pas été aidé non plus par De Radiguès à qui j'allais prendre un tour. A cause de sa vitesse de pointe supérieure, je ne parvenais pas à me rapprocher suffisamment au freinage… Et quand, en plus, il s'est accroché devant moi, j'ai dû faire un écart pour l'éviter. Le trou était définitivement fait par rapport au leader. Mais de toute façon, je pense qu'il nous aurait manqué un peu en performances pures pour viser la victoire sur cette première manche.» Disputée devant des tribunes toujours bien remplies, la deuxième manche des Belgian First Races a été tout simplement passionnante. S'élançant depuis la première ligne, Vincent Vosse restait dans le sillage immédiat du leader jusqu'aux ravitaillements. Le Delahaye Racing Team faisait alors la différence dans les stands et permettait à Fred-Bull Bouvy de reprendre la piste en tête. Le pilote de la Renault Mégane Trophy Endurance n°2 résistait jusqu'au bout, se faufilant dans le trafic pour offrir au team de Gilles Terlinden et Pierre Sevrin sa première victoire de la saison. «Cette victoire, c'est aussi la récompense de tout le travail effectué pour préparer au mieux les ravitaillements et les changements de pilotes, exultait Pierre Sevrin au pied du podium. Encore ce matin, nous nous sommes entraînés et les quelques secondes gagnées à l'occasion du ravitaillement nous ont permis de relancer Fred en tête de la course.» Auteur d'une fin de course tonitruante pour résister au retour de Radermecker, Frédéric Bouvy laissait exploser sa joie: «J'ai mouillé ma combinaison dans les derniers tours en attaquant vraiment très fort, tout en essayant de gérer au mieux les nombreux dépassements. Lors de cette seconde manche, notre Renault Mégane Trophy Endurance était vraiment performante, avec un comportement très homogène.» Moins de réussite une fois encore lors de cette seconde course pour la deuxième Mégane du team. Après avoir été expédié en tête-à-queue par l'Audi de Verbergt alors qu’il occupait une belle 3ème place, Didier Defourny passait le relais à Kurt Mollekens, qui devait rapidement jeter le gant: surchauffe du moteur. «Cet abandon est la conséquence directe de la procédure de départ trop longue de ce matin, explique Lionel Hansen. Le moteur a pris un coup de chaud et sa température est de nouveau montée en deuxième manche.» La prochaine épreuve des Belgian Touring Car Series se disputera dans cinq semaines sur le Circuit de Dijon. Un rendez-vous qu'attend avec impatience Vincent Vosse: «Cette victoire est de bon augure pour la suite de la saison. Nous allons arriver à Dijon en co-leaders du championnat avec l'ambition de repartir en étant seuls dans cette position.» Trois autres Renault Mégane Trophy Endurance étaient présentes ce week-end à Zolder. Du côté de chez Trading Performance, les mines étaient sombres avec une grosse sortie pour Armand Fumal en première manche, provoquée par une fuite d'eau sur les pneus, et un double abandon pour la paire Hallyday-Gosselin. Quatrième de la première manche après un premier relais en tête du poleman Horion, le duo du Thierry Boutsen Energy Racing jetait le gant lors de la seconde course à la suite d'une fuite d'huile. Première manche 1. (Jaguar X-Type Silhouette) 2. Bouvy-Vosse (Renault Mégane Trophy) +21"0 3. Vanbellingen-Coens (BMW M3 Silhouette) +24"5 4. Horion-Dermont (Renault Mégane Trophy) +27"7 5. Mollekens-Defourny (Renault Mégane Trophy) +1t. 6. Essers-Sougnez (Touring Cup - 1ers S2) +2t. 7. Dockerill-Greensall (Peugeot 407) +2t. 8. Mathieu-Delcour (Touring Cup) +2t. 9. Van Impe-Roosens (Touring Cup) +2t. 10. Qvick-Jonckheere (BMW M3 - 1ers T3) +2t.
Deuxième manche 1. Bouvy-Vosse (Renault Mégane Trophy) 2. Thiry-Radermecker (Jaguar X-Type) +4''5 3. Hemroulle-Verbergt (Audi A4 Silhouette) +42''3 4. Vanbellingen-Coens (BMW M3 Silhouette) +43''5 5. Steveny-De Radiguès (Peugeot 406 Silhouette) +1 tour 6. Moonens-Redant (BMW M3 Silhouette) + 2 tours 7. Mathieu-Delcour (Touring Cup - 1ers S2) + 2 tours 8. Essers-Sougnez (Touring Cup) +3 tours 9. Qvick-Jonckheere (BMW M3 - 1ers T3) + 3 tours 10. Van Impe-Roosens (Touring Cup) +4 tours
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 Les Renault Mégane Trophy Endurance de Bouvy-Vosse et Defourny-Mollekens prêtes à lutter pour le titre en BTCS Les nouvelles robes des deux Renault Mégane Trophy Endurance du Delahaye Racing Team ont été dévoilées ce midi à l’occasion d’une présentation sur l’esplanade du Cook&Book de Woluwé. Avec toujours une superbe livrée Red-Bull quelque peu retouchée pour la N°2 de Frédéric Bouvy et Vincent Vosse, et une très jolie déco blanc-bleu-orange rappelant celle des Renault F1 2007 pour la N°3 de Didier Defourny et Kurt Mollekens. Deux magnifiques Silhouettes dotées de la nouvelle face avant de la Mégane Phase 2 et de quelques évolutions techniques touchant principalement la boîte de vitesses, les freins, le refroidissement et la liaison au sol. Après avoir décroché cinq poles, deux victoires et le titre de vice-championne pour sa première saison en 2006, l’ex-72 de Bouvy-Vosse se positionne cette fois d’emblée comme une des candidates au titre BTCS 2007. « L’objectif cette année est clairement de ceindre la couronne et de remporter les 12 Heures de Spa, » confie Gilles Terlinden, l’un des deux patrons de l’équipe wavrienne toujours suivie de près par les ingénieurs de Renault Sport, Lionel Hansen et François Champod. Une légitime ambition convenant parfaitement à nos deux compères, épaulés lors du tour d’horloge par le jeune Greg Franchi, issu de la FR3.5: « On a gagné la dernière course de 2006 et on va essayer de remettre cela lors de la première de 2007, » sourit un Vincent Vosse qui donnera cette année la priorité au championnat belge. « Notre Mégane n’est peut-être pas la plus rapide en performances pures. Elle reste limitée par son aérodynamisme de bi-corps. Mais elle est bien aboutie et minutieusement préparée par l’équipe Delahaye à laquelle nous espérons ramener le sacre avec l’une ou l’autre voiture. » « J’espère que nous conserverons le même niveau de fiabilité que l’an dernier avec 11 départs et 11 arrivées, » rajoute Fred Bouvy. «Le résultat des 12H sera déterminant. En 2006, notre modeste 12ème place nous y a coûté le titre. L’homogénéité de notre équipage restera bien entendu un atout. » Ce sera également un des points forts de la paire composée de Kurt Mollekens et du revenant Didier Defourny, rejoints pour les 12H par Martial Chouvel. « C’est la première fois que je dispute un championnat complet depuis 1999, quand j’ai aidé Fred à décrocher le titre en Procar, » confesse le patron du team KTR en World Series by Renault. « Compte tenu du contexte, de la voiture et de l’équipe que je connais parfaitement bien, on ne peut évidemment que viser le titre. Maintenant en faire notre objectif est une chose, le réaliser en est une autre. Nous ne sommes pas les seuls à avoir cette prétention. Nos équipiers Fred et Vincent seront clairement nos premiers adversaires. Mais il y a aussi la Jaguar, la BMW championne l’an dernier et l’Audi. Ce qui fait déjà cinq candidats à la couronne. Sans compter les coups d’éclats toujours possibles d’un Horion ou d’un Hallyday sur les autres Mégane. »
Une bonne analyse d’un Kurtje mettant également l’accent sur la bonne ambiance régnant au sein du Delahaye Racing Team : « Nous sommes quatre amis et quatre bons pilotes. Mais à notre âge, on ne joue clairement plus notre carrière. On fait cela avant tout pour le plaisir, pour passer un bon week-end.» Une philosophie à laquelle répond parfaitement Didier Defourny, absent des circuits depuis son titre de champion de France GT en 2003. «Mes potes m’ont dit tellement bien de cette Mégane, que je n’ai pas résisté à l’envie de la piloter, » s’exclame l’organisateur de grands spectacles. « Rien qu’à la voir escalader le Raidillon, cela donnait envie. » Et une fois derrière le volant ? « Je me suis vite senti à l’aise. J’ai retrouvé les sensations de la BMW Bigazzi pilotée en Procar en 1996. C’est une vraie auto de course. La tenue de route est exceptionnelle. Il faut se brusquer pour aller vite, repousser ses limites pour chercher les derniers dixièmes et j’aime bien cela. Maintenant, il va me falloir encore un peu de temps pour me remettre dans le bain sur la durée d’une course. Au début, je risque de perdre un peu de temps par excès de prudence dans le trafic. Cela dit, je ne cherche pas d’excuse. On n’est pas là pour jouer la 10ème place mais bien le titre. » Un point sur lequel tout le monde dans le team s’accorde…
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Quelques jours à peine avant le coup d’envoi de la saison BTCS 2007, le Delahaye Racing Team a dévoilé les noms des deux heureux élus qui épauleront les équipages habituels lors des 12H de Spa. Après avoir étudié la demi douzaine de candidatures spontanées, le choix s’est finalement porté sur l’ex-pilote de monoplace (un podium à Monaco l’an dernier en World Series by Renault) Grégory Franchi pour la N°2 des vice-champions Bouvy-Vosse et sur l’ancien pilote officiel Mégane (c’était en 1999 en Procar) Martial Chouvel à qui le projet Renault a donné l’envie de reprendre le volant. « Quand Vincent (Vosse) m’a parlé de l’opportunité de partager le volant de sa Mégane lors du tour d’horloge spadois, je n’ai pas hésité longtemps et j’ai plongé sur l’occasion, » explique Greg Franchi, un Liégeois de 24 ans donnant une nouvelle direction à sa carrière internationale en passant cette année de la monoplace à l’endurance. « Tout d’abord, cette épreuve est devenue une classique. Ensuite, Vosse et Bouvy sont deux grands noms du sport auto belge. Enfin, la Renault Mégane Trophy Endurance me plaît beaucoup. Elle marche vraiment bien et l’on sent de suite la motivation de bien faire au sein de l’équipe Delahaye. » En plus des quelques tests préalables prévus courant du mois de mai, Greg aura également l’occasion de partager le volant de son ami Vincent Vosse lors des manches du Mégane Trophy européen. « Encore une occasion qui m’a été donnée grâce aux bons contacts de Vincent avec Renault Sport et Lionel Hansen. Je pense que dans les deux cas, le contexte sera excellent et que l’on pourra viser les podiums. Voire mieux. Ainsi aussi, je resterai dans le paddock des World Series, des événements très populaires où l’ambiance et l’organisation sont généralement bonnes. » De son côté, Martial Chouvel est convaincu d’avoir trouvé le meilleur moyen de relancer une carrière qu’il a mis entre parenthèses durant douze mois après avoir été dégoûté par un nouvel abandon l’an dernier aux 12H avec la Jaguar. « J’étais fatigué. J’en avais ras-le-bol des contre-performances liées à des soucis mécaniques. Mais depuis quelques mois, le virus de la course me démangeait à nouveau. J’attendais la meilleure opportunité pour replonger, cette fois dans un meilleur contexte. Le projet Renault m’a clairement redonné l’envie de reprendre le volant. Je suis certain d’avoir fait le meilleur choix. La voiture, l’équipe, l’entente avec mes deux équipiers, tout me semble parfait. Je suis certain que tout sera fait pour gagner. Il fallait être sur une Renault en 2007 en BTCS.» |
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 Vincent Vosse en Le Mans Series et aux 24 Heures du Mans avec la Corvette C5-R Luc Alphand Aventures Vincent Vosse ne rate décidément jamais une opportunité de réaliser un bon coup. Ainsi, si le Verviétois a fait de la lutte pour le titre de champion BTCS avec la Renault Mégane Trophy Endurance sa priorité pour la saison 2007, cela ne signifie pas pour autant qu’on ne le verra pas sur d’autres pistes. Ainsi, après avoir reçu plusieurs offres dans différentes catégories, le jeune papa a finalement décidé de remettre le couvert en GT1 en Le Mans Series. Mais en changeant de monture, d’équipe et d’équipiers puisque son choix s’est porté sur la Corvette C5-R du team Luc Alphand Aventures qu’il partagera avec les Français Sébastien Dumez et Jean-Luc Blanchemain. « Je tiens tout d’abord ici à remercier Jack Lecomte et toute l’équipe Larbre Compétition pour le premier titre qu’ils m’ont apporté l’an dernier en LMS avec l’Aston Martin. Après après avoir passé de très bons moments avec eux, j’ai toutefois décidé de relever un nouveau défi avec le team de Luc Alphand contre lequel on s’est battu toute la saison dernière. C’est une équipe de gens sympas et compétents qui ont fait très fort dès leurs débuts dans la catégorie. Ils soignent les détails et la présentation. J’aime bien cela. Et puis le patron est un grand sportif, un vrai battant.» Engagé sur la seconde voiture du team Luc Alphand Aventures, le rusé renard Vosse ne remettra toutefois pas son titre en jeu. « Non car je louperai la 2ème épreuve, les 1000 km de Valencia qui tombent en même temps que les manches du BTCS à Dijon. En LMS, l’approche sera différente cette année. Sébastien Dumez est un excellent pilote avec qui je suis déjà monté sur le podium au Mans et aux 24H de Francorchamps en 2003 avec la Viper Larbre. Et puis je suis également ravi de retrouver une personne comme Jean-Luc Blanchemain, un homme charmant avec qui j’ai déjà eu l’occasion de rouler à Dubai avec la Ferrari 550 Maranello. C’est une des personnes les plus intéressantes que j’ai eu l’occasion de rencontrer dans le sport automobile et je me réjouis à l’idée de passer quelques week-ends en sa bonne compagnie. Avec Sébastien, nous l’aiderons à progresser encore dans son rôle de parfait gentleman driver. Et puis, hormis la Saleen, la Corvette était la seule GT de pointe que je n’avais pas encore eu l’occasion de piloter. Je comblerai donc cette lacune.» Et puis, en prime, il y a la garantie de participer aux 24 Heures du Mans, les 16 et 17 juin. « C’est plus qu’une cerise sur le gâteau. C’est carrément le gâteau, » s’exclame Vincent. « Le Mans, c’est vraiment une semaine de folie, le grand rendez-vous mondial de l’endurance. Y rouler dans un aussi bon contexte n’est pas donné à tout le monde. J’ai franchement hâte d’y être. » Et les aventures avec le team de l’ex-champion de ski pourraient-elles se poursuivre lors des 24H de Francorchamps ? « Pour l’instant, notre collaboration se limite à la Le Mans Series et aux 24H du Mans, mais ce n’est pas exclu. Même si ma priorité reste bien entendu de repartir avec le Team Maserati Vitaphone, le mieux placé à mes yeux pour me permettre de renouer avec le succès dans ce double tour d’horloge me tenant tant à coeur.» Désireux lui aussi de monter un team pour la gagne pour Spa, Luc Alphand est bien entendu très heureux de compter désormais notre compatriote dans son équipe. « Je suis ravi, » s’exclame l’ancien vainqueur du Dakar, de retour du ski. « On s’est connu via Grégoire de Mevius à l’époque où nous étions équipiers au Dakar chez BMW. Vincent est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. En tant que pilote de qualité doté d’une sacrée expérience en GT mais aussi humainement. L’an dernier, je me suis éclaté avec lui en piste. Je l’ai souvent suivi et j’ai même réussi une fois à le dépasser ! Nous avons monté une vraie belle équipe amateur. Nous ne sommes pas un team d’usine avec la pression et l’obligation de gagner comme chez Mitsubishi. L’ambiance chez nous est prépondérante. Et c’est bien de trouver encore des gens passionnés comme lui qui ont envie de faire de la course avant tout pour se faire plaisir, sans se prendre la tête. Compte tenu de son palmarès, Vincent aura un rôle prépondérant de metteur au point. Et rien ne dit avec Sébastien Dumez et Jean-Luc Blanchemain qu’ils ne seront pas devant notre C6-R. J’espère dès les essais du Castellet des 25 et 26 mars prochains puis dès la première course, à Monza mi-avril, lui donner l’envie de participer à notre projet pour les 24H de Francorchamps. Et lui démontrer que nous aussi avons le potentiel pour remporter cette grande course.»
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Les Mégane de Bouvy-Vosse et Defourny-Mollekens confirmées pour le BTCS 2007 Vice-champions BTCS 2006 avec 2 victoires, cinq poles et 7 podiums, le Delahaye Racing Team prépare activement la saison 2007 des Belgian Touring Car Series où le team wavrien alignera encore deux superbes Renault Mégane Trophy Endurance. Des voitures entièrement remises à neuf et dotées des évolutions 2007 notamment au niveau de la face avant. « Nous avons respecté le plan établi l’an dernier, à savoir faire de la débutante Mégane une voiture capable de gagner en BTCS en fin de saison ce que nous avons parfaitement démontré avec deux doublés, » explique Gilles Terlinden. «Désormais, les choses ont évolué puisque nous partons avec l’étiquette de favoris. Notre ambition cette année est clairement de remporter le championnat. Pour cela, il faudra quasi impérativement monter sur le podium des 12H en prouvant que la Mégane est à la fois très performante mais aussi très endurante. » Pour mener cette mission à bien, le Delahaye Racing Team a encore renforcé son équipe (avec notamment la présence du quadruple vainqueur des 24H de Francorchamps et multiple champion de Belgique Thierry Tassin dans le rôle de responsable sportif) et ses équipages. Ainsi, à côté de la brillante paire constituée de Fred Bouvy et de Vincent Vosse sur la Mégane Red Bull conservant son numéro fétiche 72, le DRT pourra désormais compter sur un 2ème duo tout aussi redoutable composé du pilote d’essai de l’an dernier Kurt Mollekens (ex-pilote de F3000, lauréat des 24H de Spa et patron de l’écurie de FR3.5 KTR) et de l’ex-vainqueur des 24H de Francorchamps et champion de France GT Didier Defourny. Difficile de rêver de meilleur line-up pour une saison 2007 qui débutera par des essais à Zolder le 1er mars. Avant de rejoindre Dijon les 15 et 16 mars puis de participer au Test Day officiel le 22 mars matin dans le Limbourg, dix jours avant le début des hostilités, le 1er avril à Zolder dans le cadre des Belgian First Races. Vous serez également conviés, courant du mois de mars, à une présentation des deux Renault Mégane Trophy Endurance dans leur livrée 2007 ainsi qu’à la présentation des équipages au grand complet. |
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Flash spécial: alors que proximus vient d'établir un nouveau record de 23 millions de sms pour les bons voeux, que la Bulgarie et la Roumanie célèbrent leur entrée dans l'UE, que Kim Clijsters vient de confirmer l'arret de sa carrière fin 2007, que les restaurateurs belges ont jeté leurs cendriers au feu et que les premiers flocons tombent enfin sur la baraque fraiture, le scoop du jour c'est, la naissance du nouveau VW. Déja aussi rapide que son papa vincent, William Vosse (2,9 kg, 50cm) Selon notre envoyé spécial sur place, l'enfant chéri a tous ses doigts, déja plus de cheveux que son père et est beau... comme sa mère... évidemment! Happy new year a vous tous .
Olivia et Vincent |
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Les vice-champions BTCS Vincent Vosse et Fred Bouvy ont participé, lundi et mardi derniers, à deux jours d’essais dans le sud de l’Espagne avec Renault Sport et le Delahaye Racing Team. But de l’opération : développer le nouveau kit endurance 2007 de la Mégane Trophy dotée d’une nouvelle face avant et fiabiliser de nouveaux éléments sur la nouvelle Clio Cup. Chaque pilote a couvert plus de 600 km. O. d.W. |
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C’est après un bref séjour à Dubaï pour la dernière manche du championnat FIA GT,que Vincent Vosse à signé son 18 eme podiums dans le championnat FIA GT.
La série avait débuté à Silverstone sur une Dodge Viper du team GLPK en 1999.
C’est sur la Maserati du team Vitaphone,en compagnie de Th.Biagi et J.Davies que le vervietois à obtenu ce résultat de choix.
La saison n’est pas terminée pour autant,il lui reste les 24 heures de Bahreïn,qu’il disputera sur une BMW Z4 aux couleurs RED BULL mi-décembre.
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 Langstrecken Pokal, FIA-GT Dubaï et 24 Heures de Bahreïn...
Fin de saison plutôt chargée pour Vincent Vosse ! Après les finales de la Le Mans Series (champion en GT1 avec Larbre Compétition) et des Belgian Touring Car Series (vice-champion au volant de la Renault Mégane Dalahaye Racing), on pensait la saison de Vincent Vosse terminée, ou presque. Il aura en fait suffi de quelques coups de téléphone pour prolonger le plaisir jusqu'à la mi-décembre… Et ce programme d'arrière-saison, c'est… le week-end prochain qu'il débutera, avec la dernière manche de la Langstrecken Pokal disputée sur la mythique Nordschleife, le grand Nürburgring ! Pour l'occasion, Vincent retrouvera Jean-François Hemroulle et Bert Lambrechts au volant d'une Porsche particulièrement bien affûtée… "Un sacré challenge en perspective, d'autant que cette Porsche sera une 997 GT3 Cup engagée par l'équipe d'Olaf Manthey, qui fait office de référence dans cette compétition", commente Vincent. "L'épreuve durera pas moins de 4 heures, et à voir les résultats de Bert et Jean-François depuis le début de saison, un top 10, voire un top 5, est envisageable…" Ca, c'est pour la mise en bouche. Avant que Vincent ne s'envole à destination de Dubaï, où aura lieu le 18 novembre prochain la finale du championnat FIA-GT. Et le Verviétois de retrouver avec délectation l'équipe Maserati Vitaphone de Michael Bartels ! "Tout le monde se rappelle du déroulement des 24 Heures de Spa cette année", poursuit Vosse, "avec la victoire d'Eric Van de Poele, tandis que la MC12 que je pilotais avait été contrainte à l'abandon. A l'époque, les responsables du team m'avaient dit qu'on referait un truc avant la fin de l'année. Ils avaient apprécié mon implication dans l'équipe. Et puis la semaine dernière, ils m'ont téléphoné, pour m'annoncer que je roulerais à Dubaï en leur compagnie. Je pense d'ailleurs qu'ils vont essayer de reformer les équipages des 24 Heures de Spa, afin de célébrer leur nouveau titre de la meilleure façon qui soit. Inutile de dire que la perspective de retrouver la Maserati MC12 m'enchante. Cette manière de renvoyer l'ascenseur et de tenir les promesses de la fin juillet est décidément tout à l'honneur du team Vitaphone…" Et ce n'est pas tout ! Le week-end du 15 décembre, c'est à Bahreïn que Vincent Vosse retrouvera une autre équipe qui lui est chère : le Duller Motorsport ! "Une opportunité exceptionnelle de piloter cette BMW Z4 Coupé M dont on a beaucoup parlé cette saison. La voiture a remporté les 24 Heures de Silverstone, et son évolution est manifeste. A Sakhir, je ferai équipe avec l'inévitable Dieter Quester, bien sûr, mais aussi Philip Peter et Dirk Werner. Je pense qu'avec un tel équipage, on peut prétendre à la victoire finale. Et après ça, promis, juré, je rentre pour les fêtes de fin d'année…"
Alors que la majeure partie des pilotes sont déjà en train de plancher sur 2007, c'est une finale en trois temps qui attend Vincent Vosse au cours des prochaines semaines. Une preuve supplémentaire que la cote du Belge sur la scène internationale est toujours plus impressionnante…
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Encore une victoire, Vosse-Bouvy vice champions et le Delahaye Racing Team sacré meilleur team Vincent Vosse, Fred Bouvy et le Delahaye Racing Team ont terminé la saison BTCS en fanfare. Avec un deuxième succès indiscutable dans le cadre des Francorchampagne disputé devant plus de 15.000 spectateurs. Partis en pole, Vincent Vosse et Fred Bouvy ont nettement dominé la finale du championnat : « Et l’on aurait fait pareil en 1ère manche si l’on avait pas été obligés d’effectuer un drive through en raison de mon passage sous le temps pivot aux essais, » souriait un Bruxellois pas déçu pour autant d’échouer à la 2ème place du championnat : « Pour une première saison, on est ravis. Sur l’année, on n’a pas cassé un rétro. L’auto a été d’une fiabilité exemplaire. On a travaillé plus que les autres pour développer ce produit. En un an, la Mégane est devenue la référence du championnat. Vivement 2007 pour la revanche. » Les yeux encore embués de champagne, Vincent Vosse ne nourrissait pas trop de regrets non plus : « Félicitations à Slaus et Lupant pour la préparation et la fiabilité de leur monture. On a vraiment passé une bonne saison, sans un souci technique. Je tenais absolument à terminer par une victoire. C’est fait. Je la dédie à toute la sympathique équipe du Delahaye Racing Team. On n’est pas passé loin. La 2ème partie des 12H mais surtout nos deux pénalités, ici et à Zolder, nous ont peut-être coûté le titre. On essayera de rouler moins vite l’année prochaine… » Très beaux deuxièmes en première manche après avoir même mené la course, David Loix et Stéphane Lémeret participèrent à la fête. La Mégane jaune Clabots-DHL-Gillette pointait au 2ème rang quand à 11’ de l’arrivée de la 2ème manche, un potentiomètre défectueux bloqua l’accélérateur privant Renault d’un… triplé, la Mégane TBR de Maxime Soulet et Kurt Mollekens héritant du premier accessit. « Nous avons vécu un beau week-end, » se réjouissait néanmoins David. « Une fois encore, le mauvais sort a frappé notre voiture à dix minutes du finish. C’est dommage pour l’équipe qui méritait ce doublé. Mais je me suis bien amusé. Et je pense que je resterai dans le team favori pour la prochaine saison. » Grâce à ce deuxième doublé de la saison, Renault coiffait Jaguar et Porsche pour le titre de vice-champion des marques, la couronne, officieuse, de meilleur team revenant au Delahaye Racing Team. Et cela, ils ne l’ont franchement pas volé. Course 1 :1.Van de Wauwer-Duez (Porsche 997 Supercup) 29 tours en 1h31.33.736 ; 2. Lémeret-D-Loix (Renault Mégane Trophy Endurance) à 0.737 (1ers Tourisme); 3. Mollekens-Soulet (Renault Mégane Trophy Endurance) à 0.976 ; 4. Lupant-Slaus (BMW M3 Silhouette) à 15.326 ; 5. Thiry-Deman (Jaguar X-Type Silhouette) à 19.620 ; 6. Van Bellingen-Fumal (BMW M3 Silhouette) à 19.991 ; 7. Moury (Ferrari 360 Modena) à 22.901 ; 8. Vosse-Bouvy (Renault Mégane Trophy Endurance) à 33.473 ; Course 2 : 1. Bouvy-Vosse (Renault Mégane Trophy Endurance), 35 tours en 1h30.31.968 ; 2. Mollekens-Soulet (Renault Mégane Trophy Endurance) à 34.759 ; 3. Lupant-Slaus (BMW M3 Silhouette) à 1.03.295 ; 4. Van de Wauwer-Duez (Porsche 997) à 1.19.947 ; 5. Thiry-Deman (Jaguar X-Type Silhouette) à 1.22.862 Au championnat : 1. Slaus-Lupant (BMW M3 Silhouette) 483,5 ; 2. Vosse-Bouvy (Renault Mégane Trophy Endurance) 464 ; 3. Van de Wauwer (Porsche 997) 430,5 ; 4. Duez (Porsche 997) 399,5 ; 5. Van Bellingen-Fumal (BMW M3 Silhouette) 386 ; 6. Thiry-Deman (Jaguar X-Type Silhouette) 352 ;… 9. Lémeret-D.Loix 268,5
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 Disputée à Jarama, la dernière manche de la Le Mans Series 2006 a permis à Vincent Vosse et à ses équipiers Gabriele Gardele et Pedro Lamy de ceindre la couronne de la catégorie LMGT1, non sans offrir à l’équipe Larbre Compétition un septième titre consécutif ! Les choses n’avaient pourtant pas idéalement commencé pour le trio de l’Aston Martin #50. Lors des essais qualificatifs, Pedro Lamy ne pouvait faire mieux qu’un cinquième chrono dans la catégorie LMGT1. « Un résultat certes décevant, commentait le Belge. En fait, on a commis une erreur avec la pression des pneus arrières et c’est ce qui explique cette contre-performance. Mais il n’y aucun problème majeur sur la voiture et, on le sait, seule la course compte dans l’optique du championnat. » C’est donc avec le titre comme objectif que Vincent Vosse, Perdro Lamy et Gabriele Gardel ont pris le départ de ces 1000 Km de Jarama. Au fil des tours, l’Aston Martin DBR9 de l’équipe Larbre Compétition remontait dans le classement pour finalement croiser le drapeau à damier à la deuxième place de sa catégorie. « Et voilà, nous sommes champions !, se réjouissait Vincent Vosse à la descente du podium. Aujourd’hui, nous n’avons jamais forcé. A quoi bon prendre des risques pour essayer de contrer la Saleen alors qu’une deuxième place nous permettait de ceindre la couronne ? » Un titre marqué de significations… « D’une part, c’est le premier titre d’Aston Martin depuis le milieu du siècle dernier, précise un Vosse toujours aussi passionné. D’autre part, c’est la septième année consécutive que l’équipe Larbre Compétition décroche un titre. Et ce, avec cinq voitures différentes ! Celui-ci est particulièrement important car Jack Leconte, le patron de l’équipe, est ainsi assuré de pouvoir aligner l’an prochain une voiture lors des 24 Heures du Mans puisque c’est l’une des récompenses de la Le Mans Series. Je suis donc très content pour l’équipe, qui a vraiment fait de l’excellent travail avec très peu de moyens. Il faut en effet savoir que nous n’avons pas fait une seule journée de test durant l’année tellement les budgets étaient serrés. Heureusement, mon équipier Pedro Lamy connaît cette DBR9 par cœur et il vaut à lui seul certaines séances d’essai. Il y est pour beaucoup dans notre succès ! » Amplement méritée, cette couronne ne fut pourtant pas facile à décrocher. Et si l’équipe a joué sa partition sans fausse note, la remarque vaut aussi pour les pilotes. « Ni Pedro, ni Gabriele ni moi n’avons commis la moindre faute de pilotage durant toute l’année !, précise Vincent. Et sans l’épisode de Spa, où Collard me met dans le mur sans que je puisse faire quoi que ce soit, ce qui avait indirectement causé notre abandon, nous aurions probablement été champions avec plus que 3 points d’avance sur Antonio Garcia. Je pense donc bien que nous n’avons vraiment pas volé ce titre ! » Pour Vincent Vosse, le prochain objectif sera bien sûr la finale du BTCS, mi-octobre à Francorchamps. En lice pour la couronne avec sa Renault Mégane Silhouette, Vincent Vosse pourra-t-il accrocher un deuxième titre à son palmarès 2006 ? Réponse dans moins d’un mois !
In de laatste manche van de Le Mans Series 2006, dit weekend verreden in Jarama, werden Vincent Vosse en zijn teamgenoten Gabriele Gardel en Pedro Lamy gekroond als kampioenen in LMGT1. Bovendien werd hun team, Larbre Compétition, voor de zevende opeenvolgende keer kampioen! Het begon nochtans niet optimaal voor het trio van de Aston Martin #50. In de kwalificaties kwam Pedro Lamy niet verder dan een vijfde tijd in de categorie LMGT1. "Een ontgoocheling," vertelde de Belg. "We maakten een fout bij het bepalen van de bandendruk achteraan. Dat verklaarde de tegenvallende chrono's. Maar, er was geen probleem met de wagen en enkel de race zelf telt in dit kampioenschap." Met de titel als doel namen Vincent Vosse, Pedro Lamy en Gabriele Gardel de start van deze 1000 Km van Jarama. Stelselmatig rukte de Aston Martin DBR9 van Larbre Compétition op in het klassement om uiteindelijk als tweede in de categorie te worden afgevlagd. "En daarmee zijn we kampioen!," juichte Vincent Vosse na de podiumfestiviteiten. "We hebben vandaag niets geforceerd. Waarom zouden we risico's genomen hebben om de Saleen terug te pakken? Een tweede plaats was immers voldoende om de titel te pakken." Een titel die heel wat belang heeft... "Het is de eerste titel van Aston Martin sinds het midden van de vorige eeuw," preciseert Vosse gepassioneerd. "Anderzijds is het voor het zevende jaar op rij dat Larbre Compétition een titel behaalt. En dat met vijf verschillende wagens! Deze titel is heel belangrijk, want Jack Leconte, de baas van het team, is hierdoor zeker dat hij volgend seizoen een wagen aan de start kan brengen van de 24 Uren van Le Mans. Dat is immers een van de prijzen in deze Le Mans Series. Ik ben daarom heel tevreden voor het team. Ze hebben met beperkte middelen prachtig werk geleverd. Men moet immers weten dat we geen enkele keer privé hebben getest in de loop van het seizoen, want daarvoor was het budget te krap. Gelukkig kende mijn ploegmaat Pedro Lamy de DBR9 van binnen en van buiten. Hij had maar een paar rondjes nodig om de juiste afstellingen te vinden. Hij heeft een groot aandeel in deze titel." De dik verdiende bekroning was echter niet zo gemakkelijk te behalen. Het team werkte een foutloos parcours af, net als de piloten. "Noch Pedro, noch Gabriele, noch ikzelf maakte dit seizoen ook maar het minste foutje!," vervolgt Vincent. "Zonder de episode in Spa, waar Collard me in de muur knalt zonder dat ik er iets aan kon veranderen, waardoor we moesten opgeven, hadden we de titel behaald met veel meer voorsprong dan 3 punten op Antonio Garcia. We hebben deze kampioenstitel zeker niet gestolen!" Voor Vincent Vosse is het volgende doel de finale van de BTCS, half oktober in Francorchamps. Zal Vincent Vosse, die nog in strijd is voor de titel met zijn Renault Mégane Silhouet, nog een tweede kampioenstitel in 2006 aan zijn palmares toevoegen? Antwoord binnen minder dan een maand!
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The Aston Martin DBR9 of Gabriele Gardel, Pedro Lamy and Vincent Vosse today raced to Championship success in the 2006 Le Mans Series, winning one of the mostly hotly contested battles of the season. By finishing second in the GT1 category in today’s final round of the Le Mans Series, the Larbre Compétition run team gained enough points to put themselves clear at the top of the classification, and maintained a 100% success record for the French endurance specialists. By winning the title, Larbre has now won seven Championship titles in a row – four in the FIA GT Championship, two in the Le Mans Series and one in the FFSA French GT Championship. A delighted Jack Leconte, Team Principal of the Aston Martin Racing Larbre team, was full of praise for everyone involved in this year’s programme. “As always the team has worked very well together – drivers, management, engineers and the crew. We have only one channel and it’s tuned to victory. I am very proud to have achieved victory with this new constructor to the Le Mans Series, and I am proud to have managed the first Aston Martin DBR9 chassis ever built, adding to its ‘palmares’ (record of racing history). We are the first team to win a Championship with this new generation of GT1 racing car, and Larbre is now ready to organise and prepare for many adventures with Aston Martin for 2007." “Michelin has competed with, and been a partner to, Larbre since we entered into endurance racing and I really appreciate their support. Today was a special day because we were competing in a category where all the cars were equipped with Michelin tyres and we proved ourselves to be the best." “Motul have also been with us as a partner since the first hours of Larbre Compétition and our first win at Le Mans in 1993, and they have been a partner to victory with us." “I am totally happy to take a third title for Frédéric Dor and Care Racing – a complete success story with their magical cars, firstly the Ferrari 550 and now the Aston Martin DBR9. I share the passion that Frédéric and Yves Dor have for endurance racing and they have supported GT racing with the most beautiful cars in the world. It is a proud day for many people involved in this programme, but especially for me.”
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Même si l’équipage Vosse-Bouvy ne réduit que peu l’écart qui le sépare de la tête du championnat, l’heure était à la fête dimanche soir à Zolder dans le clan Renault-Delahaye. La première victoire d’une Mégane Trophy Endurance était accueillie avec d’autant plus de plaisir qu’elle était synonyme de doublé, la Mégane jaune aux couleurs Clabots-Gillette-DHL terminant la 2e manche dans les roues de la Red Bull, qui signait sa première victoire de la saison. Pourtant, le week-end n’avait pas très bien commencé puisque la Red Bull écopait de 50 kilos de lest pour être descendue sous le temps pivot lors de la première qualification. Avec un total de 125 kilos de lest, elle est désormais la voiture la plus handicapée du championnat BTCS. Quant à la Mégane 71, un problème moteur l’empêchait de se qualifier pour la première manche. Une première joute durant laquelle la Red Bull écopait d’un stop and go pour vitesse excessive dans les stands alors qu’elle se battait pour la victoire. 5e, Vosse-Bouvy perdaient de précieux points sur leurs principaux rivaux au championnat. Mais il était écrit qu’en 2e manche, la chance allait enfin tourner pour tout le clan Delahaye. Partis respectivement 4e et 7e, Frédéric Bouvy et David Loix s’emparaient rapidement de la tête. Stéphane Lémeret repartait derrière Vincent Vosse après le changement de pilote mais, plus léger, le pilote-journaliste prenait facilement le dessus sur son équipier. «Ensuite, j’ai joué la course d’équipe en le laissant repasser en vue de l’arrivée mais vu son handicap de poids, Vincent a fait une très belle course et il ne décroche pas une victoire au rabais», expliquait Stéphane à l’arrivée. Les cinq points ainsi sauvés pourraient être utiles dans un mois à Francorchamps, même s’il est clair qu’il faudrait que l’équipage Slaus-Lupant y connaisse un problème pour que la Mégane 72 soit titrée en fin d’année. «C’est vrai mais quoiqu’il arrive, on a enfin décroché cette première victoire et on aura prouvé que pour une première saison, on peut se battre pour le titre jusqu’au dernier meeting», se réjouissait Fred Bouvy.
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Vincent Vosse, Pedro Lamy et Gabriele Gardel doublent la mise !
Lauréate de la première joute LMS 2006 sur le tracé d'Istanbul, l'Aston Martin DBR9 Larbre Compétition confiée à Vincent Vosse, Pedro Lamy et Gabriele Gardel avait connu un week-end problématique à Francorchamps. Une réaction s'imposait dans les meilleurs délais, et à l'issue d'une course à multiples rebondissements au Nürburgring, l'équipe de Jack Leconte a sabré le champagne pour la deuxième fois de la saison en GT1. De très bon augure pour la suite du championnat…
Dès les séances d'essais libres, le ton était donné, avec la Saleen S7-R apparue en cours de saison, qui se propulsait au sommet de la hiérarchie dans la catégorie Grand Tourisme. Confirmation de cette domination lors des qualifications, à l'issue desquelles l'Aston Martin Larbre pointait au 3ème rang, devancée par l'autre DBR9 engagée par le Team Modena. "Que dire, sinon que suite à l'intervention de l'équipe qui a pris en main la destinée de la Saleen, ce bolide est devenu très rapide", commente Vincent Vosse, "et surtout, chose qu'on ne lui connaissait pas avant, l'américaine est désormais capable d'avaler 6 heures de course. Il va donc falloir rester très attentif et ne pas traîner en chemin…"
C'est Pedro Lamy qui prenait le départ de la course au volant de la #50, entamant un somptueux combat dans le sillage de la Saleen. Comme de coutume en GT1, la lutte entre des marques aussi prestigieuses qu'Aston Martin, Ferrari et Corvette tenait les observateurs en haleine. Pourtant, à la fin du premiers relais, la DBR9 de Lamy était aperçue au ralenti sur la piste… "Nous avons pris un risque au niveau du ravitaillement, en le repoussant au maximum", explique Vincent. "Un peu trop sans doute, puisque la voiture déjaugeait dans le dernier tour… Heureusement, Pedro a pu rejoindre le stand, et tout est rentré dans l'ordre."
Si l'Aston Martin Larbre Compétition perdait un peu de temps dans l'aventure, la suite de cette épreuve de 1000 Km ne manquait pas de piment et de suspense. Cette fois, c'était au tour de la Saleen de tête de rencontrer des ennuis qui lui coûtaient non moins de 6 tours. La Corvette PSI ayant renoncé elle aussi, la DBR9 de Jack Leconte se retrouvait en lutte pour la victoire avec la Corvette de Luc Alphand. La dernière partie de l'épreuve était de toute beauté, et avec des pilotes tels que Vosse, Gardel et Lamy, Larbre Compétition pouvait voir venir. A coups de chronos plus rapides les uns que les autres, l'Aston #50 se portait au commandement, pour ensuite s'envoler au fil des tours…
Alors que Pedro Lamy comptait une boucle complète d'avance sur la Corvette, l'équipe Larbre Compétition connaissait une dernière émotion en vue de l'arrivée… "Rien de bien grave, si ce n'est que le temps de pilotage de Pedro allait être dépassé s'il restait au volant jusqu'à l'arrivée", s'empressait d'expliquer Vosse. "Jack Leconte m'a donc demandé de me préparer pour accomplir le dernier tour. Nous avons remporté la course avec une avance réduite, mais qu'importe, la victoire est au rendez-vous, et c'est bien là l'essentiel…"
Mission accomplie donc pour le redoutable trio à l'Aston Martin, qui peut désormais penser en toute sérénité à la suite de la saison, qui aura lieu à Donington, dans cette Angleterre mère patrie de la DBR9… |
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A une seconde près… Le Delahaye Racing Team est passé vraiment très près de sa première victoire en BTCS. Il s’en est en effet fallu de peu, une seconde et trois dixièmes exactement, pour que Frédéric Bouvy et Vincent Vosse, leaders durant 17 des 24 tours de la première manche d’une heure, offrent à leur Renault Mégane Trophy Endurance son premier succès. Mais la chance n’était cette fois pas avec eux… Tout avait pourtant débuté de la meilleure manière qui soit, par deux superbes poles positions signées successivement vendredi par Vincent puis Fred, tous les deux crédités d’un meilleur chrono à trois dixièmes du temps pivot. Un parfait début de scénario. Samedi midi, Vincent Vosse se faisait toutefois surprendre au départ, la Mégane Red Bull virant en 4ème position aux Combes : « J’ai très vite repassé les deux Porsche de Van de Wauwer et Maes dans la descente de la nouvelle portion avant de m’attaquer à la BMW de Lupant au freinage de la chicane Bus Stop. » Le Verviétois bouclait donc le premier tour en tête et écopait de 50 kilos de lest en passant 28 millièmes sous le temps pivot en s’envolant lors de la ronde suivante, en pneus neufs sur une piste complètement dégagée : « Damned, c’est la première fois de ma carrière que je me fais réprimander par mon équipe parce que j’ai été trop rapide, » souriait néanmoins un Vosse rentrant au stand après une demi heure avec un avantage de l’ordre de six secondes sur la BMW de Lupant. Le plus dur restait à faire pour son équipier Fred Bouvy, chargé de résister au retour du plus véloce Patrick Slaus. Tout en veillant à ne pas repasser sous la barre fatidique des 2’30… « Nous avons perdu deux à trois secondes lors du changement de pilote, » expliquait le Bruxellois. « Mais c’est surtout en jouant de malchance dans le trafic que j’ai perdu toute mon avance. J’ai d’abord été coupé dans mon élan dans le Raidillon. Puis le tour suivant, j’ai dû un peu trop slalomer dans la montée vers les Combes et Slaus m’a passé en ligne droite. J’ai continué à attaquer pour maintenir la pression, en vain. » La Mégane échouait finalement à 1.3 de la première place. C’est dans l’heure suivante qu’allait se jouer la 2ème manche, la Renault Mégane bleue ne se présentant pas sur la ligne. Explications : « Tout d’abord, suite au retard pris dans le programme, l’intervalle de temps entre les deux manches a été raccourci d’au moins un quart d’heure, » indique le responsable de la N°72 Pierre Sevrin. « J’ai en outre passé une demi heure à plomber, sous les yeux des contrôleurs du RACB, ces maudits 50 kilos de lest que nous devrons désormais embarquer jusqu’à la fin de la saison. Enfin, lorsque nous pensions que tout était terminé, on a constaté que le tuyau de direction assistée était fendu après avoir frotté dans la courroie. Il a fallu effectuer, en urgence, une réparation de fortune avec un manchon. L’heure tournait. Et comme la procédure de départ a été raccourcie, nous avons envoyé Fred en grille sans nouveaux pneus à l’arrière et sans rebrancher les pompes à essence. Du coup, il s’est retrouvé bloqué en bas de la pitlane d’où il a dû prendre le départ. A une ou deux secondes près ce serait passé…» L’occasion pour les polemen d’effectuer une mémorable remontée de la dernière à la 3ème place. « On a bien été aidés par le retrait des deux Jaguar car sans cela on ne serait pas montés sur le podium pour la 5ème fois en sept courses, » avouait franchement un Fred Bouvy incapable de passer sous la barre des 2.33.0. « Ces 50 kilos vont franchement nous pénaliser fort pour la fin de saison. Avec cinquante chevaux de moins que les Béhèmes, c’est un handicap plus lourd à porter. Enfin, en partant 30 secondes après le leader, j’estime qu’on a bien limité les dégâts en ne perdant que trois points dans cette manche sur notre principal rival. En arrivant ici, nous étions cinq à pouvoir encore prétendre au titre. Aujourd’hui, nous ne sommes plus que deux : La BM de Slaus-Lupant et nous. De la 3ème nous sommes passés à la 2ème place du championnat. Certes, il sera difficile de combler à la régulière l’écart de 26,5 points nous séparant des leaders. Mais il reste encore quatre courses et 200 unités à distribuer. Pour moi, cela va se jouer sur la fiabilité. Le premier qui abandonnera aura perdu. Maintenant nous avons sept semaines pour trouver les bons réglages pour une Mégane à 1025 kilos et essayer de venir gagner les deux courses à Zolder où l’on espère pouvoir compter sur le soutien de nos équipiers Stéphane Lémeret et David Loix.»
Une 2ème Mégane Clabots-DHL-Gillette accumulant les déconvenues. Et victime, pour la 2ème fois en autant de meetings, d’un bris de moteur dès les essais libres du jeudi alors que ses pilotes venaient justement de retrouver le sourire : « Depuis un an et demi je suis vraiment maudit, » regrettait le pilote-journaliste frustré tout au long du week-end de ne pas pouvoir se battre devant avec les ténors en raison d’un moteur de réserve en rodage : « Même en attaquant, on est largués, » constataient Stéphane et David, 6èmes en 1ère manche avant de devoir se contenter du 8ème rang l’après-midi après un second passage par les stands pour vérifier une roue arrière droite prenant du jeu. « Il ne nous reste désormais plus maintenant qu’à essayer de gagner pour aider nos équipiers au championnat. » Le bilan du week-end était bien plus triste encore pour la petite Clio de Fabrice Brouwers et Pierre-Yves Rosoux. Troisièmes en T3 en 1ère manche, nos compères étaient à 100m de leur première victoire après un début de course sensationnel de PYR parti en fond de grille lorsque Fabrice fut tapé à l’arrière et envoyé dans le mur en pleine ligne droite par l’autre Clio du jeune Flamand Frédéric Jonckheere : « Il n’a pas aimé que je lui ferme toutes les portes pour défendre ma 1ère place dans le dernier tour et m’a jeté comme un malpropre en vue du drapeau à damiers, » enrageait Fabrice Brouwers. « C’est dégueulasse ! La voiture est explosée. Ce n’est plus de la course automobile. » Transporté en ambulance à l’hôpital CHR de Verviers où il a passé la nuit en observation, l’animateur de RTL TVI souffre de douleurs au cou et d’une grosse plaie ouverte au genou droit : « D’après le scanner, je n’ai rien aux cervicales. Je vais juste devoir porter une minerve durant quelques jours. Mon genou a été recousu. Aujourd’hui il a doublé de volume. Je prends des antibiotiques par intraveineuses. Les médecins veulent encore me garder au moins 24h en observation pour voir comment ma blessure évolue. » Alors que le directeur de course, témoin direct de l’accident, réclama immédiatement la mise hors course de la Clio N°39 de Jonckheere, les commissaires sportifs se montrèrent plus cléments en n’attribuant qu’un tour de pénalité à l’agresseur de Fabrice pour « conduite dangereuse ». Course 1 : 1. Lupant-Slaus (BMW M3 Silhouette) 24 tours en 1h01.59.501 ; 2. Vosse-Bouvy (Renault Mégane Trophy Endurance) à 1.388 ; 3. Van de Wauwer-Duez (Porsche 997) à 18.625 (1ers GT); 4. Mathieu-Dermont (Jaguar X-Type Silhouette) à 46.401 ; 5. J. Thiry-Deman (Jaguar X-Type Silhouette) à 1.00.917 ; 6. Lémeret-D.Loix (Renault Mégane Trophy Endurance) à 2.15.175 ; 7. Watt (Dan/Porsche 997) à 2.36.463 ; 8. Moonens-Redant (BMW M3 Silhouette) à 1t ; 9. Moury-Jonckheer (Ferrari 360 Modena) à 1t ; 10. McIntoch-Kerr (GB/Porsche 996) à 1t ;… 16. Brouwers-Rosoux (Renault Clio) à 2t (3èmes T3) Course 2 : 1. Van de Wauwer-Duez, 24 tours en 1h02.27.033 ; 2. Lupant-Slaus à 28.404 (1ers T6); 3. Vosse-Bouvy à 1.13.391 ; 4. Moonens-Redant à 2.34.227 ; 5. Moury-Jonckheer à 1t ; 6. Van Rossem-De Laet-Maes (Porsche 996 Supercup) à 1t ; 7. Cracco-Mavio (Bel-All/Porsche 996 Supercup) à 1t ; 8. Lémeret-D.Loix à 1t ; 9. Richard (Ferrari 360 Modena) à 1t ; 10. Desbruères-Desbruères (Opel Astra Silhouette) à 2t ;… 17. Brouwers-Rosoux (Renault Clio) à 3t (5èmes T3) Au championnat : 1. Lupant-Slaus 352,5 ; 2. Vosse-Bouvy 326 ; 3. Van de Wauwer 286,5 ; 4. Duez 255,5 ; 5. Van Bellingen-Fumal 244 ; 6. J. Thiry-Deman 227 ; 7. Moonens-Redant 210; 8. Lémeret-Loix 178; 9. Van Rossem-De Laet 174;...
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Un premier podium et la 2ème place du championnat BTCS pour Bouvy-Vosse : Débuts réussis de la Renault Mégane Trophy Endurance Toute l’équipe du Delahaye Racing Team a vu ses efforts de ces dernières semaines récompensés par un très bon résultat d’ensemble, ce week-end à Francorchamps, lors des débuts des nouvelles Renault Mégane Trophy Endurance. Avec une 2ème puis une 5ème places de la paire Bouvy-Vosse, se positionnant d’emblée à la 2ème place du championnat BTCS, et deux arrivées dans les points pour David Loix et Stéphane Lémeret, 5ème de la première hiérarchie, la plupart des objectifs fixés pour ce premier rendez-vous ont été atteints. Certes, il reste du travail à effectuer d’ici au prochain rendez-vous de Zolder, fin mai, mais le potentiel est bel et bien là. Equipages et voitures sont fiables. Et si, comme en F1, il existait un classement des teams, Delahaye Racing pointerait déjà en tête. Reste juste à gagner encore un peu en performances en optimisant surtout les réglages avant de pouvoir jouer réellement la victoire. Mais la sauce a bien pris. Sous le déluge de la première manche disputée devant plusieurs milliers de passionnés bravant les intempéries, le duo Bouvy-Vosse, 8ème sur la grille, a parfaitement profité des ennuis et autres accrocs de leurs rivaux pour venir décrocher le 1er accessit, à 26 secondes des vainqueurs. « Pas mal pour un début, » se félicitait Fred Bouvy. «En châssis sous la pluie, on est vraiment mieux que tout le monde. Si on n’a pas pu le démontrer et jouer la victoire, c’est simplement parce que nous avons été victimes, dès le début, de quelques soucis de freins. La pédale allait au plancher et je devais régulièrement pomper. On a changé les freins après les essais et l’on n’aurait pas dû. Car sans cela, on aurait certainement pu suivre les meilleurs.» Auteur d’un excellent début de course, devant son équipier malgré un moteur un peu moins puissant, Stéphane Lémeret perdait malheureusement toute chance de monter lui aussi sur le podium suite à un accrochage avec la BMW de Patrick Slaus. « On s’est mal compris au freinage des Combes. J’ai voulu lui faire l’intérieur, mais il ne m’avait pas vu. Il a refermé la porte et l’on s’est légèrement touchés. Heureusement, j’ai pu finir mon relais avec le volant légèrement de travers. Mais au moment de changer de roue lors du ravitaillement, il y a eu un petit problème de fixation nous coûtant pas mal de temps. » De quoi échouer à la 9ème place, à un tour. Disputée sur le sec, la seconde manche allait s’avérer nettement plus serrée mais si cela ne se traduit pas dans le résultat final. Suivant le rythme des leaders avant d’être confronté au manque de relance dans le trafic, Vincent Vosse et David Loix, en grand forme, pointaient aux 5ème et 6ème rangs avant de bons ravitaillements. Les deux Mégane Trophy Endurance conservaient ces positions avant qu’un déluge ne vienne inonder la piste à un quart d’heure de l’arrivée. « J’ai pris la bonne décision en rentrant très tôt au stand, » expliquait Fred Bull. « Hélas, j’ai perdu près de deux minutes à l’arrêt suite au même problème de fixation de roue que sur la jaune en 1ère manche. Une bêtise nous coûtant certainement un second podium. Mais le team n’y est pour rien. C’est un souci de conception de la voiture pas imaginée à la base pour des endurances. On a appris. C’était une première et dès mardi le problème sera résolu. On doit aussi affiner notre set-up. Ce week-end, avec une météo variable, on a trop fait de compromis.» Reparti en 7ème position, Bouvy, le plus rapide sous les trombes d’eau, doublait son équipier Lémeret - à qui le team demanda de rester en slicks pour éviter un éventuel nouveau souci lors du changement de roue -, et la BMW de Patrick Slaus dans un dernier tour haletant. « Honnêtement, je suis très content de ce premier week-end, » concluait Vincent Vosse. « Dans ma tête, j’avais misé sur deux 4èmes places. On fait même un peu mieux. On est déjà deuxièmes du championnat devant tous les favoris. C’est de bon augure pour la suite. Chapeau au Delahaye Racing Team. Ils ont fait du super boulot et gagnent à être connus. La prochaine fois on fera mieux encore. » Septième après avoir réussi l’exploit de rester sur la piste durant quatre tours, Stéphane Lémeret a vraiment dû déployer toute son adresse pour rejoindre l’arrivée dans des conditions vraiment délicates. « Au bout du compte, même si l’on espérait bien sûr un peu mieux en termes de résultats, je suis content de mon week-end, » concluait un David Loix auteur d’un sans-faute. « Contrairement à Jaguar ou Audi, on a su éviter les embûches. Cinquième au championnat, c’est mieux que limiter les dégâts. Malgré notre handicap en vitesse de pointe toujours flagrant, on a bien tiré notre épingle du jeu. La piste tortueuse de Zolder conviendra beaucoup plus à la Mégane. J’ai hâte d’y être. D’autant que cette fois nous disposerons de la même évolution moteur que la Red Bull. » Et peut-être de 50 kilos de moins, le RACB devant théoriquement autoriser les Renault à retirer le lest qu’on leur avait attribué pour ce premier rendez-vous. On laissera le mot de la fin à un Gilles Terlinden épuisé nerveusement et physiquement mais heureux : « Je suis content de voir que le produit est fiable et que, pour notre baptême face à des teams plus reconnus, nous avons été à la hauteur. Un sacré atout pour des courses d’endurance. Nous n’avons rencontré aucun souci majeur durant tout le week-end. C’est déjà bon signe pour les 12H. Maintenant, il reste à peaufiner pas mal de choses. On va avoir un long débriefing. Mais c’est un bon départ. On est parfaitement dans notre timing. Maintenant on va pouvoir souffler un peu car on est tous sur les rotules. Avant de nous remettre au travail pour Zolder. Plus motivés encore. » Enfin, pour être complets, on n’oubliera pas de signaler le premier podium de la saison de la petite Clio SMS Cash du trio Rosoux-Brouwers-de Wilde avec une 2ème place en T3 et Junior (18ème au général !) en 1ère manche après un festival de glisse de Pierre-Yves Rosoux se permettant de suivre voire même de devancer sous le déluge certaines Silhouettes et GT. Son équipier d’un jour Olivier de Wilde ne put résister au retour de l’autre Clio de Perrin-Jacobs, mais assura sagement le premier accessit. En 2ème manche, après un premier départ prudent au milieu du peloton, l’animateur de RTL-TVI Fabrice Brouwers a régulièrement amélioré ses chronos pour se rapprocher à deux secondes des temps de son professeur avant qu’un cardan cassé n’empêche Pierrot Rosoux de remonter vers la 1ère place.
Course 1 : 1. Van Bellingen-Fumal (BMW M3 Silhouette), 30 tours en 1h30.11.076 ; 2. VOSSE-BOUVY (RENAULT MEGANE TROPHY ENDURANCE) à 26.479 ; 3. Lupant-Slaus (BMW M3 Silhouette) à 42.204 ; 4. Chouvel-Mathieu (Jaguar X-Type Silhouette) à 1.23.314 ; 5. Duez-Van de Wauwer (Porsche 997 Supercup) à 1.50.237 (1ers GT) ; 6. Moonens-Redant (BMW M3 Silhouette) à 2.38.121 ; 7. B. André-De Vits (Peugeot 307 Silhouette) à 3.39.190 ; 8. Stéveny (Peugeot 406 Silhouette) à 1t ; 9. LÉMERET-D.LOIX (RENAULT MEGANE TROPHY ENDURANCE) à 1t ; 10. Watt (Dan/Porsche 996) à 1t ;… 18. ROSOUX-de WILDE (RENAULT CLIO) à 2t Course 2 : 1. Van Bellingen-Fumal (BMW M3 Silhouette), 34 tours en 1h32.46.949 ; 2. Hemroulle-Verbergt (Audi A4 Silhouette) à 14.438 ; 3. Duez-Van de Wauwer (Porsche 997 Supercup) à 29.695 ; 4. Thiry-Deman (Jaguar X-Type Silhouette) à 39.625 ; 5. VOSSE-BOUVY (RENAULT MEGANE TROPHY ENDURANCE) à 1.59.639 ; 6. Slaus-Lupant (BMW M3 Silhouette) à 2.01.800 ; 7. LÉMERET-D. LOIX (RENAULT MÉGANE TROPHY ENDURANCE) à 2.33.870 Au championnat : 1. Van Bellingen-Fumal 100 ; 2. VOSSE-BOUVY 83 ; 3. Duez-Van de Wauwer 80 ; 4. Lupant-Slaus 78 ; 5. LÉMERET-D.LOIX 64
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 Déjà la victoire pour Vincent Vosse et l'Aston Martin DBR9 Larbre Compétition ! Pas de doute, pour son grand retour dans la Le Mans Series, la formation française Larbre Compétition a frappé fort et bien à Istanbul, cadre de la première manche de la compétition 2006. Donnée favorite par beaucoup d'observateurs, l'Aston Martin DBR9 pilotée par Pedro Lamy, Gabriele Gardel et Vincent Vosse a répondu à l'attente d'un bout à l'autre du week-end, pour cueillir une première victoire "logique" dans la catégorie GT1… N'allez pourtant pas croire que tout a été simple pour Vosse et les siens. En effet, avec trois pilotes devant se partager le volant de l'Aston, la répartition des tâches durant les qualifications demande réflexion… "Pedro a effectué la majeure partie de la première séance libre vendredi, avant de me céder le volant", commente le Verviétois. "Le lendemain, matin, il a roulé avec Gabriele, et j'ai personnellement accompli la deuxième partie de la dernière séance libre. Pas simple, car la pluie a fait son apparition à ce moment précis, et la voiture a rencontré un souci de cardan. Ce qui signifie que j'avais peu roulé avant le départ de la course…" Il en faut cependant plus pour perturber les plans d'un trio aussi fort que celui réuni par Jack Leconte. Auteur de la pole en GT1 avec une seconde pleine d'avance sur les suivants, Pedro Lamy prenait le départ de la course équipé en toute sécurité de pneus pluie, sur une piste qui s'asséchait. Après 6 tours, le Portugais chaussait des slicks, pour remonter vers le sommet du classement et retrouver la place de leader en GT1 au moment de céder le relais à Gabriele Gardel. Ce dernier roulait une heure pleine, puis passait le volant à Vincent Vosse, qui se retrouvait dans la position du gestionnaire… "Pas évident dans des courses aussi longues, car un mauvais choix de pneus ou une touchette avec l'un des nombreux Protos peut vous faire perdre énormément de temps. Néanmoins, j'ai roulé assez détendu jusqu'au drapeau à damier, et aucune erreur n'est venue perturber le splendide tableau du week-end." Classée excellente 6ème au général, l'Aston Martin Larbre Compétition a donc effectué une entrée tonitruante en LMS, ce qui est d'excellent augure pour la suite. "Week-end parfait, en effet", conclut Vincent, "ce qui va nous permettre de préparer les 1000 Km de Spa dans la sérénité. Notre DBR9 est assurément la voiture à battre en GT1, mais il faut tout de même se méfier de la concurrence. On a vu pas mal de belles choses chez certains autres ce week-end, et aucun titre n'est gagné d'avance. Mais il est vrai que cela pouvait difficilement mieux commencer pour nous, et c'est tant mieux…" Cap maintenant sur la Belgique, avec le retour des bolides sur le toboggan de Francorchamps le week-end des 13 et 14 mai…
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1000KMS ISTANBUL – SUNDAY, 9TH APRIL 2006 (shortened to 4 hours) GT1 VICTORY FOR LARBRE’S FIRST RACE WITH ASTON MARTIN The French tricolour around the ‘mouth’ of the Larbre Compétition-run Aston Martin DBR9 was the first to take the chequered flag for the GT1 class in today’s shortened opening round of the Le Mans Series in Istanbul, Turkey. Pedro Lamy, Gabriele Gardel and Vincent Vosse drove a flawless race to take class victory by one lap over their nearest rival in a damp and cold race. Larbre maintained its 100% success record in the series, following its Championship winning success in the 2004 Le Mans Endurance Series. This time, however, they have returned with the stunning Aston Martin DBR9, and the French team proved its class by being consistently quick over nearly all the practice sessions, claiming pole position and following it up with victory. With the race being shortened by two hours from its original six, due to lack of fuel for the competitors (a miscalculation by the suppliers), Aston Martin Racing Larbre Competition’s race strategy was fluid to take into account the changing track conditions and the length of the race. Having had light but steady rain earlier this morning, the track was damp when the race began at 1130 hrs (local). 99% of the field, including the Larbre Aston Martin, were therefore on wet tyres. Portuguese driver Pedro Lamy set the fastest GT1 lap of the race once he had changed to slick tyres and led the class for more than three quarters of the event. “At the beginning it was a difficult decision to make about what tyres to use and we went with the wets because we were being cautious in the conditions. After a few laps (7) we had to change tyres. This track takes time to dry so that was also a bit difficult as some parts were damp and some dry. For the race, it was good. The car was oversteering a bit but we managed to be fast anyway but we had no problems.” Vincent Vosse of Belgium was feeling the cold after doing just one hour in the car. “The car was good. We went for the safe choice with the tyres for the end of the race, going out on proved and hard compound Michelin tyres. I just had to take no risks and everything was perfect. Larbre Competition, as usual, did a great job in strategy and pit stop and my two team mates weren’t so bad either!” Reigning FIA GT Champion Gabriele Gardel of Switzerland was happy to continue his winning form. “It’s really nice to start the season with a win. We were really quick the whole weekend and the car was really good. It was a tricky race as it was a little bit wet and a little bit dry and difficult to choose the right tyres for this at the start. In the end, though, it was perfect. I was happy with my stint and, like Vincent, I just had to drive carefully and not push too hard in case of making any mistakes.”
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C'est parti pour Vincent Vosse et l'Aston Martin DBR9 Labre Compétition ! C'est ce week-end, sur le circuit d'Istanbul en Turquie, que la Le Mans Series 2006 va prendre son envol, avec une première épreuve disputée sur la mythique distance de 1000 Km. Et dans la catégorie GT1, le combat va faire rage entre Aston Martin, Corvette et Ferrari, pour ne citer que ces trois marques prestigieuses. Intégré à l'équipe Larbre Compétition de Jack Leconte, Vincent Vosse a profité de la première séance d'essais libres organisée ce vendredi une heure durant, sur une piste sèche, et par une température d'une vingtaine de degrés. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce coup d'envoi a été positif pour Larbre Compétition, l'Aston Martin DBR9 que se partageront Vincent Vosse, Pedro Lamy et Gabriele Gardel se hissant d'ores et déjà au sommet du classement. "Première séance sans le moindre problème", commente le Verviétois, "au cours de laquelle Gardel n'a pas roulé. C'est Pedro qui a disputé les trois-quarts de la session, et je me suis chargé du dernier quart, en accomplissant 7 ou 8 tours. L'objectif du jour était de valider un choix de pneus que nous aimerions bien utiliser en course. Et apparemment, c'est assez positif, à en juger par les chronos réalisés…" Le Portugais a en effet tourné en 1'51"147, un temps nettement supérieur au chrono de 1'52"714 à mettre à l'actif de la Ferrari Menx de Peter Kox. Une autre DBR9, celle de la formation Convers, pointe pour l'heure au 3ème rang, en 1'52"754. Suite des essais libres et qualifications demain, alors que la pluie est annoncée sur le tracé d'Istanbul. Un élément qui constituera une inconnue pour Larbre Compétition, qui n'a pas encore eu l'occasion de tester l'Aston Martin dans ces conditions…
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 Après quatre années de préparation de Renault de compétition marquées par deux titres de vice-champions de Belgique (Pierre Sevrin) puis d’Europe en Clio Cup (Stéphane Lémeret), la couronne l’an dernier en Formula Renault 1.6 (Pierre Sevrin) et le titre 2005 de vice-champion Junior en BTCS, le Delahaye Racing Team franchit un cap supplémentaire en s’attaquant cette saison à la catégorie reine de la Belgian Touring Car Series. Grâce aux soutiens conjugués de Renault Sport et Renault Belgique Luxembourg, mais aussi de leurs pilotes, la formation wavrienne de Gilles Terlinden et Pierre Sevrin alignera en effet cette année deux Mégane Trophy Endurance (nom de code M5TE) flambant neuves dotées du nouveau kit endurance développé par l’usine : gros réservoir, verrins hydrauliques, phares, V6 3.5 Litres équipant les habituelles Trophy de l’Eurocup, écrous centraux, etc, tout a été étudié pour que la féline Mégane au look DTM (et l’on vous garanti que le ramage vaut le plumage) puisse jouer dans la cour des grands avec les autres Silhouettes et GT. D’autant que, rayons pilotes, le Delahaye Racing Team a également fait fort en réunissant deux solides équipages avec d’une part Fred Bouvy et Vincent Vosse reconstituant leur duo de choc de 2004 et de l’autre David Loix (champion BTCS en GT en 2005 aux côtés de Bouvy) et Stéphane Lémeret, titré en BTCS voici deux ans et encore vainqueur d’une manche l’an dernier. Une sacrée brochette de champions qui devrait encore être complétée par deux autres pointures pour les 12H de Spa, l’épreuve phare de la saison. « Cela fait plus de six mois que l’on travaille sur ce projet. Il n’a pas été facile de mettre tout cela en place, » confie le champion de FR1.6 Pierre Sevrin qui, à 36 ans, rangera provisoirement son casque pour se consacrer à 100% à ce fantastique programme. «A tel point que je considère qu’avoir aujourd’hui une Mégane dans nos ateliers est déjà notre première victoire. Jusqu’ici Gilles et moi en rêvions en la voyant tous les jours sur le fond d’écran de notre ordinateur. Heureusement, notre idée a suscité beaucoup d’enthousiasme. Avant toute chose, je tiens particulièrement ici à remercier Lionel Hansen de chez Renault Sport et les dirigeants de Renault Belgique Luxembourg qui nous ont bien aidé à concrétiser cet ambitieux projet. Pour eux, c’est une manière différente mais bien réelle de continuer à donner un coup de pouce à leur champion. Nous allons tout faire pour nous montrer dignes de la confiance placée en nous. » L’ambition du Delahaye Racing Team ne se limitera pas à amener une nouvelle marque sur les devants de la scène du BTCS ni à faire courir pour la première fois une Mégane Trophy Endurance sur Francorchamps.
« Il est évident que, comme beaucoup de monde, nous aimerions bien gagner l’une ou l’autre manche, » avoue Gilles Terlinden dont la structure s’est agrandie durant l’hiver. « Nous sommes toutefois très respectueux d’une concurrence plus relevée d’année en année. Et puis n’oublions pas que nos voitures sont toutes nouvelles et n’ont encore jamais roulé en endurance. N’attendez donc pas trop de nous lors des deux premiers meetings. Nous espérons pouvoir monter sur le podium avec au moins une des deux voitures lors des 12H et pouvoir viser la victoire en fin de championnat. » Les premiers tours de roues de ces véritables bêtes de course sont prévus mi-mars à Francorchamps. Avant le rendez-vous du Test Day BTCS où elles seront confrontées pour la première fois à leurs principales rivales et la présentation officielle des voitures, des équipages et des sponsors, le 25 mars sur le stand Renault du Racing Show de Bruxelles. Trois semaines avant le premier vrai départ, le 16 avril lors des Francorchampions où une troisième Renault Delahaye, la petite Clio vice-championne Junior et 2 Litres en 2005, tentera de se mettre en évidence dans la classe T3 avec à son volant le véloce Pierre-Yves Rosoux, son pote de course Fabrice Brouwers (animateur sur RTL-TVi des émissions Moteurs et Si c’était vous) dont ce seront les débuts en Tourisme après deux saisons d’apprentissage en Fun Cup et le journaliste de la Dernière Heure Les Sports Olivier de Wilde. Dans l’attente de grands moments sportifs, Renault et le Delahaye Racing Team vous donnent déjà rendez-vous pour le coup d’envoi d’une saison BTCS 2006 s’annonçant, à l’image de nos Mégane, vraiment très spectaculaire… Besoin d’infos supplémentaires ? Contactez Gilles Terlinden au 0477 635226 ou surfez sur www.delahaye-racing.com Photos : Des clichés libres de droits réalisés par Jacques Letihon vous seront envoyés avant et après chaque course. Une galerie avec des photos à télécharger sera accessible sur www.renault-sport.be
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 L’Aston Martin DBR9 de Vincent Vosse de loin la plus rapide… Après avoir bouclé 157 tours sans encombres ces dimanche et lundi sur le grand circuit du Castellet, la splendide Aston Martin DBR9 alignée par Larbre Competition a décroché le meilleur temps – de loin – dans la catégorie GT1, l’ex-pilote de F1 Pedro Lamy reléguant ses plus proches opposantes, la Corvette C5-R Alphand Aventures de Jérôme Policand et la Saleen Oreca de Stéphane Ortelli à une seconde et demi. « Pedro a déjà frappé fort, » souriait cet après-midi Vincent Vosse après avoir eu l’occasion de découvrir la bête qu’il pilotera dans lors des cinq manches de 1000 km de la Le Mans Series. « J’ai eu l’occasion de boucler une vingtaine de tours sur un circuit que je ne connaissais pas dans sa plus longue version. Et je suis bien entendu très heureux. Malgré ma méconnaissance de la piste, j’ai été assez vite dans le coup par rapport à mon 2ème équipier, le champion du monde FIA GT Gabriel Gardel.» Bien installé derrière le volant de son monstre vert, le Verviétois a directement retrouvé les sensations de la Ferrari 550 Maranello. « L’Aston Martin possède un châssis en aluminium plus rigide. Elle est donc un peu plus vive, un peu plus dure en suspensions que la GT italienne. Le moteur m’a l’air aussi un peu plus puissant que celui de la dernière Ferrari que j’ai pilotée. Pour le reste, c’est un régal J’ai hâte d’être à Istanbul, dans dix jours, pour la première joute de ce championnat réunissant une cinquantaine de bolides. Nous faisons partie des favoris. Il est clair que l’on va là pour gagner. »
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Stefan Everts sur le stand Renault, ce samedi après-midi au Heysel, pour la présentation des Mégane BTCS du Delahaye Racing Team Après le champion MotoGP Valentino Rossi dont on évoque de plus en plus souvent le nom en F1, Stefan Everts, en quête cette année d’un 10ème titre de champion du monde, est-il est train de préparer lui aussi sa reconversion sur quatre roues ? Vous pourrez lui poser vous-même la question, ce samedi après-midi, sur le stand Renault de l’Euro Racing Show Brussels (Palais 12) où notre star internationale du motocross sera l’invité vedette du Delahaye Racing Team. Après, à 15h, la présentation officielle des deux superbes Renault Mégane Trophy Endurance de Bouvy-Vosse et D.Loix-Lémeret à laquelle vous êtes bien entendu cordialement invités, un petit cocktail et une autre surprise avec l’annonce d’un autre champion comme 3ème pilote lors des 12H de Spa, Stefan est attendu sur le stand Renault vers 16h30. Son ami et grand supporter Vincent Vosse vous expliquera à ce moment la principale raison de sa présence lors de cette présentation.
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 Le Mans Series : Vincent Vosse associé à Lamy et Gardel sur l’Aston Martin DBR9 officielle de Larbre Competition Vincent Vosse est décidément un pilote comblé. Trois semaines après avoir officialisé sa participation au championnat BTCS aux commandes d’une toute nouvelle Renault Mégane Trophy Endurance du Delahaye Racing, le Verviétois est aujourd’hui en mesure de confirmer son engagement dans les cinq manches de la Le Mans Series au volant d’une prestigieuse Aston Martin DBR9 alignée par la réputée écurie française Larbre Compétition. « Je n’ai jamais eu un aussi beau programme, » se félicite Vincent. « Tant en Belgique qu’à un niveau international, je vais pouvoir me battre pour la victoire et le titre avec des voitures, des teams et des équipiers compétitifs. L’Aston Martin de route est déjà une GT exceptionnelle. Ce nom appartient à la légende du sport automobile. L’équipe de Jack Lecomte, que je connais bien et en qui j’ai entière confiance, a reçu pour mission de refaire gagner cette marque. Et je suis particulièrement fier de pouvoir être associé à ce projet avec des équipiers de la trempe de l’ex-pilote de F1 Pedro Lamy et du champion du monde FIA GT 2005 Gabriel Gardel. » Un trio s’annonçant effectivement redoutable dans le très riche peloton des GT1 au sein duquel on retrouvera notamment l’autre Aston Cirtek, mais aussi les Saleen Oreca, les Corvette PSI et Alphand Adventures, la Ferrari 550 Maranello de Menx ou une Lamborghini Murcielago. « L’objectif est clairement de gagner notre catégorie, » confie Jack Lecomte, heureux d’avoir pu décrocher, via Prodrive, un contrat de team usine Aston Martin. Le fruit mérité de nombreuses années d’expérience et de succès. «Nous avons remporté le championnat FIA GT quatre fois sur quatre. Et lors de notre unique participation à la Série Le Mans, en 2004 avec la Ferrari Prodrive, nous avons également décroché le titre en GT. » Sans oublier deux victoires absolues aux célèbres 24 Heures de Francorchamps, la dernière en compagnie de Vincent Vosse, en 2002 avec la Chrysler Viper. « Et nous sommes encore montés sur le podium ensemble à Spa l’an dernier avec la Ferrari, » poursuit le très sérieux et compétent Jack Lecomte. «Vincent fait maintenant un peu partie de la maison. C’est un excellent pilote d’endurance. Il me l’a encore prouvé l’an dernier lors de notre 2ème participation commune aux 24 Heures du Mans où il a fait preuve d’une incroyable résistance physique tout en se battant avec les meilleurs. On a échoué de peu au pied du podium, mais je crois sincèrement que si l’équipage avait été constitué de trois Vincent, on en aurait surpris plus d’un. Ce pilote est maintenant arrivé à pleine maturité. Il faisait partie de mes choix prioritaires et lorsque j’ai proposé son nom chez Aston Martin, il a de suite été approuvé. » Voilà déjà une belle reconnaissance d’un des maîtres de l’endurance. Au Verviétois maintenant de se montrer digne de la confiance placée en lui tout au long des cinq manches de 1000 km, la première le 9 avril à Istanbul et la suivante, mi-mai, à Francorchamps. « J’ai vraiment hâte de m’installer dans le baquet de cette fabuleuse GT, lundi prochain au Paul Ricard lors de la première journée d’essais officiels pour le LMS, » s’enthousiasme Vincent Vosse qu’on pourrait également retrouver aux commandes de cette superbe DBR9, fin juillet, lors des prochaines 24 Heures de Francorchamps. « Notre engagement là-bas est à l’étude, » conclut le patron de Larbre Compétition. « On reparlera de cela plus tard… »
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